commence un peu plus en arriéré, c’est-à-dire à peu près
vis-à-vis le milieu de leurs pectorales 5 ses premiers rayons
sont plus élevés, et les autres vont en. s’abaissant; des
écailles frêles et minces recouvrent presque toute la hauteur
de leur dorsale et de leur anale, ce qui en fait une
espèce de lien entre les spares et les sciènes. Du reste,
ds ont la bouche des smaris, mais un peu moins extensible
; leurs dents aux mâchoires seulement,» et non pas
au vomer comme y en ont les mandates* On leur trouve
jusqu’aux trois grandes écailles, pointues qui sont aux
cotés et dans, l’intervalle des ventrales, à l’espèce,
de chevron ou de demi-cercle dirigé en avant, que
des écailles autrement striées forment sur la nuque. Ce
chevron est même plus marqué dans les eæsào>, où les
écailles ordinaires se portent plus avant sur le i^rânel
Quoique le nombre des rayons ne puisse être-regardé
par lui-même', comme un caractère générique, on distinguera
presque toujours par là les cæsio des smaris^ et on
les reconnaîtra même dans les descriptions dés auteurs
qui n’ont pas donné d’attention à leurs autres caractères;
la première espèce exceptée, ils ont neuf ou dix aiguillons,
et quatorze ou quinze rayons mous à la dorsale,
tandis que les smaris ont généralement onze aiguillons
et onze rayons mous.
L e Cæsio tilé.
{ Cæsio tile, nôb.)
Nous prendrons pour type du genre une espèce qui
diffère un peu par ses couleurs de celle de Commerson,
mais qui en a absolument la forme, et dont MM. Besson
et Garnot ont rapporté un individu bien conservé de
l’archipel des*Carolinès. Les indigènes la nomment tilé.
Son coipsf en fuseau rappelle un peu les proportions
d’un petit maquereau; seulement sa queue n’est pas si
mince,) et n’a=aucun<3 cjrête latérale; ses grandes écailles
empêchent d’ailleurs que l’on ne songe à le placer dans
la inême famille*
Sa hauteur! an; milieu., es£; cinq fois dans sa longueur totale, la
caudale comprise, qui y çst cinq fois et demie; la tête y est
qqàj|S| fois et L^pâissjeur du corps est des deux tiers de
. sa hauteur., La hauteur de la tête à la nuque est . des trois quarts
de 3a longueur ; elle est transversalement arrondie en-dessus, et
la ligne du profil se continue du dos au bout du museau presque
sans s’infléchir; Gyie-.de,1a gorge se courbe un-peu plus pour aboutir
aq point. L’oeil occupe le second quart de la longueur
r j e j a tête, -et est un peu au-dessus du milieu de la hauteur. Son
diamètre est d’un peu p f e du quart de la longueur de la tête;
. i j hite^a un rebord membraneux,; |mis égal et circulaire, qui re-
en^igcuMun cinquième de sa largeur. Il y a d’un oeü à l’autre
U pn diamèt]p£;et demi. Les orifices de la narine sont deux petits trous
•.^plaicés, le postérieur, au drpit du bord antérieur de l’orbite, mais
.plus près du profil; l’antérieur, sur la même ligne, au tiers de la
distance entre le précédent et le bout du museau. La bouche est
^ feiJ®--h© prend pas moitié de l’intervalle entre le
, ’.huutjrfki; museau et l’oeil. L intermaxiflaire est mince, et a une
petite membrane qui, yerS) son extrémité latérale, s’élargit un peu
... reupqse.spr.de bord antérieur du maxillaire; celui-ci est plus long
que l’intermaxillaire et va en s’élargissant : il s’arrondit au bout,
lequel ne se porte pas jusque sous l’orbite. Le sous-orbitaire est
triangulairesans dentelures, et trop étroit pour recouvrir le
maxill||ir.e. Lors de là rétraction, la mâchoire inférieure est parabolique,
et a les. branches peu élevées; il n’y a qu’une rangée de
dents à chaque mâchoire; toutes très-petites ; les supérieures co