tache noire du haut du bord de l’opercule est quelquefois
d’un rouge éclatant.
Bloch ne s’est pas servi des données que lui fournissait
Duhamel. La figure qu’il a fait graver dans sa grande Ichtyologie
nous parait être, ainsi que nous le verrons dans
l’article suivant ,- celle d’une jeune daurade- du Gap. Dans
l’édition posthume de Schneider il a reproduit le sparus
aurata une seconde fois, sous le nom de sparus scriptust
d’après Osbeck1. Rien n’était plus-facile cependant que de
reconnaître la daurade dans; la description d’Osbeck, qui
lui-même avait bien déterminé le poisson qu’il- avait sous
les yeux, puisqu’il cite Artedi*. Osbeck dit que la daurade
s’appelle mochara en espagnol, nom qùi ne se trouve pas
dans Cornide, mais q u i| d’après Duhamel, serait celui du
saigne.
On ne trouve dans les éditions de l’Ichtyologie deÆSiee
de M. Risso, que des renseignemens exacts sur les couleurs
du poisson qu’il a vu au sortir de l’eau. Briinnich parle
aussi de la daurade ; mais il n’en rapporte aucune particularité
INoiis trouvons donc la daurade citée par tous les auteurs
qui ont décrit des poissons" de ia lÆéditerraaée^iélle
l’est aussi dans ceux qui ont traité des poissons dé l'Océan.
Duhamel en parle plusieurs fois. Pennant la nomme parmi
ceux des côtes d’Angleterre ,'vet l’appelle gUt-hèad. Mais
MM. Donovan et Turton n’ont pas la daurade r ieur giït-
head est le sparus cëntrodontus, que nous avons vu communément
sur les. côtés de la Manche aux mois d’Aofit
et de Septembre. Il ne paraît pasv que la daurade s’avance
1. Noo. ad. nat. cufi, t. r f , p. îoo. — 2. Genèr., j». SS'»
plus loin vers le nord, car O thon Fabricius, Muller et les
autres auteurs de faimes boréales n’en parlent point.
Le corps de la dauradeestovalaire, plus élargi de l’avant que
de l’arrière, Sa hauteur fait à peu près le tiers de la longueur totale,
et l’épaisseur n’èst que des deux cinquièmes de la hauteur. Le museau
$si çbtnSj et renié par l’élargissement deS mâchoires.
L’oeil est de grandeur médiocre, et pjaeé .au liaut de la joue, à
ime .d-istj^e^ ôu hnut du njugeau de deux ibis Ia;k>ugueur du diamètre.
Le sous-orbitaire couvre tout le devant de la face. Il ne tache
quç la portion antérieur© du.î»axillai|çe^ Le préopercule est assez
grand, à limbe large et à bord postérieur un peu festonné. Dangle
est arrondi et légèrement strié. ,Læ éqailibs de la joue sont un peu
plus petites' que celles du corps?- -, .
L’opercule est étroit, presque.trois fois plus haut que .large,
intimement réuni aU soua-*opOEonle. Lés écailles qui les recouvrent,
, j s#pt plus grandes qüe telles dn préoperc^le. L’imeroperçtdesjest
plus .^Stinqt^ %gqué, bftaiüeux x i^, ne topebe pas à celui d® côté
.opposé qpanp fqs putes sont fermées.
La mâcjkrçr-g inféneurë;est: un peu plus fcqmie Ja supérieure.
Les lèvres, ,^ n t .içn,hc^. et peu grandes. Les maxillaire® formenSdeux
lames «gjnges, qui ^ c a c h e n t presque entièr^ântscms lë bord
antérieur du spus-orbitairè. Les intermaxillaires sont grès et surtout
fort-élargis? en arrière,-afin de pouvoir porter lès-dents grosses et
: rondes dont la igueule est pavée. La branche montante est forte et
I avancée entrée les osJ;du pez jusqu’à la hauteur des narines. La mâchoire
ènférieqye a aussi ses branches, fort élargies, pour donner
, appui a|ux nombreuses .mqlbresqu’elle doitporter.
ÿnlby a six incisives à chaque'mâchoiléyllrtes, crochues, conique
»,#1* péo émibs^SjLe^-dents tuberculeuses sont disposées sur
trois à l’inférieure- lés
i antérieures sont petites et arrondies. Dans le fond de la bouche il y
e n to u jo u r s au moins une, etfâou.vem deux, ovales, beaucoup
plus. grandes que les, autres. Leur plus long diamètre mesure quelquefois
quatre lignes, j