1 8 8 LIVRE SIXIÈME. SMROÏDsEâ.
Gette, espèce a des canines un peu plus profiojqcjfes que lespré-
cédentes; les autres^dents sont aussi fines sjtériSjaus - ôrJbitaMa est
assez large; les épines.de la dorsale sam'd e forcq. médiocre ■ les
derniers rayons mous des deux nageoires verticales sont un peu
plus alongés que les autres ; le troisième rayôn1 mou de la caudale
• se prolonge , en un filet aussi lông que le lobe auquel ofappartient.
Les nombres des rayons sont, comme dâns les précédens ,-
D. 10% A. 3fé.-
Les épines de l’anale sont ;très-faibles.
Ce poisson paraît avoir été rouget avee des bandes longitudinales,
jaunes sur le corps, sur la dorsale, sur l’anale, sur la ventrale. Le
bord supérieur de la caudale, ainsi que le filet, sont jaunes; un
"trait jaune va de l’oeil’ à l’angle anteriêtir fét*'supérieur du sous-
. orbitaire.
Il est très-bien figuré dans le recueil japonais que nOus
avons eu déjà occasion dèJëiter plusieurs fois1; et sotis le
même nom d'itbi-jori. Le pojssoiî y „est pèii?t|fdes^co!i-
leurs que nous venons d’indiquer, quatre' rubans longitudinaux
jaunes' sûr un fond rouge. G’-est sur çet|e|figure
que M. de Lacépède a établi son, spare chinois [ t. TV,
p. 4 6 ). U n e ^ u tre figure^ge troufejiaris rEncycïo|ié€ie
japonaise, où il est dit que ce poisson ne dépasse pas jin
pied.
L’individu que nous décrivons a dix poûeés de.long,
et le filet deux pouces.
X e D enté filamenteux.
(Dentex filamentosus, non.) -■
Le Musée royal des Pays-Bas possède un de ces dentés,
. dont le premier, rayon de la. dorsale s’alonge en. un,filament; grêle
et flexible, qui atteindrait jusqu’à la naissance de la.caudale. Le