nous apprend qu’à Messine on l’appelle vuoppa, et à Ga-
tane baîajola.
Aristote (1. IX, c. 3) a un ßa>% qu’il range 'parmi les poisr
sons qui vivent en troupes, et ce nom se retrouve dans
Oppien ; Nuraenius et Speusippe, dans; Athénée, te changent
en ßo?i£ et en ßoce£ 5-Pline conserve en latin lémom de
box (1. XXXII, c. n ) , ,ét sa ressemblance .avec celui de
bogue peut d’autant plus aisément, feire croire à l’ideptité
d’espèce, que rien dans ce' qui est xapportA dvrßajf, ne la
contrarie'. Quant au nom de /3o<w\J/- (&ooyuy)r que lui affecte
Rondelet et que Linnôeus lui a conservé, on iteivhit ni
d!Oùf il est tiré ni pourquoi il conviendrait à un .pafssoq
dont les yeux n’ont point une grandeur excessive^
Le corps du bogue est arrondi et àlongë. Sa hariteur est quatre
fois et deux tiers dans la longueur'totale. Le dds èstVé^>®,,Tei'lè
ventre aminci 5 l’épaisseur au-dessus des pectorales fait« près de là
moitié- de la hauteur.-. Le profil du xtos et eelüi du, 3veptre suivent
à une courbure égale, peu sensible à partir d.u bou^du. museau, qui
est gros et .obtus, jusqu’à là queuè, qui est étroite. La.'fcpgùqur de
la tête est un peu moindre que la hauteur du.corps? L’oeil-est rond.,
assez grand ; son diamètre ne fait pas tout-à-fàit le tiers dé la Rm.-
gueur de la, tête. Le premier sous-orbitaire est étroit, alorigé èt
* ediWàé obliquement au’-dessous de l’oeil. Il recOuvirè; qifântl la
bouche est fermée, non-seulement le maxillaire, -ratais ôricore'pres-
que tout l’intermaxillaire. Les autres pièces^sous-orbitaires forment
un large cercle autour_de l’oeil. La peau qui les revêt, .ainsi; que
celle du frönt , n’a-pas d’éçailles ; mais elle esç criblée par-un nombre
considérable de petits pores. Le limbe du.préopercule est-aussi
large qu,e sa surface écailleuse, qui n’a que trois rangées de petites
écailles. Son angle est grand et arrondi. L’opercule n’a dé largeur
que le quart^de la Mngùeùr de la tête, et sfe termine' par une pointe
courte et assez forte. Lé-bord membrafiejßfx est peu étendu, efca^Ee
sous l’os lui-même. Le sous-opercule et l’interopercule sont étroits^
Ces trois pièces jsont$#ëcotuvertès fortesnéc&illes.’ Les deux mâchbirlè|
fsont' d égale .longueur ; et la shgihieure ne peut presque pas
:-sé portevëèm avant hafissi f©ra^àafe de >la bouché' est-elle très-
pelrâé. La lèvre;supérieure n’est qu’un pédhbdunrelet charnu; l’in-
'férieuré^ès#:un -peu plü§'?kb>r‘ge!?La mâchoire supérieure,est garnie de
! vin êtd|2 ts, dispqsées^iîr luné seule rangée-, /toutes étroites,
, comprimées' d’avant ehà^irèrè>.feurhord est*tranchant, légèrement
^■^iii®,i%#evéneléàjtlëæ înféràeMrl|4.à&Vt' pointues, ien forme detrian-
/gl-ê^iwcSlfe^ ont le’BOrd^idéntelé!^leripsbase^un dénticule^ljqs
«fôW^qui forme une sôrte de pétit:; f t - a l ô à i . Chaque» dént -a en
'ft&ügl^ètun auîré taLoîi/assezlfôfcty par déq^'éb elle^s-’eàchassie et-s’ap-
'puie sUTpbWd’e la'-mâèh'oirelfwhV a'^euhèàdentj en arrière;,- y
Le surscapulaire'ésïj'.éfrfiît, très^aminci,set effié' sur tout le bord.
Il esC-'lfec«uVert par la'peau, "ëf fhïre des qèyei’tures nombreuses de
'pôàes plus petits'que ceux du&)htî<Xi
Les écaille»sur‘scapulaireS sont grandes, aunorirbre.de huit; elles
s<âvanWrit par, une lij(j§S|j oblique sur le 'front en- formant une large
bande adipeuse-, dont la 'bàsfe s’étend- en avant au-dessu% de l’opercule
ft et-'Oerfre unë plaque écailleuse composée; deiqwatrè,rangées.
•' ' t'L’épàrile m’a pas d’armure particulière. Les ©s en sorte larges
un peu mofoilësleh garnis d’éeàilles Semblables à celles du reste' du
corps.
La ^®c|Oral^;rattach;ée au-dessous ,xép,ond'à l ’angle
«llq est étroite,-alongée, et trous .lui comptoris dixrsept rayons.
Là dorsalè“'esU plus ëleVéeCênu avant qu’en arrière ÿ-ses':, épines sont
grêles et faiblës :o ii en compté quatorze, suivies; de quinze payons
mOUSË'-jr-'''
L’anale commence; vis-àï-vis du -'troisième rayon mou de la dorsale
Elle -a trois épines pltis courtes, mais plus fortes que celles
de fla'dorsalé.- Le nombre de ses rayons mous est de seize.
La caudale est fouychüe. Les ventrales, attàchées très-peu en.
arrière des ■ pectorales , sont de grandeur s,moyenne, et ont entrl
leurs bases une écaille large et pointue en fer de lance, et de chaque
coté une autre plus grêle et plus aiguë dans leur aisselle,
jj é. 6 f D. 14/15 ; A. 3/16 ; C. 1T; P. 1?;. V. 1/5.