L e DENTÉ ROUGE.
(Denteæ ruber, nob.) *
Il y a encore au Cabinet un petit denté, probablement
de la mer des Indes,
a six dents canines grêles et petites, et qui se distingue du précédent
par s^n sous-orbitaire étroit et àjongé. Les écailles^sp-nt
lisses ; les|pb$nbres ' des rayons lés mêmes : la caudale est' peu four-
cbue. •. : . ■ ■
MM. Lesson et Garnot nous ont rapporté un individu
de cette espèce, pris à Waigiou..
; II parait avoir été : r.oUge, sans aucune tache ni bandelette sur
les nageoires; >
La longueur est de six pouces environ.
L e Denses^ io lu.
( Denteæ tolu\- nOjb-,*),-
M. Leschenault nous a envoyé de la rade de "Pondichéry
trois espèces,: qu’il a regardée0comme mm ’s e u le ,
probablèment parce que les pêcheurs dis tin gübnt
pas entre elle’s , et qu’ils lés réuhisàent sous l e nom de
toulou-kandë, /
La première, dont nëùs avons le plus d’individus, a huit dents
antérieures, petites, rapprochées Lmhe-de l'autre, et’UncoKe"'assez
distinctes - celles de là mâchoire inférieure sont plus petites, ets.se
confondent avecvcelfesiqui suivent sur .les cotési Èe.îs@usr0rbitsdre
, est mince, étroit et alongé.,Les .écailles soht -médiocres;, finement,
ciliées sur leur bord p on en compte environ* cinquante, dansda
longueur. Les rayons "de la dorsale sont-faibles et alorigés- le huitième
et le neuvième sont les plus, hauts, et ils égalent’3es deux
tiers de la hauteur du 1co®ps..«Le lobe supérieur de la caudale est
prolongé. Le nombre des rayqns branchiostègeSj est de six, comme
dans nos autres dentés ; mais il faut fairei attention que dans toutes
ces espèces à dents: çapine'Sÿtrès-cq^Megae premier rayon "est1 court
et càe^’é'.soüs le second, de sorte qu’il est très-facile de n’en compter
que cinq. Les nambTres' s’ont Comme “dalis ‘lh plupart des autres,
» iPjSest^àMireÿ’^ *
& 6 $%!(%. 17 P. 15 j %{$$, ^
M. Leschenault nlhtsi dit qhèMM c o u le u i^ ^ rouge sur
le?dosié®i)lanchërsous lë^véntrfeilfèè pBissèn s^prend■afeon-
damment .péndai^ L t^ te lannéeT daps la rade. cfe Pondi-
chér^j^toifil l’y mange est'estimée. On en prend
aussi dans les éfangs salés:/.,'
' M®i 'Q!TOy^ti Gaimard p h 't^ tro u v e pette espèce "à la
Nq’uvelle-Guin^pondant leuri s ^ ln d voyagé. Leurs in-
dividps ont, dix pouces (Je long.
Le D-B]gàÉ‘ 'é'A]vi,BUsLi.
{Denteæ t k r h b u l u s S p a r i f f j à p o n i f u s , Bl., p f ,^ ^ , fîg, i .)
Lé’/sl^Pnd toulou-kahdé
Iffa lêifebpps plus haut plfepcourty le,museau,obtus, ,'le sOps^prbitaire
pljis haift que. |®ui du t o l u les» ijay»&|||pineux de la dorsale et
de l'anale plùsj»|igw|s, .plus'jaç&es. Les dénis s„ont fines.Itéré es:
La ÿ(Mëur; n^m^'ây@i®ét^|>üge sur le, GÔypS| etles nageoires ont
quelques teintes de jaunë.
^ £*駧| le même ^ p |® p jq u e Bloch a fait figpjpr ^sops le
ïhom à&spprus japonic^§ç|(pL â fig-uj^mais nous n’ens-
sions jamais p u nous en qopyai4fîïe ,, si M. Lichtçpstein ne
nops8ayaijt pas prêfç l’original piêjïîe de Bloph. La figuré
est tqëg — fautive xcàjr les^dents ,;S.ont trqp^ fqrtes, le sjduso.
rbi taire trop court et trop étroit ; .la? caudale n’est; pas.
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