M. Deppe dans le petit port de San-Matheo-al-Mar, près
d’Acapulco.
Le G erres rayé.
{Gerres lineatus> nob. j Smaris lineatus, Humb.)
M. de Humboldt a vu à Acapulco un serres dont il
donne une figure et une description dans le deuxième
volume de ses' Observations zoologiques (p. 185 et pl. 4 6 ,
fig. 2), sous les noms de moxarra et de smaris lineatus,
et qui se rapproche beaucoup des trois dont nous 'venons
de parler, qui eux-mêmes sont si-voisins les uns des,
•autres.
La proportion des rayons dorsaux y paraît^ Ja mêrne -que dans
l’espèce de Paitaj mais le deuxième de l’anale y est plus :gi^yad n et
l’auteur donne neuf rayons mous a cette nageoire. On y voit aussi
des lignes longitudinales grises, qui rappellent celles du gerres
Plumieri.
Il est donc probable que c’est une espèce particulière
Malheureusement la description »ajoute guère à ces; traits
que des caractères génériques; et M. de Humboldt n’ayant
pas rapporté le poisson, il est impossible, de vérifier jus-?-
qu’à quel point ces petites différences sont exacte^. Ce"
n’est donc que provisoirement que nous ^tisserons^ce
gerres dans notre catalogue..
Il se pêche dans la lagune de Colluco, que l’on dit être
d’eau douce; mais comme elle est peu éloignée de l^Éote,
M. de Humboldt soupçonne qu elle pourrait contenir de
l’eau saumâtre.
Ce poisson est fort recherché à Acapulco , à "cause du*
goût délicat de sa chair.
Nôtts-aŸfes déjà vu plus h a u t le nom d e mocharra
û ^p liqûé^ iiu 'a d n e au tre espèce de ce, genre.
Au r e s té , nôtis devons faire ïém a rq u é | q u e ces p re -
ifSe^àn O rien ta l se ressem b len t te lle -
gtêjnt, qu’à mo’ins ^ b lp si.v o ir en semb le, il se rait difficile
d e .re p o rte r çb aq u b -in d iv id u à la sienne.
L e ^ èrr'es ÙRÈtpÿV ®
(Gëfré'siàjr1èrià~, noh/; LabriiS o jen a , F o c sl.1)'
NoSrt-rois; pfemiêç^espèces de l’èüpàn Oriental ressem-
Ulepti àux^fpis premières d®> l’Océan Atlantique par la
ha.ùt||ur de leur,Jcqvps, rbien que lcua-sj aiguillons soient
plus faib l^ ;c e lle ; dont-.nôus^r allons parler;n^t que l’on
qonnâlt à ; l’I^#ide-hraffi-éê sous , le nom de breton, est
enipré/iplus, .complètement Semblable à l’aprion pour
lves[fôrmesfp'>!
n^e^étïùn» générales, celles1 de*Ses aiguillons sont les mêmes,’
i est nôits né pouvons y remarquer d ’autiéS différences que celles
- des couleurs, qui disparaissent même , après la mort.
- Sa hauteur ést tout-près d e quatre fois dans sa longueur. Le
deuxièr&e aiguillon' de sa ;dpr,sale a moitié de la hauteur du
cprpsj, et sa largeur est douze fois dams sa hauteur. Le deuxième
aiguillon de tfajiale^est aussi grq|| mais de moitié plus court, et
ne dépassé pas le troisième. Le profil,est légèrement concave. Le
- , diamètre dé l’cfâil' est d’un peu moins ,du tiers de la longueur de
la- tète. Il n’y à dé dentelure à aucun dès- os de la tête.—
Tout-lé poissoh est argenté, avec dés bandes longitudinales interrompues,
et qui forment ainsi des taches plutôt que des lignes.
1. Spare brUon, Lacép. ; Labre long-museau, id. ; Labre oyène, id. ; Smaris ojena,
Rupp., pl: 5, fig, 2 f Sparus erythrurus, Bl., pl. 261.