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 derniers  tiers,  et  ses  lobes  ont- le  einquiërdfei de  la  longueur  du  
 poisson  :  elle  est  robuste  comme  dans  leS '-s'combres •  mais  ses  
 petits  rayons  ne  sont  pas  aussi  grands  à  proportion. : Les  grands  
 sont, comme d’ordinaire, au  nombre de dix-sept. 
 Je  compte, environ  soixante-quinze  écailles  de Uouïe  à  la -caudale, 
   et  vingt-quatre  ou  vingt-cinq  de  la  dorsale  aux  ventrales,  
 toutes  lisses e t à bords  extérieurs  entiers, mais  dont le  bord  radical  
 a- six %fënélures.  La ligne  latérale  occupe  le tiers  supérieur  de  
 la  hauteur, et  demeure  à pen.prè& parallèle au  dos ;  les  légères.élc-•  
 vipes  linéaires  qui la. forment  sont.presque  côhtinues. ,Il ne  paraît  
 pas  qu’il y ait  d’éçailles  sur lés  nigeoires,  exeeptgde  pétites  entre  
 les  rayons  de  la  caudale. 
 Selon  Commerson ,  qui  a  décrit l’espèce  sur le frais, la  couleur  
 générale d e là   tête et du corps ësTun brun bleuâtre;-cIMifue;écaille  
 étant  bleuâtre  et ayant le bord brun.  La  ddfsâfe  e t l’anale ( sont -un  
 peu  jaunâtres, les pectorales  rougeâtres,  les  ÿèiitraleS jaunâtrekau  
 milieu et  bleuâtres  aux bords ;  la caudale  d’un  bleu  noirâtre-,  
 dée  d’un  jaunâtre  qui . fire  au  safran.  L’iris  est  argenté^ et u%peu  
 - ydoré vers  le  haut.  Dans  le sec. on ^oit  un  trait  longitudinal,  plus  
 clair  sur le milieu  de chaque  écaille,  ce  qui-forme  désalignés*longitudinales  
 sur  ïé   dosr et  sur  les  flancs. 
 Sa taille est de quinze pouces  au   à  peu  près. 
 On le p rend, mais rarement, entre Tes rochesrdlèJ.^e!nttee  
 du  Port-Louis f  risIe-de-France?j  et  il  passp  pour  un  des  
 bons poissons de  cette mer.  L’individu observé paÈ>Gom-  
 merson  avait  été  péché  au mois: de  Janvier. 
 On  trouve  une  figure  passable  de  ce  premier àphfêïreus  
 dans  le  recueil deVlaming  (n.° i 36)  s o c le s  noms  de fou-  
 tak ou de foor. Yalentyn  la  copiée^ mais  peu  exactement  
 (n-° 129)? et l’a  intitulée ikan-fôetac oufoéu^c-vis'èh. C’est,  
 dit-il, un poisson  ferme  et  de  b-on ;goût, et il  le compare  
 à  la  perche.