son. Il ne parle pas de la longueur du troisième rayon,
caractère saillant, qui l’aurait sans doùte frappé, si son
poisson avait eu ce rayon prolongé.
Dans sa seconde édition (p. 35-8) il reproduit ce ravélla
dans le genre des daurades ; il ne le donne plus qu’avec
doute pour synonyme du sparus hurta, et ne- c'opie plus
la phrase de Lînnæus. Il né change rien à la description
des,.couleurs ni au nombre des7, rayons.^
Ge_ poisson, qui est d e passage sur les côtes, de Ni-cë,
apparaît au printemps*
Des Pagres éirangersti
L e P agre d ’E h r e n b e r g . -v t
( P â g r u s 1 E h rè r i b e rg ii -, ■ n6ji. ):,
IPexiste sur les côtes Orientales de là Méditerranéutun
pagre remarquable par le prolongement àè quelque1
épineux de sa dorsale, à compter du troisième. Il avait été
probablement vu par Forskal, qui le,confondit aveciipe
èspèce voisiné de la mèr Rouge, son sparus spirdfer. M.
Geoffroy en.rapporta quelques indiyidus de petite taille5
mais c’est Mi Ehrenberg qui a le premier fait attention ^
la différence qui existe entre ces" deux poissons;\et qui
consiste .principalement
en ce que les deux épines libres en avant de la dorsale sont très-
apparentes, tandis que dans le spinifet la première est. si courte
qu elle dépasse à peine les écailles. Outre ’cette différence de gran-
' deur des deux premiers rayons épineux, le,pagre d’Ehfenberg a le
corps à peu près semblable au pagre commun. Le premier et le se-
*n«'èansd, rayiOBide la dorsale sôî&ï forts'^t oourts,; quoiqu'ils dépassent
i^fe.s écailles ’duIdosS Jtetroisième r&yOndèk» prolongé en -filet et sa
longueur.fait à-peu près les te©isi.fua)rtside?k:haut,eur du, Corps", et
•.. qnand il est. abaissé, il atteint au- premier rayon mou. de lai nageoire.
Le quatrième- est- aussi proloiEtgé'ÿ-mais il n’a de hauteur que'des deux
-‘f|ûejÈs )du. précédent. Le cinquième, est ehed»- un peu'plus eçùrt.
Les ,q^i^s^|y©nt»Xqpto'épi*ïeUx, pointus,*sans être
0,1-.prolongés en une pointsnaolfeet flexiblei h. f a -dix rayons bious.
Les au#esÆageëi0^%ri|é#ë‘Ut rien dfeparticüjl|%rÈIkynonï]hres sont :
. > h (,s deTll-'.Wrïlfu/es^^Ru’r Wux jàifge'es ^^losjîle d'e/rière lés
' irit#aw^Wnt 'grénu^fiefft plMIIIs. ‘ *
^ A ë ^ ‘ coniploUs et
f«b^-sj^pffi^ajn s la b^uteqr. ;
^l'Cgtêfe^èce^a ^e^eq^ps d’un, beai| r cji^e^ de dos,
<î7 ffie Ltligne l.Ue;a]ev dfe faéh^ Mèui à
..éKorshal d it q u ’à* D a m i e t l e ^ y ’a. un. p@iss.tn n om m é p a r
fos^piecheurs arabes q id jâ d j o u d id ja d j- e L b âU r (,p©ulé
d e tia e r^ ; ctHëbmme il le, rénnit|và( son -spinifer^ nous avons'
lie n ,âe .ctôire q u e c fe a rF e sp è c d actuelle q u ’il a v o u lu indiquer.*
L e Pagru'^pinifère.
X P a ^h i f sp i^ ^ e r , nob.-
ü îÇ e ttç espèpG v ien t d e la mer R @ ^ ;e ü e * s’kvance dan s
la mpp., des ,,. mais n,ç $e£ trouveras*. dans la M éd iterrahéè^
ffo'rskal l’a d é crite sous lé n om d e sp a ru s spinifer.
MM. Eh^enbergs, fo n t ra p p o rté e d e la m e r
Roùge ,^ct M%X e ^ h e n a u lt en^.; enyoyé.d'efbeaux in d iv id u s
de la ra d e ,d e Po n d ich éry . _
Son cOTps èst unpeu plus élfevéde'fa nuque que dans le précédent.
Les rayons de sa dorsale soht moins hauts. Le premier est à peine