CHAP. ï i . d a u r a d e s . 59
CHAPITRE IL
Des Daurades ( Ch rysophrys, nob.).
Les dauraçUkse distinguent des sargues par leurs dents
inç^iyesL qui, au liS .cFê'tre tranchantes, sont coniques
et au nombre de quatre qm de six a rn aq u e mâchoire, et
^ ^ i n agres parieurs molaires, qui .'sont ad'moinssur trois
m n ||e s , t a n d i s , l e s pagrés ne les, ont que sur deux.
m\dairps^nt pour la plupart arrondies comme celles
d e f satgue| e« pagres; quelquefois seulement les antërieura
prennent unë forrüe.co nique, et dans quelques
esp e.^s do n r nd^^iVÔns pu suivre la dentition, à différens
âges 'nou^ayons, Reconnu que ,1a forme et la grandeur
de celles qui sertit arrondies* changent a mesure
quelles ^ ' ^ u c c è d e n t \ q u a un certain âge des dents
rondes ^nt^ÿfjmplaÆéel par des'’dents'plus grandes et
ovales. Le nombre plus considérable de ces molaires a
nécessité une plus grande épaisseur d e S ^ des mâchoires,
<& qui â ^ y jd u le museau des^daurades plus gros et plus
élargi que celui des sàrgues et dés autres sparoïdes à dents
r o n f e Leur membrane branchiostège porte six rayons
qn dp pîlis oue dans sargues ; pour tout le reste les
formes des deux genres'sont à peu près les mêmes.
Les esp,|||s de daurades sont nombreuses et répandues
dans toutes les .méÿs. La Méditerranée en produit deux, 1
1. On peut consulter sur ces dents et leur succession les figures de la planche i63.
Bloch donne (pl. 74) les mâchoires d’une daurade adulte comme étant celles da
l’anarrhichas.':