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de la dorsale, deux taches nacrées brillantes ; Tune sous le huitième
rayon épineux, l’autre sous le cinquième rayon moii. 3g
Cette espèce ne paraît pas dépasser cinq pouces.
Page 185 , après l’article du serran h_ jouès: riuës, ajoutez :
, L e S e r r a n f i l a m e n t e u x .
| Serranus filamentosüs,' nob. )•
M. Gaimard a pris à Saint-Denis de Die Bourbon un
serran d’un aspect tout semblable à quelques-uns çle nos
sparoïde^, et principalement à nos apbareus“;
mais la présence des dents au palais et au vomer/les- dents fortes
et crdchüès des'deux mâchoires-/les dentelures du préopercule, -les
épines de l’opercule^ et une dorsale unique’,* forment uh ensemble
de caractères qui placent ne poisson dans le genre, si nombreuxdes
serran s, et parmi eux il appartient à. notre première division^ car
il n’a pas, comme les barbiers, ou les mgrgnas,J4des^caillës^isu^'l(js
mâchoires. Les mâchoires sont r é ouvertes d’une peau lèse, criblée
de petits pores sous'la mâêËoir^rafeMèlire, ainsi que celle
qui reeoiïvre le front, le,sous-orbitaire et-Je lÉjibe du,pxéo,percule.
Le cpjps est alongé cqmmecéluiÿm smvzntts cabrilla.
du dos et celui du ventre suivent deux courbastfégulièfes' semblables.
La hauteur du corps n | s | ’pa's tout-à-fait le quart !'Se' la,
longueur totale. L’épaisseur fait à peu près la-moitié de ;la hauteur.
L’cèii est grand, le front large et aplati, un peu .çrejax à -lioc,cip.nt-
les dents, en velours, très-fin aux mâdhodfc§so®t au palais, avec les
dentelures du bord montant du préopercule, sont très-fines j, celles
de l’angle, qui est arrondi, sont plus fortes. Il y a -deux épines
plates à l’opercule. La dorsale* est peu élevée,, égale-. Le dgçiper
Tayon mou,ainsi qqe délui de l’anale, se prolonge enffiletjduf double
plus long que le rayon précédent. La caudale, est très-profondément
fourchue.
D. 10/11 j A. 3/8 j G. 1%P. 16/ Y; 1/5. |
ET CORRECTIONS* 383
: €es.: nombres soht-plutôt ceux; des mésopïdons que ceux des
. :. serrans ; mais! les -épines de l’opercule sont trop’ marquées pour les
; v»placer parmi les premiers. Les écailles sont médiocres, âpres à leur
; »bord. La ligne latérale est fortement marquée. Le dos est rouge de
cuivre des taches petites, triangulaires et purpurines dans
FangjLé:de chaque écaille ; le-rouge du dos descend, s’affaiblit sur
; ‘{les flancs/le'è se perd-sur Targêifté du ventre, qui !êst pur- et très-
. -'brillant. -La dorsale tétait -violette, avec ‘des taches jaunes à la hase
de la membrane entre chaque rayon. L’anale paraît avoir, .'été, violette*,
et Fes' autreswnâgeoires •roiasgèâtres. ■ :
. 'Gè, pDÏSsoh 'a ijsrlsîîd’onze ipôueesi
L a même, es.pèce-^se-’l.itrp jt^ ^ s tir le s cotéS d e T ls le -d e -
F ra n é e .
1 JLe Serran 4 bandes transverses.
T h é o d o r e D e lise a enÉ okfe d e r i s l e - d e -F r a n |f c a u .
K â b in e t d u R o i ^ ^ fn ,dm ;.ëUe o s |||g p ! d e'jsàt apd, n o n irioins
ipma<rquable que la pféeéd&ntç,,-
; et qui a.de m ê n a e :|^ mâ<d|pires nues™ car; il ne faut pas prendre
H po.ùr jâ'e'Srécailles les stries nombreuses« et obliques qui sont tracées
sur Ïa-Snâchoife in fer 1 eürerTLe corps! cfè bette ésjpéce-est asséziéleye.
Sa.i®jl'Mi6»'(‘sL'çoiitenue iroiydoTsS cl'deux tièjs'dânf la longueur
r- -thialk La’ fehùdbe 'est â^SÉ-fendue, et pourtuelde dents fortes et
r « eŸtbfees^ sUfip*b*premier rang ;• par derrière if fa Soufre ^rangée de
• -dents fines, parmi lesquelles eh®‘slfni'i'd’c^^zbpirtes :• les dents du
yomièft et" ‘d#- |ldâtiîlÉ|pônt' fines,« -ét sur un^ bande très-étroite;
Loeil' éstfgrand jTpïafié* sUr lë^jfiàpb de^fa j à une - distance 'd u
bout dufc n!iusêàtif^âle‘à sein diamëtfge, ’qui est leJ'tierS'de ladon-
gueur de la té t^ p é s • detffehfr-ës du bord vertical <dli préopercule
R îsoni^ès-fines■; célles de^l’a n g ld ^ -d u bord horizontal sont fortes
et tresMfsiitbles. L’o p e rc u lé e termine par un effort e pointe- Ie-sous-
? > d^e^ûle^t^Ëa'pÂt, et a une profonde* échancrure vers le bas. Le