260 LIVRE SIXÏÈMEÇj&F»WDES.
contre l’autre tout autour de la bouche, dilatées chacune^
à leur base postérieure et sur un seul rang, en un talën
alongé, qui augmente leur appui sur les mâchoires et leur
donne plus de solidité; Les Bogues * vivent *de plantes marines
; aussi leur canal intestinal est-il fort long : ils p ’pnt
cependant que peu d’appendice#>autour du pylore.vN&us
n e possédons que deux espècer'étrangètes dan^ië^i^eÜTe :
les .deux de nos,-mers jsont bien connues e t depmssjbng-
temps célébrés, à cause de la beauté de leurs^couleurs,
et parce , que l’une d’elles-'est un aliment sain et- agréablei
L e BoÀj'EvgôMMUN. -
{Box vùlgaris, nob. y Sparus boops3 Lirin.)
- Le bogue est unpoisson -commun .dans toute -la MédL
terranée. Il emest parvenu ausCabinet du Roi' de nom?
breux échantillons' envoyés de^ Toulon par Mnfe duc : de
Rivoli, de Nice par M. Laurillard, dé Napjfeésfëï'de Qêmçs
par M. Savigny 'dm S icill^ar- ;M. BibroiK,^ de>iC®ns;e- par
M. Payramdeâu, d’Iv»ekpar M. de Laroche. Il habité -aussi
dans le lacîjde Biserte,,et les*individus ,qui y, onlsé&â;.pris
par M." Marcesçhaux .-sont les plus'grands que nous âyons
examinés.- On ne le trouve^pas sur noncotés septentrionales
de TOcéan; mais nous le * vpyons- isavaueex vers le
Midi; ainsi M. d’Orbigny la prisià Tënériffe, et MM. Kuhl
et Van' Hasselt l’ont- euvoyéuje Madère, au. Musée royal
d e s Pays-Bas. Gôrnide le cite même parmides poisons de
la note de Galice.
Comme le bogue est abondant, qu’il brille de couleurs
très-vives, et que. sa_chair.est saine, et de^bon goût, il ai
été remarqué de tout temps, et lés; auteurs, qui ont parlé
i x; - b:ô’g;î^ / ï v ï j. 264
des poissons de la M éd ite rran é e , Salviani ex cepte, en o n t
laissé de bo n n e s figures e t des d e scriptions assez exactes.
L e dessin de Bélon 1 est très-re co n n aissab le. R o n d e le t
a*j|>ûte;q-uef^Ûè^Étails 'û fe e u ^ q ù e ;fo u rn it Bélon ; .sa figure
est un peuiiplusi.teb-rxèu^^li vons" encore une
aûtre.p o rig in a le , plus gr-andn £ laite dânSd ouyrage
de Gesner-^p. l 5/ * - i*
. W illu g h b ^ p . Rannehuuqÿâ^riptiom faite
d’âplës$n âtured;'<danSidfflqtuiïyfô pei-Utf uleurs. les
plus^rillantt^.. fSé&ts sur l’arti^erd®«ee.|fauteur ql^û^flpdi
iÉétkbliîïk©riftisy»'a/?M^' ’Imeis utrincjue. qua^u^p^ureis,< aç ar-
g en tii^ iongitudinalib^iparxallelis, d°JÛ LinnæuS. a'/fajl
s on sp anus. baopsà Lilnn^^^èjrlüiid^nne/que/ l^M>édh$f-r
r^péemour p^trigi, i ^ jCtesi, Gpielin^qni^V^j^i^^^/Qft ^ ”
bitKairnment Japon.; en quoi il a
La®éàèdei,^M^h-t4’r^fïi § | | £« wj a ,r' >is r.
n .Brunnicter.? qui cMé le bogue-parmiî^vppis^ps dë^Mûr-
seillé ) â^^hûrfiè une ehrèum^lS disant qû^$t#^8tjçs rayons
.iw-xl‘R,;d b ^ a l# fb h t mous.
Ihihamel l’a aussi ? r ê s -m ^ ;® n u u ^ J ^ dïgurèeàt des
p lu s 5 \ ^ l l iM i vj -,'c*u| -11
Enfiu^Lne4p a r t ^
Bloch, et, n’p t. indiqué dauklW^ystème..pôéïhume, que
d’après .-Gmeliiirl^aveeiï 4-additioü de nombres fc j^ j^ ^ tïs
tout-à-fait dauti«fsi fi
Les nOms vulgaires du bogu'è^vârientipeu. ^est-le^ boga
désrProVéiïêkux, dJéJs péthêiirs des cotes'deJ'Galiçéfet d Ivi-
<fa ; % 'Nicé^li i^ nomme b ^ ë ^ ^V oG b a à Venise-, selon
ïCdûdeïet, ”ô'u. bobbasÉIon M. <fefjMar|^W‘M. Bafihesque
1. De aquat., ps^aljaæ — Rondelet; .ffisc., -p.^Jo.,