',. L e D enté de Maroc. ,
{Denteo^THa^occünûs, 'ftob'. )' ‘ ’
IÇous avons trouve parmi les.».poissons du cabinet ,de
Bloeh «ne belle espèce de denté des cotes d’Afriqueyt,pSès
de Maroc, dont cet idhîtyofogiste n’a pas profité.
Ce denté ressemble davantage au inaeropblalme qu'au yulgaire.
Il a le mrps rayçqurcL, fW l plus -grancfque celui du.vulgaire,
niais plus petit, que.celuidu macrophtakne, cequi a laissé pliiSÿde
place pour le sous-orbitaire, qui est en effet plus haut que dans le»
«aacropht^line. Les panines. sont grandes. ,La joue est rpcoi^yerle.-en
entier a’écailles j il-.-y.pn a même sur le limbe du préopercule. dLe
Tsous^Orbitaire et l’espicé entre les yeux sont nus. Ltete épines ae la
dorsale sont hauttes et fortes. La caudale seulement éè'H’ancif'ée.
p. î||q .o u J^ ^A . wSSJfficK 15,;-.V .S ^
Ce poisson , était' d'une couleur uniforme $ car- où ne- vqitHles
, tracés d'aucunes bandes, ni tâches. L’i^dh^u-qpn M. Lichtenstein
a hien. voulu nous prêter, a près de neufipoupes.:
L e D enté 4 9 raijbs d’arçen^.
j?| (Dent&x ürgyrozQtia, nob:-f'
* Lès mers du cap de Bonnè-Æspérançe nourrissent un
second denté, à sous-orbitaire ’4lèngé^comme%}ipacropli-
talme, qui en diffère cependant plus que le denté dê roche
Été s’éloigne de nôtre denlïë érdî«#¥et"N^dûS- ent RVèÉas^u
connaissance paiK lès coflècdcms que feu Mi DèMhotïei à*
faites daDS cétte contrée p’éjfepuis ,'Mm . Lejsgon , Garnot,
Raynaud, Quoy et Gaimard nous en ont/ rapporté-beaucoup
d’individus.
Ce denté est reconnaissable à .sa formeplongée, tet à ses quatre
«canines fortes et crochues à chaque mâchoire : les côtés des mâchoires
en portent d’autres, plus faibles et moins crochues ^derrière
desquelles il y a une bande étroite de très-fines dents Aerrées
en velours*'
Le Imite entier du préeperomk est ,eowtet d’écailles. Les rayons
épineux de la dorsale et de l’anale sont plus faibles que dan6 le
macrophtalme. Les écaiHes sont plus grandes, plus minces, et leur
bord est lisse. D’ailleurs la surface de chaque écaille est striée comme
dans le macrophtalme.
Les nombres des rayons, sojrrf;:/
' D. 12/9; A. 3/8; C. I l; P. 13; 1/5..
Le cprpë est d’un beau rouge vif, qui passe am mafic d%fgéht
sur le ventre. On compte cinq à six jbandesllongitudinales blanches,
à reflets,doré$ et argentés. La ligne latérale se détache en brun, sur
ce "fond brillçite Xa tête est plus pâle que le’ bôrps. L’operqulp, le
limbe du préop'ercule" et le teus-orbitaire 'reflètent l'éclal le plus
vif d’argent poli' Xa^dorsàle esiflpbséê, bordée de noirâtre 5 là pofr-
tion molle est plus vive.« L'anale est rose, et ses rayons sont orangés.
La;cawdà*ié est beaucoup plus- colorée que l’anale. Les pecitor-
raies tsoiit rouges, et les ventrales orangées.
grapds individu«^ ^ont-Jjçmgs de seizp pouces,.
L’est(Màc est long, étroit, terminé en,pointe -, ses parois sont
é|>afèsê§V ef siüolHfriéeA' à l ’intérieur de rides nombreuses, petite^ et
dio:|;eWdànW'’tJt)oe 'lésv ’siens.’ Lahrantehe* montante naît peu eri arrière
du diaphragme. Il y aqüâttè appéhdfees1 coecales : ’le "duEdé-
fniim’test tf ë s 4 a r^ l’intestin se éétr^Oït ensuite, -et Vé. rend à l’anus
après s être replie déüx idis. ' 1
La Vessie* aérienne est Wes^^rande • elle1 océûfeé fou't le haut de
l’abdotoarëti'^ depuis lie crâne jusqu’au premier iriterépineux de l’anale,
sur lequel elle s’appuie,‘tet qu’elle déjMse aprèS s'être aivisée
en deux lon'guèè cÔrnés<grêles, çomqùbs, terminées par une pointe
tffefinèi Sa membéanetfibreuse est blanche, sans reflets métalliques.
Sa tunique membradeuse est très-fine, et les corps rouges forment