CHAPITRE 'VIL
Des Léthrinus (^Léthrinus, nob. ).' n
Nous avons formé un genre de certains sparoïdes qui
ont un caractère facile à saisir dans Je au de la plus grande
portion de leur tête. L’opercule et le sous-opercule seuls
sont couverts d’écailles 5 les autres parties de la faceV;.de-
puis l’extrémité du museau jusqu’à la nuque, le^ joues,
la mâchoire inférieure , n’ont qu’une peau sans écailles,
épaisse et, presque toujours criblée/d’une infinité de posés.
Ces poissons tiennent de près aux dentés;, mais outre le
nu de la tête , la forme de leurs dents latérites les en dis-*
tingue. Ils ont bien, comme les dentés,".quatre ou six incisives
pointuesv souvent crochu#;, et derrièreelles une
bande étroite de défit» en velours ra^; mais sur les cotés
de la bouche, vers l’arrière,, les-- dents; sont le plus souvent
tuberculeuses et arrondies^fit comme ces dents sont
toujours sur une seule rangée, on ne peut confondre les
poissons de ce.genre avec les autres sparoides à molaires
rondes, qui ont d’ailleurs tout le préopercufe écailleux.
Nos léthrinus ont un estomac médiocre, à parois mificës';
un canal intestinal peu alongé, plié deux fois, sur lui-
même , deux ou trois cæcums très - courts , une vessie
aérienne ample , dont la membrane fibrfiu|||donne.files
attaches aux côtes, ce qui ne la rend cependant pas.lobée
comme celle des sciénoïdes. Leurs lèvres sont épaisses,
charnues, plisséès et papilleuses comme celles desfilabres;
mais la présence des cæcums au pylore les en distingue.
On trouvé ffiaême un .'assqz1 grand nombre d’espèôes dont
la bouché1 é^lês phaiyngieçnsi ont en dedans de nombreuses
p.in^ ïc IB omnie un^cnref^^p labfordês que nous avons
nommé Ifi.cJmalaymes^ màis^cenx^S ont lanterne „eç^illeuse
; une anatomie
, ' 3jpu& les pofisfins, du génie/qui noué occupé,'se nourrissent
de > coquillages, qu’ils pmwntjüffaGileinent briser
avec i lëurs, dents arropdiesfiH
Afieufi" ichtyologisste^fi’avait' finçore Lait attention à ce
caractfirndeda joue nuè, et I^pêtit nombre d’espèces qui
ayaïênWéié observées ayant ndus^ avaient été placées-a^ssez
arbitrairement dans divers- genegs« IRorsbal enfibserya dèux
sur lesélcôtes de la mer ■) Rc^§é^$1 et les rangea parmi lies
sciènesi(Æcfie/uz nebidma ; scioena mahsena)ry Fors ter en
avait* une. dont il a-fait un spare (sp.arus miriiqtus) ; Bloch,
qui enr a>qmbliê ila description * dans son édition donnée
pafi Schneider; 'l’a laisséd parmi sfis3î%âl;ls,. et il a donné
drans le même gtemie tan autre’ léthrinus, de sa collection
(sparus chcerprhynckus):>T^nde Lacépède enfin, en trouvant
un dans le ;Gabi®se.fiidu Roi, la classé parmi s# '-lîéÊ
dians '{bodiahûs lutjan). <2Spus avfins,réuni tofis,€®spéisfr
sons,'fit)nousï en ajoutons beaucoup d’autres; de sorte
que*; le nombrecdes léthrinus connus est'maintenant très-
cotafiidérable. Aucun d’éhx. n’habite nos iners européennes»
efïMine! afin trouve.* qu’un seul dans LÀtlantiqfie; tous lfié
autres viennent des mers de l’Inde. Ndus les feronseon-
naître après vàyoin décrit l’.especl! de l’Atlantique,, comuie
étant la plus proefie ^ .p o u s , et cej^qnq l’on pourra, se
procure^ plus facilement dansées tr.ayprséqs.si fréquentes
de nos côtes à qellesi de l’Amérique méridionale. C’est
d’elle que nous avons les plus tgrkuds ^individus.