geurs récens ne l’ont rapporté d’aucqp parage - de la mer
Pacifique.
Nous avons déjà dit, en parlant du mésoprion bucca-
nella, que Bloch avait altéré un dessin de è'ë*mésoprion
fait aux Antilles par le père Plumier, poür rendre' le^carac-
tères propres au pagel. Ainsi la planche 274 de; cet ouvrage
ne peut être citée éomme appartenant à celte espèbënLes
dents même que Bloch a ajoutées sont celles du pagre. En
revanche il ne serait pas impossible que Celles qui sont
représentées sur là planche 267. avec le centrodonte^sious
le nom commun et-faux de spams pagrùs, ne fussent celles
d’un pagel; mais le dessin est si peu Correct,'; qu’il est difficile
de porter un jugement assuré sur eé's figures.
Duhamel1 entre dans très-peu de détails sur<le pagel,
et n’en donne pas de figure.
_ Le poisson auquel Gornide (p. 4o^applique le. nom jde
sparus erjthrinus n’est pas le page! commun, mais bien
le rousseau ou pagellus centrodontus, et i l n ’est pas^faoile
de déterminer s’il a'connu le vrai"pagel.
Briinnich.est beaucoup plus clair. Son sparus erjthrinus
est bien certainement notre pagél; mais oh-ypit qu’il a
confondu avec cette espèce des individus de celle■ du
centrodontus.
M. Risso. (p. 240) donne dans sa première - édition une
courte description du pagel;* mais il y copie sans-aucune
critique la phrase inexacte de Linnæus, et cite la figure
mensongère de Bloch. Dans la seconde édition :(p- 3 6 1)
M. Risso caractérise mieux ce poisson; mais il cite, probablement
par une faute d’impression, bu planche 2:71, que
1. Pêches, sect. IV, c. II, p. 29.
Bloch donne pour le sparailion, et qui n’y ressemble en
-rien, qui mêmè^siTon s’en rapportait aux dents figurées
%;coté; .serait une daurade que Mous me connaissons pas
(riotre chrjsophrjs annularis-, voyez' ci-dessus page 102).
; ^e P?Sel a h.iCOïps ovale ; alongé, assez comprimé, un peu rétréci
vers la queue.
< - U» individu qui npus est venu, de la Rochelle , la hauteur,
'■ a y é rq it des peçtqjç4 es,:est; égale au tiersde la longueur du corps,
ïés Ceux/quejU.oUs^ayqns reçus de la Méditerranée sont un peu moins
|§j^ejrésj mais nou_s, croyons^ que cette légère différence tient à l’âge,
y La-,nuque feg|. hapte. Le profil descend en ligne droite, un peu
oblique, Vers le museau, qui est pointu comparativement.
L’oeil „est grand, arrondi, au milieu delà distance entre le bout
; « du museau et l’épaule. Le sous-orbitaire est grand. Son bord aminci
tÉlÊfehe le maxillaire quand la bouche est fermée. Àu-devant de l’oeil
, on trouve les depx ouvertures d e ,la narine, dont l’antérieure est
la plus petite.
f -Le, prçpp^rçule est^grand ;etÿçouvre presque toute la joue. Le
bord^montant est rectiligne et presque vertical L’autre bord s’in-
sS&çfe un Peu vers h bas de l’angle de h mâchoire inférieure- de
qpe l’angle formé par ces deux bords ést un peu plus ouvert
: cEuun angle ,droit Le limbe est large, irrégulièrement strié, èt la
peau qui lè recouvre est percée d’une multitude de petits pores.
L’opercule est étroit, haut Le bord membraneux est peu large.
Lé sons-opercule est confondu dans le frais avec l’opercule. L’in-
\ teropércule est alongé et arqué. Le fiers antérieur de cet os est recouvert
par une peau sans écaille, sillonnée de nombreuses stries.
La bouche n’est presque pas prOtractile. La mâchoire inférieure
; dépasse tant soit: peu la supérieure. Les lèyçes sont charnues, assez
^épaisses.
Des dents en cardes très-fines garnissent l’extrémité des deux
mâchoires.. Celles du rang externe sont un peu plus fortes. On en
compte neuf, ou dix de chaque côté. En arrière,des dents en cardes
on en voit quelques-unes qui commencent à s’arrondir en Délits
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