planche 44 de l’atlas zoMogiqué de là Relation du voyage
de M. Freycinet,
f a le corps pu peu^plus haut qfie lès précédentes'; le front plus
' ' étroit , mais çohvéxe; le museau plus* .pointu ; l’oeil plus petit ƒ le
sous-orbitaire plus haut, plus-éehaiioré, .un peu plus ridé-à la sur-*,
face. Le limbe du prédperfcuîe -est assez fortement ridé et manque
d’écaillés; mais soù bord n ’a aucune dentelure/ Les mâchoïrës* sqnt
d ’égale longueur. Il y a six dents" ïnoisives médiocres à l’extrémité
de la mâchoiré supérieure : Tes latérales sont plus fortes , et "belles
de la mâchoire inférieure sont plus petites ^ ëic’èpté'lés deux externes,
qui sont au contraire plus grosses ét'îfirt^ées eh dehors.
Derrière les incisives est une bandé de dents’ eh- cardés- fines', mais
plus fortes cependant) que celles de l’espèce précédente. 'Les" dents
dû bord latéral de la mâchoire inférieure sont dirigées en arrière
et plps grosses, plus-pointues que celles d’en haut. Par les nagepires»
ce pentapode ressemblé aux précédons, et les nomhies dq-se^iay^Diis^
sont; les mêmes. Ses écailles'non t plus petites: il y en a ^y t noins
cinquante-six dans la longueur, toutes'fihéniënt dèrit'éleës. L échlle’
pbintue de l’aisseile des ventrales est dans cette espèce^plus petitt^
que dans les autres. Le dcxs/pgsraft gris, rayé' longitudinalement de
lignes plus foncées. Les flancs et le ventre’'sont blancshukgés dé
brun, et ces deux couleurs spnt séparées par ia bandelette noire
qui part de l’extrémité du musëàu, traverse l’oeiï,i sinïléqhit tjës-
légèrement au-dessus- de la pectorale,; et traverse la ligne.latérale,
pour se terminer siji|le haut de la queue. Cette rarçe est bordée de
deux traits argentés assez brillans, l’un au-dessus, l’autre au-dessous.
Les nageoires nous’paraissent grises,ou blanchâtres; elles n’offrent
ïë ’V0tifge daueunes t â f iS s f ^
L’individu est long dè sept pouces, p
L e P en ta pod e gris. .
(Peritapus iris* nob.) y
Cette especfê?, que MM. Quoy et Gaimard paraissent
â^oîr régardéi ^comme une yafiétafrde la précédente, s’en
distingue
par u n plus grand aplatissement du front entre les yeux, de sorte
, :.rque.le bor,d de l’orbité entame presque le profil, ce qui est bien
d’être ainsi -dans les autres^espjèces. La ligne latérale est aussi
beaucoup .plus large et plus fortement marquée. Du reste, les formes
dés parties èt les nombres des rayons sont exactement les mêmes
dans les, deüxfespèeeç: jL
Le dos, paraît ardlè^B^ sans montrer de bgnes au-dessus de la
bandelette noire, qui ne paraît aller que du bord postérieur de
l’orbite à ïexfrêmifèae la queue : 6n n ’en voit aucune trace entre
v j l e bout du mosgai^ et l’oeil. Le ventre est d’un blanc d’argent pur.
Les mage"©ires rsont blanchâtres. Sur le haut des derniers ray ons
mous’ de la dorsale iïfy fà une tache' noire.® -
L’individu que nous avons décrit avait à peiné six pouces de
, lo n g u eu r.,
Le P entapode a por es.
( Pentapus porosus, nob. )
C’est à feu Pérou que nous devons la connaissance de
cette espèce?, ’.
p Elle, a le museau plus gros et le-front plus large qu’aucune autre.
La partie nue dy bout du museau est percée de pores nombreux
assez visibles : il y eu a trois plus, gros sur le sous-orbitaire, et plu—
sieurs autres sous les branches de la mâchoire, inferieure et sur le
limbe du préoperdule, qui est n u ; il n’y en a pas sous la symphyse
du menton. Les écailles'sont plus grandes que dans, les trois espèpes
qui précèdent, mais plus petites que dans notre pentapode-rayé :