Le corps des autres: interëpineux est: comprimé et assez-large
pour qu’ils se touchent tpils entre eux et d e ^ ’auière à former une
seule lame osseuse étendue''sëus la dorsale. *
Le pagel n’approche du rivage que vers le printemps :
on le trouve communément à cinquante;«' et à soixante
brasses d’eau, et Duhamel dit que la femelledaisse. échapper
ses oeufs par cétte grande profondeur. Suivant'M. Biïéso,
cé poisson se trouve pendant toute l’année sur les rochers
de la côte de
Les noms'de pagel Pt de pageau, dérivée de pagrus,
déjà donnés à ce poisson du temps de Rondelet, subsistent
encore âür nos côtes de la Méditerranée* ARome il,s’appelle
fragolino, ce ■ qui' est aussi une dérivationkde pagrus
j à Venise arbore sélcjn Salviami ou alboro, selon
MM.^accari et Martens. Aldrovande ÿ ajoute les, noms
de sarojino des Siciliens et de rybon des pêcheurs, de la
côte d’Istrie; mais, seîon-M. Rafinesque, c’est lüvaru et
progagnanu qu’on l’appelle e ^ jS i . c i l e ? ^ ^ ^ : qjrpest
son nom chez les Grecs modernes;, parait une corruption
d'sgvôçhoç.
Les auteurs du seizième siècle ont géuéralement^rap-
porté au pagel Yerythrinus d’Ariftote, dont le nom, qui
indique une "côuleur rouge, a été rendu par rubelîio dans
la traduction de Gaza; mais cette synon^mie'est au mdlns
fort douteuse.
Aristote1, et Pline9 d’après lui, ne parlent de Yerythri-
nus que pour l’associer au ^channa,^ comme, ;e sp |^ ,d o n t
tous les individus sont femelles ; et sh le channa, „comme i.
i. HisU an., 1. IV, c. 11. — 2. L. IX, c. 16 et 52«