est assez grand ; il se renfle auprès du premier, repli et dans toute
l’étendue'dureetum. La veloutée en est fine',-à .réseau très-ténu.
Des papilles assez, longues, mais très-fijae,^, •flottent dans la^âyité
du rectum, dont l'origine est marquée par une valyulé- assez-large.
Lés laitances sont courbes ■ et: lobées*; s-étendent depuis la
pointe ded’estomac jusqu’auprès dé fia crusse dur senèiîSp'epli,
qu’elles n’atteignent pas^ce^jùraant. Elles débouchent dans un large
sac cylindrique, à parois minces et blanchâtres, lequel s’ouvré derrière
le rectum.
La vessie aérienne est très-grandè, simple, étendue sur presque
' toute la longueur de l’abdomen. Ses parois sont minces, reéôuyertes
d’une lande argentée, dont l’argent se délaie facilèïnent dânav||4h©oL
Les reins sont gro^'; mais ils,ne se portent pas autant en arrière
que là vessie aérienne. Les Uretères ^Qntt-lpngs et viennent
déboucher auprès de Tanus dans une vessie-à pafpïsf minces et
blanches de forme tonique, dont la pointe répond à la fin fe s a c
de§ laitances. La vessie s’cruvre par u iîr©itfièe particulier .'derrière
celui des organes -de la7 génération.
Le péritoine est brun rougeâtre, tacheté d ’un grand nombre de
points noirs. . * ^ "• 4_ . — , i ,>
— Le crâne est surmonté ' de' trois arêtes longitudinales -, dont; les
deux latérales sont à proportion plus hautes que céllts^dû pàgel ;
d’où il résulte que les fosses latérales sent plus profondes. ïïaiête
mitoyenne est moins haute' et surtout beaucoup? moins, longue ;
elle atteint à peine s à la: moitié de'l’oeil.
La colonne vertébrale n’a que vingt-trois vertèbres, dont onze
portent des notes 5 c’est * èè qui rend la queue du» poisson plus
courte que; celle du pagel. Les ■ înterosséux sont plus petits et
moins hauts, i
Noué Svons des individus de ce rousseau de plus %e
dix-huit pouces , et M. Risso dit quil dépassé souvent
deux pieds. J ■
Cette, espèce habite pendant toute l’année les <gôtes
de la mer de Nice par des moyennes profondeurs ; elle
approche; du rivage pour frs^yeiq depuis le mois de Mai
jusqu’au mois de duilfet. La femelle parait avant1 le mâle.
Je l’ai observée sur fes^êfes dëMîouloghe pendant les
mois d’a o û t etidé Séptembre? On la jprend au large. Sa
ehàinëstjfort^boman; maà|iÉtern’en fait paèidespêches assez
abondantes pour rënvoryer àJ^ris. '
■Suivant M. de Lar©bhey,cèpdissousest raré àlviça, : on
ne1 IfyN prend qu’à' de-Vgrandîeèl profondeurs ; mais il est
beaucoup plus oommunj>^urdeS*^è|esi(MBspagne/ C’est ce
qu’en rapporte aussi Go mi «te O m t e 4apfr:des qMèhës' abondantes
sur là © et des> A sturiesoù ihse tient
par petites - bandes ; à quatre oirsix lieues'en mer, depuis
lé mois de Jan ^e^ ju sq u ’en Avril. Il ëstebeaÛGOup plus
rare sûr les côtes>de Galice^ et, on ne l’y 'tro.uvtepaS aussi'
grande SiOn, apparition a lieu surpette cote depuis le mèis
de ' Septembre jusqu’en ©éfe;@mbrb/? Cornide' dit que sa
no>umtûib.>^èod#*nipos.ei!de petits poissons-' et de plantes
marines. Sa chdir estnnédiocre.
L e .P agel ;acàrnje.
, {Fdgèlius aCarne, nob.)-:
? Nous appelons ainsi , po'uf né pas nous écarter de la
nomenel‘âtsû.re p e R o n d ë lè tu n trôisièmW pagel de la Mé-
diéerrânée, que ndus;avons rëçu de' Marseille, de Napfësj
die Malte?,et qui parait vivre avenue pagel ordinaire; car
on le vend pêle-mêle’ ayec lui sur les in arches de Rome,
‘é’t sôüs le unième no*m de fragolîn&r®*
Cependant ce poisson n’a !ëtfe bien connu que'de Rondelet?.
Il ëm’ parle- sous le nom d acarne, et en fixe bien
1. De pise., 1. XV, c. 20, p. i5 i.