dateurs. Toutes les quatre ont à chaque mâchoire huit à
dix incisives courtes, large^, à* tranchant rectiligne, et des
molaires rondes sur trois ou quatre rangs \ mais elles diffèrent
vpay la taille et p a r lés .ppuleùrs.
Une cinquième ^p.èce| également de la, Mediterranée,
se distingue davantage des autres, en de quelle n’a qu’une
seûle rangée de petites molaires, et que ses incisives sont
longues, étroites et couchées en avant,"èe qui contribue à
lui rendre le m u se au ^ ^ âd ë ^ p éplûs pointu. Cest à elle
que M. Risso a donné le nom générique de charax. Nous
eh traiteront a la un (lu chapitre. '
yjss sàrj^es ,sont' des poissons littoraux^ assez, communs
sur les côtés' de nos provinces méridiana$esj, et dont on
Voit aussi au moins une espèce sur les. côtes occidentales
d’Espagne jet jusque dansle, golfe de Gascogne, mais qui
n e s âvapcent jpas au- delà "sur les ' c 6 tèé sep te n tf ion aies <f e
FOééan j, ils .tfentijeâk pas oins1 l a . Mautme t e t noüS’^R
trouvons pas qui! en so itTfait mention ' dans aàcun auteur
des faunes du nord. Pennant, Bonovan, Müllèr, LinnæW,
OtHou fabricius, rse taisent egalement â leur, sujét:
‘ Ces poissons se nourrissent en général de petip coquil-
lagés’ et de petits chïstaces dont' ils' peuvent, facilement
briser l’enveloppe duré et eoriach aVec? leurs molaires.
Mais plusieurs espèces "ont aussi un régime herbivore •
dans quelquèsmnes dé la mer Rouge et de 1 océan, Atlantique
nous avons trouvI^sfomacAêt tout i intestin remplis
^!e fu eus
Lé concert unanime des peuples qui entourent la Méditerranée
a designer ces poissons par dei noms dérivés cfe
sa rg d ^ te ls que sargue, sargo^ sar, sarctgu, etc., annonçait
déjà qu'ils devaient être le aecçyos des Grëcs et le
sargus d es Latins, et ce que les .- anciens nous ont dit
de lêur^sargue,lsné/Contredit point cette indication.
J iv^ètiét un pôisspu épineux1, à chair ferme2, qui avait
UneU^che uoire à la qteeue-,\fet dont le corps était marqué
de plusieurs^lignes.î boires/?1;i caractères qui conviennent
bien à- notrenp’remdété; espèce. a
Je ne voudrais pas répondre cependant de tous les détails
qpé lefipnciehâ rapportent sur ses IJhabitudes.
"Sèlon Æiien»l„et Oppieu5, le sarguë étâit polygame; il
prétendait posséder plusieurs femelles, et combattait avec
fureur-‘p o u r ‘drï écarter »des autres mâles. Oh se servait
môme .de dsttei passion pour le prend're. Une nasse,- coils-
truîtë ïdébraifdhesïët d e verdure^ lui'offrait un Asile ou il
■Contraignaits"és. femelles, d’entrer, et oii il venait le dernier
S#faire, prendre.! aVeciellUs^ J-
-‘ ■Etes'mêmes auteurs .lui attribuent une disposition en-
côrejplus extraordinaire, .une amitié)vive pour les chèvres.
En paraissait-il unélï&hr le rivage [des sargues y nageaient
av|^|rapidité£î en montrant leurtij<pie, par de grands sauts.
Cëpèhfchâpt était fisse^.ayeugle,pour qu^un pêcheur, couvert
d’une^pëaû d # chèvre avè c Ses^côrnes, et qui répan-
dait;dans l’eau dela-farine imbibée dje^bouillon.dfe chèvre,
en attirat et^entprît tant qu’iljVqulait; pour qu’il pût même
les prendre-à la, main, en ayant spin seulement de coucher
leurs ,çpin-es le, ©prps. Qu employait cependant
ausfstdes moyens plus simples : un anchois salé mis à l’ha-
mëebh les attirait en grand nombre'.6,
1. Oppien, ƒƒ«/., I. lVy v. 2;» Arèhostræfc, ap. Aiken., I. Vil, p. tn.[32t.
— ‘Si Aristote, dp. Athzn., l.VII, p. nw«3,r3;sOiŸidev, Hal., y? 1 oÇtflnsignis sàfgdh-
que.net:îî-^dndignis0t.!üj^^^^^i'Mikèïy, 1. Si;<0 ^ e a ,'î y ., 1. IV,
y. 3o8 ÂAo3. — 6. Ælien, 1. XIII, c. 2.