
 
		CHAPITRE  III. 
 D e s  P a g r e s  ( P a g r u s ,  nob.t)^  , 
 Nous?séparons  des ,daurades  les  s-parqïdsês,  qui,  présentant, 
   comme,  elles,  en-avant  de§  mâchèirêS  quatre  ou  six  
 dents  fortes  et  coniqiïés,  'n’ont  sür,  l_es. fentes  que  deux  
 rangées  de  dents  rondes.  Plusieurs  esp^cçs  étrangères, sont  
 cependant  encore  derrièredes  canines  d a  nombreuses petites  
 dents  grenues^  m a isl’esoèce 'd e _ la  MeaifeKran é a ,à  
 laquelle nous  attachons le nom de pagre >4i oes^qe^ts,,p-lus  
 fines^<fi’est-à-dire  qm’eües.  sont  en^fqj-tes^aïdqs :  ^ . p r e mières  
 lient  ainsi i'-ée  genre  aux  daurades.,* ..et 4a;.idernière  
 conduit  aux pagelsj mais Ge-qui, outre  les  fèFtesndéots '.antérieures, 
   distingue  îë l pagres  dès  pagelsy ^esft  d’avoir  le  
 corps  plus  trapu, ë t les hombrês dës'râÿdûs'desr daurades.  
 Les rangées de  leurs melâîrek -ëtà'ïit  féfckrftes |?ideux, leurs  
 mâchoires  n’ont  pas  cffi  être  autant „ëlâfgips,  et^linr, museau  
 est moins épais que celua des duura|le£j? aveelesquelles  
 ils ont d’ailleurs une glandé résshmBlaneè. 
 L e  Pagèe  ordustatèe. 
 ;  _>.(P a g r u s   v u lg a r .is j  Tsàb, 1J   ^ 
 L’espècu  à  laquelle  nous  affe'etons  le  nom  de  pagre 
 a le mnsèau obtus  comme la  daurade  mais  sa' nuque  esti moins 
 éleyéé  et - son  corps  plus  àle&tgé. - Sa  hautetir  n’est pas'cdpëhue 
 IBh  Sparus pagrus,  Brünnich,  ou sparus argmteus, Bl.  Schn.,  probablement le  
 sparus pagrus  de Linnæus. 
 tout-à-fait, quatre  fois -dans  saf longueur.  La  longueur  dé sa  tête  
 n’est ,q.ue  le  quart  de  celle  du  corps.  L’oeil 'est  grandj  arrondi  et  
 placé; au-dessus  d’un  sou£-orbitaire  fort  large,  légèrement et  irrégulièrement  
 siflpnné. Le préopercule, deux fb& plus haut que long,  
 a le limbe largé} strié  en "tta-vérs,  et l’angle arrondi.  L’opercule  est  
 plus/de deux fois plus haut que large.  Les inleropercules se' touchent  
 en dessous.  La membrane  branchiale a. six rayons. Les quatre  délits  
 »fortes  et pointues *de l’extrémité’de la mâchoire  ont  derrière  elles  
 un’ groupe.de  petites dents  en forte  carde;  ensuite il y n à  chaque  
 ■mâchoire  une  'Série  dé .cihq  :deni® '©n^ônes  -obtus,  et  des quatre  
 fou cinq dents .ranges ; plus en. dedans et parallèlement à cette rangée  
 en  ést u ^ ^ c e d e  qinq pu six dents, toutes rondes.  Aux pharyngiens  
 il y'*en>a*en  fortes  cardesMp?’ 
 La'dorsale ©'©minënce un peu avant le tiers d e la longueu! totale.  
 E lles!  éaohe'ipPesque  entièrement,  quand ?©lle, se,'fléchit;  dans le  
 sillon *du idfôsj jLesIfayons  épineux', sont coinprdméslet un peu flexi-  
 blës. Les plüêftôrigs,-n’ont  tiers de lahajsâeur dunorps» L’anale 
 répond  à-la partie molle  de d^dôrsale.-  Ses trois épineux  sont sen-  
 ?sifefement pltasforts.* L’anglevpostéfieur de ces deux nageoires ne se  
 ppôlongelpas:?Ü*ÿ’a?-auss^ le long dé l’anale une légère proéminence  
 .écaifleijsg,  qui la  cache  en  parties 
 Xes.p^toyahs  sont.'.p o llu és,  et  leur’longueur  est  trois  fois  et  
 Oeiuie dans celle  du poisson. Leur pointe atteint" au troisième rayon  
 épin'eiîx de'Tanalè. 
 * ^Les-' 'ventrales  n’ont  qhêfrûîSMë  de  la  longueur  des  pectorales.  
 Leur  .épine'n’est’que  d’un  sixième  pliîsl 'céiintfe  que  lé  premier  
 "rayon  mou.1  i | 
 -  Les,'npmbsres  des^Kayons^sont 
 B. 6.; U; $2/10;!:A.-8/8^C. 17; P. 15; V. lfgu  h 
 Le  sqÈScà]pùlaife‘ést plus pèfifet plus5épais  que celui dè là  daurade. 
   Sq'u  bofd  est  fbrt’èmerit cilié.  Les  écailles  qûi  rémontent  en  
 èiMissànti Sur*la  rtùque, sortt “beaücoïfp  plus petites;  on  ne les  distingue  
 des ^autres- que par leur  dentelure. Celles, du dessus de la tête  
 etk'des  opercules  sont  plus  petites,  et  celles  du  corps  sont;plus 
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