animaux1, proposa l’idée que tes rosselets de l’oreille sont
ceux qui, dans la carpe, le siluré,< etc*, sont placés entre le
crâne et le haut de la vessie natatoite » et qui i^mmuniquent
en effet avec la cavité qui contient le labyrinthe; L’année
suivante, M. Bojanus a écrit dans l’isis un mémoia0: en faveur
de dette nouvelle vue..9 .
Mais en 1824 et 1825, M. Geoffroy reprit toute cette
matière de la composition de la têtè, et persista dans son
opinion sur' les opercules : il fit précéder son travail d’une
théorie générale de la composition de la vertèbre, qu’il
regarda comme composée de neuf pièces>ou plutôt de jdouzfe;
la tête elle-même est une suite de sept vertèbres, et contient,
par conséquent, quatre-vingtiquatre «SV L’auteur a
fait une application spéciale de cette théorie à la tête »du
mérmi ( serranus
Le squelette entier des poissons a été lesujetodedeux
ouvrages publiés en Hollande en 4822; la dissertatioit de
M. Farv-d&P-HoevévF^ et Tostéographie de M. Bakk&rètàFoe
dernier écrit est accompagné de belles figures lithographiles,
re p ré s e n ta n t d iv e rse a parties-ossenses d e phasienrs poissons.
1. De auditu hominis et animalium; part. \-£ae'ativ.'aàim, aquat.; auct.
En». Heur. W esm:,^)f.'anati camp.;: Leipzig.»- . |
• , j2. fois.de 1821, t. ly p, 273 et pt. 4- «
â îV e y e z les mémoires de M. Geoffroy Saint-Hilaire : sûr loe&ertihpç ,;Méè!ioire$
du. Mhséum, t. IX , p:' 8g.f Sur l’aile opercufëlireiou auriculaire des poissons, Mé-
moires du Muséum , t. X I, p. 4 2 * 4 o y'sur la composition de h t tête osseuse de Vhomme
et des poissons, Annales des scienceanâtarelles, Octobre 1824,
4. Dissertatio philosophica inauguralis de sceleto piscium; Leydc, 1&22, in-8.°, par
M. Janus Vah-.de»-Hoeves, axjjoürcl?faui professeur de philosophie dans cotte ainxvérSxté.
-y.
f 6. Gerbrandi Bakker , professons groeningiensis, Osteogfaphia piscium, gadi prcesertim
oeglefini, comparai! cum lampride guttato; Groeningue, 1822, in-8.° , avec
un cah. de planches in-4.°
Les deux auteurs coMidèrent l’appareil operculaire comme
propre aux poissions; mais sur t e ; appareils hyoïdien et
branchial ils >se Rapprochent des idées de M. Geoffroy.
Le deuxième volume de l’Anatomie comparée de M, Meo-
. Fél, imprimé ^ 4824, contient aussi un résumé très-bien
fàit sur l’ostéologie des' : poissons, et l’on ne doit pas en
attendre de moins instruotils sur les autres parties de leur
éèÜBômie dans les volumes qui doivent encore paraître.
L’auteur n’adopte point la fusion du sternum avec ll’os
hyoïde, ni le démembrement de lat mâchoire inférieure
pourjforiner les opercules, ni d’autres hypothèses de ce
genre, et en général il ne se croit pas obligé de retrouver
m> pour 'os les mêmes pièces dans tous t e animaux ; il donne
même des preuves que cette concordance n’existe point.1
Lvsff'âinsi que l’ostéologie des poissons, née en quelque
sorte dans la période actuelle, s’y est élevée à une grande
perfection.
Leur jmyologie n’a pas été autant étudiée à beaucoup
prè$,e;et¥èiv' réduit presque à^fee que j’en ai dit dans mes
leçons d?anatomie comparée, et 3 i ce que M. Lârus en a
‘donné plus récemihent dans sa Zootomie; mais j ’ai fait sur
cé sujëi des travaux considérables pour ma grande ana-
tomie^ftét j ’en donnerai un extrait-dans le présent ouvrage.
On a travaillé davantage à leur névrologie.
M. TVéber fit des recherches sur leur nerf sympathique
pour son Anatomie comparée de ce nerf, qui est de 1807,
et y représenta l’encéphale de la carpe.8
1. J. F. Meckel, professeur à Halle, Système d’anatomie comparée (en allemand) :
il sfââ&a paru encore que deux volumes ; Halle, »821 et d » f . MM. Riester et
Alphonse Sanson viennent de publier la traduction franchise; Paris, 1827.
2. Anatôme comparâtes nervi sympathie!; Leipzig, »8x7, in-8.°