Treize autres genres1 2 sont indiqués plutôt qu’établis dans
l’appendice de cette partie et: de' là suivante^ et.; sur ces
treize, Linnæus en a pris trois, et quelques: autres: ont été
repris par «ses »successeurs. -
: SÉUSucliaqué genre Se trouve aussi une liste dés espaces
assez bien connues pour que l’auteur ait crul .pouvoir les
classer avec leurs définitions et dés descriptiôns abrégées. Sp
Dans sa Synonymie/, piscium sonttrangés ? spus chaque
espèce,, avec une grande érudition, tous les articles - fles
auteurs préeédens ou il en est question, les figures où elle
est représentée, èt les noms qui lui ont été .donnés ; Àrtedi
y placé même les noms grecs et latins, mais plutôt d’àpfès les
idées de Rondelet que d’après., ses. propres recberclies. Il
admet, dans sa liste, deux cent soixafnté^uatorzésespèeèside
poissons proprement dits, rejetant tous ceux dont l’existenoç
ou les caractères ne lui paraissent pas : assez établis ; dans
l’appendice il en ajoute dix-sept autres comme appartenant
aux genres qui y sont/îndiqù^^enfin, d an s'ses-Speóiegj-il
décrit les espèces qu’il a pu voir par ldi-jimine, au nombre
dè soixante-douze, d’après sa terminologie, a^ecVautant
de détail que de, clarté.
Rien d’approchant n’existait encore en. ichtyologie, et
bien qu’Artedi ait certainement eu sans cessé -Willughby
sous les yeux;,‘en composant son livre, il n’est pas mhîns
vrai qu’il fit faire à la science, un pas prodigieux, et. qu’il
surpassa infiniment son, devancier.. , ,
1. Genres indiqués dans les supplénftens :
1. ° Dans le supplément des Généra : Taenia ( les. cépôles) j Silurus; Mustela
( blenn. viripariis ] ,phycis ; Sphyroena.
2 . ° Dans le supplément du Synonymia : Cicla (dés labres); Ilepatus; Capriscus
(baliste) j Pholis; Citharus; Atherina; Liparis; Chelon (des muges).
L’auteur n’eut pas le bonheur de publier lui-même son
ouvragé; mais il trouva tin éditeur digne de lui dans son
ami de f#iÉt®isè:;Téfeélfebre Linnaéus ; qui racheta,; ses' ma-
nuscrits dess mains* de son h ô te i ét; consacra près, d’une
aimée,die ,son> temps-iàl le^revoir,. a les compléter, et,à les
disposer pour l’impressioh^,; 11 les; fit. p a r a îtr e .L e y d e
en 4 758; mais,„dès 1 ^ 5 ,^ il s’ên était se^v^pour la partie
dest ^èilsons^dahsiMa première édition,; dé - son ‘Systema
wà&mèÉy p a ru E à i> ]|^ S cette >nriée-ïâ, en trois
grands tableaux d’une feuille chacun.
LihrÊeitsM, qui lui-nïême devint dans la suite une si grande
autorité en ichtyologie, n’osa- pas d’abord sféeàrter des tiares
1. Peutrêtre n’e$tTil pasfnécessaire -de, .s’étendre sur laj.idft.sii conçue de Lipnæusl
de dfa glana Ègormateur de IanomencJajWe,. de 'cp’flafuraliste dm a exercé sur son
siècle, l’influence la plus incontestée,1 et dont-. lé-langage se parle dans ||ratéS;]es
cdntrias»'iM'’Phistte^j'dg»'la nâtifrë^1 é51r cultivé'e : nous- nous ‘boïrfeiîGùs à en plkcéï
les principales dates,'pour soulager" la mémoire de nos r é c f e u ïïf '^ ^ ^ ”lïïiKÆÜ»
naqnit;àj ; Rfiês.bnU: y en, S mal and, Mai, .1^,7^ Envoyé au, collège de Yexioé en
1717, Passé à l ’université de Lund en 1727, et l’année .suivante- à.Upsal, il eut à
bra®sjjJ),ou<iCsijlcs privations- jusqu’en.. 17 28s, que .©-lao§ ^elsçi*- ek;0ïausyB.'ùdbeck
l ’employèrent dans leurs travaux. C’est chez Rudbeck qu’il jeta les premières- bases
de çpil^ilp.sapbie botanique.,En 17X2' il fit son,voyage doLaponie ,ss’établit ensuite
momentanément à Fahlun,- et se rendit en Hollande , où il soigna pendant quelque
temps les jardins d’un riche négociant, nommé Cliffort. C’est dans cette position
qu’il« p u ^ a ,î sçes,5Oiivrages1)iutitillés, : Fundamenia botanica, Bibliotheca botanica,
Meihpdus sexualis, Musa Cliffortiana, Critica botanica, Généra plantarticm-,,, Flora
lapamPéy Hortus Cliffertianus ^ Classes I plant arum gg se^fusrtout,. ppùr quii, nouS
intéresse en ce -moment , son 'Systema natures en i 735,. et 1,’Icb.^ologie d’Àrtedi
en-y^âv Chargé en îy îS , par lalpiptaetiQnjdu .corntq'de Tessin- et du baron, Charles
■de Géer, d’enseigner la botanique à Stockholm, il y publia 1 &Miiseum, Tessinianum
le Muséum yldolphi Frederici et-'le,^u^eumi,Ul^coe reginas. lïi flj%nomiBi|î en kjt£t
professeur à Upsal, et exerça celle chaire, jusqu’à'sa mort, arrivée en 1*778. ,C’est-là
<jù$l fit paraître sa
Mantissa plantarum en *,7(17.et,« 177-1-$ les dissertations nombreus(çs,.q,ul. remplisgentj
les dix volumes de ses Amæniiates academicoe, et les quatre dernières éditions:
origm^lesf,de. ^ n , ^jMmÆ naturæ. En, rçySVsî^mémoire avait déjài.-faibli, et deux,
attaques d’apoplexie,, tan 1774t et en; i 7*77/. avaient .fôrttÇltéié. sa sCit#.
1. IO