dans la bouche, et qui est forcée de sortir en arrière par les
ouvertures des ouïes.;
A ces divers mouvemens il faut ajouter celui que le Corps
du poisson reçoit dans le sens vertical, du plus ou moins de
compression qtie les cotes impriment à la vessie natatoire.
Cette vessie, placée sous l’épine du dos et remplie d’a ir,
suivant qu’elle est ou comprimée ou dilatée, donne au coups
du poisson une pesanteur spécifique,. égale, supérieure ou
inférieur à celle de l’eau, et le fait ainsi rester en équilibre,
ou descendre $ -ou monter.
11 s’agit dans ce chapitre de faire connaître les muscles
qui impriment aux organes osseux les ,divérs m®nP|mens
que nous,venins d’indiquer.1
[Nous décrirons. d’abord, les grands muscles qui agissent
sur le tronc tout entier ; ceux des nageoires verticales viendront
ensuite; puis nous traiterons de ceux des nageoires
paires, et nous terminerons >çet examen par les muscles
assez compliqués qui meuvent les unes sur les autres des
diverses parties de la tête et de ses appareils.
Les muscles des poissons, comme ceux desrautres verté1.
La mjolijgié des poissons a été encore infiniment plus négligée que leur
estéologie. On trouve une description ébâueh'ée des muscles les plus extérieurs
dans Gôuan CHist. des Poiss., p.. ,6g, et suiy.,)L d’après un acantlioptérygien, peqt^
être un spare.Vicq-d’Azyr a donné quelques traits incomplets de la myologieaes
chondroptéiygiens et de l’anguille. (Deuxième Mémoire sur les poissons, Acàdî des
Sc ., Sav. étr.* t. VIL) Nous y avons beaucoup ajouté, M. Duméril et moi* dans
mes. Leçons d’anatomie comparée, t. 1,“ pas sim, pour le corps et- l|f.,jpembr,es;$
t. DI , pr'gô,’ pour lès mâchoires, et C IV , p. jpour Ieé,br&ncr|ies et leurs
opercules ; mais nos dcscriptipns n’ont pas encore toute la -clarté et* la-généralité
désirables. Celles que je donne ici sont nouvelles fondéessur, des observations
pins nombreuses ; mais j’ai pris, comme dans le reste de p® traité anatOmxque, la
perche pour type principal -. les exceptions les plus notables seront marquées en
leur lieu.
brés ,';fse composenb. de fibres charnues de couleur plus ou
moins roùge;, et de fibres tendineuses de couleur blanche
ou argentée, dans des positions respectives semblables. Mais
on.lient dire qu’excçpté certains muscles particuliers, quelquefois
d’i*n rouge.fopcé, la ebair des poissons est plus pâle
que celle des quadrupèdés et surtout que celle des oiseaux. Il
y a même (fettéspèees qui l’ont presque entièrement blanche.
Son odeur et ; sa. saveur sont différentes : elle exhale plus
d’infection lorsqu’elle seïffécompose | et une infection d’un
çari^tàrc particulier, que l’on a comparée- à celle du gaz
hydrogène phosphore, mais qui , selon M. Chevreul, tient à
•un principe . spécial.
y: .'grànds Muscle# latéraux du
11 n’y en a essentiellement qu’un de chaque côté (n.° 1)‘,
allant, depüis la tetè dansTc haut, et les os de l’épaule dans
lé bas, p m ’aux côtés de la base de la nageoire caudale j
mais (ce muscle unique est fort compliqué, et représente les
trois faisceaux du sacro-spinal ? faisçeaux q u i, lés poissons
n’ayant point dè cou, s’étendent depuis la queue jusqu’à la
tê te s a n s offrir les distinctions qui ont lieu dans d’autres
animaux entre les nortions/ceryiçales et les portions dorsales
et-caudales.
Celui d’u n , cote est séparé de l’autre, par l’épine e t ses
l.^Qn a représenté lest tnuscles dlMa nerche^surjes planches IV, V et VI de ce
fj^ÛtSïîê : la planche IV ' est extèrnêj l a plaüché Y, la couché
latérale profonde. Oh voit, p l.V iy f i|. I , les muscles du dessous de la tête et de la
poitrinq^co(ufeb,Mbperf!fcielle ; flg. Il,lesjcnyscles dudessous du crâne et de la face
interné de la membrane branciiiostègej fig. IÛ, les muscles propreédçs branchies.
Le coeur'y est aussi en situation. C’eét sur ces trois jplanclies qu’il faut chercher les
numéros que- nous donnons aux musclés.- dans ce chapitre.