pour l’articulation avec le pédicule qui porte le globe. Très-
souvent sa partie fibreuse, prend aussi dans les poissons ordinaires
de l’épaisseur en arriéré^ et y forme une tubérosité.
L’ouverture antérieure de la sclérotique encadre la corr
née, qui y est sertie dans un cercle souvent un peu plus épais.
La cornée est lanlelleuse comme dans les autres classes,
et sa lame la plus interne est quelquefois teinté, en jaune
ou. en vert ; ; c’est .ce qu’on voit dans la perche.
Sous la sclérotique est d’abord, dans beaucoup de poissons,
un tissu cellulaire.de nature graisseuse ({0 g, fig. IV-),
plus ou moins étendu, et qui forme quelquefois une couche
épaisse. Il manque dansda morue et dans d’autres-espèces,
mais il est très-épais dans le maigre : dans la perche il dorme
différens lobes au pourtour du globe.
, Plus intérieurement est une membrane très-mince, presque
sans consistance, qui ne semble au premier coup dloeil
qu’un enduit de couleur argentée ou dorée, et qui enveloppe
toutes des parties'plus intérieures. C’est même eéfte, couche
qui se continue ?sur le devant de l’iris et lui donne la belle
couleur métallique > qui le rend presque, toujours sïfédiatant
dans les poissons. :
La pupille des poussons n’a généralement point la faculté
de changer-de diamètre; maison doit remarquer la singulière
production découpée en forme de palme que son bord supérieur
forme dans les raies, les pleuronectes > et qui peut
fermer l’ouverture de la pupille , cornme ferait uné jalofisie.
La face postérieure de l’iris , ou l’uvée, est forméè par une
autre membrane, qui tapisse tout l’intérieur dé l’oeil; et dont
la face interne est d’ordinaire garnie d’un enduit ou d’une
sorte de vernis plus ou moins noir. Çette membrane, très-
finement vasculfeuse, peut être divisée en deux lames : l’in-
V U , SEpTsS.^È X T É R I® 1&R St' ÏQË S P O IS S O N S ,. 3 3 7
terne, plus minefef plus simple , estiune vraië ruyscbienne ;
l’externe, qui -est proprement la lame vasculeùse, .est assez
épaisse.; c’est la choroïde.
- Dans les grands,yeux la ruyschienne forme sensiblement,
à"la face interne de l’uvéespà l’endroit où sont les procès cfë
liaires dés matnmifères, un Êggrpje deplis rayonnans et très-
fins ; mais ejeg plis n^sont pas auss,i saillans et n’atteignent
pas jusqu’à la capsule du cristallin, eù sorte qu’on ne peut
pasdixe qq&tc&soïent de véritables’ prbotsàpifiàÙEpsV’Ges pliSj
àiijsiîque le reste iifâ'l’uvéi, touchent immédiatement au corps
vitré1 et ymdhèftent âvècfforcet; et«là convexité antérieure du
cristâllin saille mêirieeseuvent au travérs de la pupille, en
sorte vqaàe. d’humeur aqueuse n’a points de eharedmeyposté^
rieure»ey
Entre la choroïde-et la membrane dë^ couleur métallique
qui l’enveloppe- ,â®st/un appareil * entièrement ’ propre ;àiix
poissons, et.même aux poissons? ©ssepx^ * cardes chondropté-
rygiiénssne' font pas;;C?est une bande ou un> bourrelet diVQt-
seméhtcourbét(&) Æ#fig.W), et formant un àimQaùéirrégûfier
^incomplet quifenibur© à quelque (fistaiiceTentrée du nerf
Optique, ©»bourrelet est divisé quelquefois; enjeux parties;
d’autres fois il reprësènte un large .croisant ,fcfoàis'‘il a toujours
une’ solution deicontinuite^à sa partie inférieure. ïl est
toujours trèsièQùgè f îson #Sèn offre principalement des vaisseaux
sanguins; >transvèrsës;<serrés; parallèles! entre eux. Il
en sort d’autres vaisseaux, sbuvent très -tortueux, toujours
frèsiramifiê^'ëf'qùïtformenjt dans Tépaîsseim* de là choroïde
un.;réseau fort éâeiré'l que, Haller a considéré comme une
membrane particulière. I *
La nature de ce bourrelet, n’iesfr?pas|;faeile’a déterminer.
Quelques-uns l’ont ? cru musculaire ; mais Im istri^ rouges
». ' m m ■ S H H B I i 43-1