bien distinctement dans le thon , ou sous la ligne latérale
règne partout un corps d’un rouge plus foncé que le reste de
la chair, duquel partent les petits tubes qui forment le? pores
de la ligne; chacun de ces petits tubes reçoit un filet du nerf
de la ligne latérale. 11 y a quelque ehose de très-semblable
dans la carpe. •
Le tissu cellulaire placé sous la peau est plus ou moins
rempli d’une graisse huileuse ; elle l ^ t i abondante dans le
genre des saumons et dans quelques autres poissons connus
pour être gras; mais ce n’est pas le plus grand nombre. Dans
quelques-uns, comme la mole ou poisson lune, il y a une
couche épaisse d’une espèce de lard, mais gélatineux et non
pas huileux.
v;¥ne; graisse huileuse remplit aussi très ^généralement les
intervalles des muscles, et nous avons yu qu’il y en a presque
toujours autour du cerveau.
Quelques poissons cependant manquent de -eette graisse$
les gades, les pleuronectes et en général lés cartilagineux
n’en ont pas même dans le crâne ; l’esturgeon a $u contraire
la graisse qui entoure le cerveau très-abondante et
très-compacte; g '
Une des sécrétions les plus remarquables qui sellassent
dans le corps des poissons j c’est celle de fɧ! qui remplit
leur vessie natatoire ; du moins est-il bien certain que dans
les genres fort nombreux où cette vessie n’a point de communication
au dehors, l’air qu’elle contient ne peut y être
produit que par une sécrétion, pour laquelle il y a au reste
dans ces gfenres des organes glanduleux fort diversifiés l. Il
Gauthier Needham, dans son traité D e formait) foetu,~est le premier qui ait
donné à cet organéTmé attention particulière, et qui ait établi que Èair s’y iritroduit
existe aussi des poissqps;, tels que l’anguille, qui réunissent
un canal de communication et des organes glanduleux ; mais
dans la plupart de ceux qui ont ce canal, on ne voit pas de
glandes.
La vessie elle-même est composée d’une tunique très-fine
à l’intérièur, e t!d’une? tonique plus épaisses d’une nature fibreuse
très-particùlière, qui donne spécialement la meilleure
colle de poisson| efle £est*tapissée en dehors par la tunique
générale que le péritoine donne à tous dés? intestins. Elle est
tantôt Simple, c@mme dans les perches; tantôt inunie, Comme
dans certains gades, d’appendices*plus ou moins nombreux
e t quelquefois brânchus, comme dans certaines sciènes;; ;tan-
tôt divisée en deux parties; nne antérieure et une postérieure^
par un étranglement, comme dans les cyprins, lesafiyaèpris-
tis, les thérapons et beaucoup dë salmorïes, ou en deux parties
latérales parpheléchancrure, comme, dans les téfcrodons
CÉles diodons. Les eatostomes l’ont même diviséetep tro ll
parties#i®i*êstî principalement dans les abdominaux qu’elle
communique par un tuyau avec de canal intestinal,'soit avec
E«qphagev comme dans les cyprins, soit avec le .fond de
l’estomac, comme dans les harengs. Celle de l’esturgeon
donne immédiatement dans l’oesophage par une large ouverture.
Elle est quelquefois pourvue de musdêV propres ,
notamment dans les sciènes et dans plusieurs salmones de
la division ^les charax.
C’est généraleCà^aide l’azote mélangé à peine de quelques
par sécrétion. Redi , :okris >ses«Observatio!ns sur les1 animaux qui vÊrent üdÿns des
animaux vivans, a bien fait connaître les corps qui serrent dans plusieurs poissons
à eétle.'s&i^i'on, >Koe]treuter a aussi donne «les,,praires de cette omgine Han,« un
mémj>iare:suf latotey <Nov^Comm: pitrop.^k': XIX. On peut v*>w enfin à oe sajet mon
roémètre’Sur le maigre, Mém. du Mus.;