méril a conservé ces ordres dans la sienne, qui est au fond
cellè de :l#Sao^è^è^ubdmsée diaprés les formes du
corps et d’autres détails, pour sé rapprocher autant qu’il a
été ppsiâlÿe des familles naturelles; mais l’intercalation des
caractères pris des ventrales empêchait jd’amver--a ee but.
Aussi voit-on les baudroies avec les batistes et les chimères,
les gades avbejes vives,.et les uranoscopes. Une seule
famille réunit leseéciliesyles monoptères etrles ophisures,
qui sont des anguilles ;de notoptëre, qui est un hareng; les
triçhipres, qoi se rapprochent des scombres, ete&hd'*-,
. Les mêmes causes ont conduit MM. Rissé^et Rafinesque
à ti'çs 7 résultats semblables^ans les >.ebmbinaisohss qu’ils ont
essayé défaire des méthodes de Rennant et de Lacépètfe; soit
entre,elles,, soit avécdes familles naturelles. On peut consulter
à cet égard'les tableaux que nous avomdonnésMelçurs
distribution^® dans l’histoire de l’ichtyologie qui étfvre^cê
volume,
Je ne vois pas que l’on ait été plus heureux dans lesT essais
du même genre qui ont été tentés récemment en Allemagne.
Ainsi M. Goldfuss, ne faisant à la division de LmnamêMMu-
tres changemens que de réunir les jugulaires' avec!lès thorài
ciques, et les branchiostèges avec les chondroptérygiehs,
s’est été tout moyen de ranger les familles dans l’ordre dê
leurs affinités. Les cycloptères et les baudroies n ’iront jamais,
comme il les place, entre les lamproies et lis squales ;
jamais on rm pourra raisonnablement mettre, comme lui,
le teiehiure avec les anguilés et très-loin du fepidophs^iqui
lui ressemble presque en tout point; le gnathobolus, qui est
1- Voyez là note des pages i 34 «t snivântes.
2. Voyez les note» des pages '
un baiiptgj lie poMfli jamais rester avec les tromateus, qui
Ost- presque un ehétodon. 1
L’auteur lui-même s’est vu obligé de manquer à sa règle
pour xiphias, qu’il laisse près des scombres parmi les
subbrachiensj, quoique bien certainement il soit apode.
M. Oken avait .plus de facib||M’arranger ^sfamiUes, lui
qujbne donnait à ses’grands ordres, à sespoissons poissons,
poissons} reptiles poissons ïoishauæ et ses poissons
mamma0a?!?;i que des.èarâGtères presque indéterminés, et
cependant, pour avoir«,§ncore employé’la position des ventrales
dans sejysubdivisi©ns(, on 4e voit mettre les clupéés
entre les muges et les amphacantbes ( buro ), les- gâdes près
des q|asterostes, les xiphias présides anarrhiqués, et laisser
les rhinchohdelles et les «bogmares dâns la même famille
que anguilles. K * I." Ê&
Ofestyapags avoir étudié pendant près de quarante ans les
poissons, non d’après les auteurs, mais sur eux-mêmes, sur
leurs squelettes,;1 2.jspr leuçsiviscères, après en,avoir disséqué
plusieurs'eeritaijlesid^e^pces,,que je me'suis, convaincu delà
nécessjtâj-bfne.'fmêler 'jamais aucun acantboptérygien avec
des poissons d’autres familles; que j’ai compris que les acan-
tboptérygiens, qui font les trois quarts des poissons, connus,
s o n t - l e type que là nature a le plus soigué, et quelle
a maintenu le plus semblable à lui-même dans toutes les
vaaiatioiis de détail qu’elle lui. a fait subir.
CgÆous les autres caractères n*ont dû être emf»l»yés qu’en
dessous de celui-là et sans jamais le .contrarier ; mais l’ex-
1. Voyezla note, delà’ page.
2. Noms» des quatre" grandes divisions' des poissons dans le système de M. Oken.
Voyez les notes des pages . 1!$$ et suivantes.