interne du long tube de lenr narinfc Les rayons eux-mêmes
sS subdivisent en petites branches'dans l’èsturgéon,. et peut-
être déns d’autres,espêces; en un mot, la surface de cette
membrane *sfè multiplie® dé diverses manières^, ,
Gette surface offre des vaisseaux fins et nombreux, et il
s’em sépare une mucosité abondante qui en remplit lès intervalles.
Le nerf olfactif, sorti des tubercules antérieurs da^çer-
i^ U ^ i l t tianiàt simple, tantôt double, tantôt 'diviy- en
plusieurs’ filets plus ou moins prolongés, plus'ou moins
éjiais=, selon les^ëÿpéeëS^Se rend it la tfàdfepostérifeure ou
convexe de la narine. H se Comporte di vè^eïÉent, soit dans
son trajet , 'Wèit au moment où il touche k sa destination.
- Certains p«i^«f»'^ônt • très-Mgflête, comme léstitoOibn ;
dans d’autres, comme la'morue, ilnst-grêle'j mais double
ou triple, i f s rai® et les squales l’o n t, grosÎÆÿ simple,
quelquefois même il y est ^ycoUrt qu?il rfêrSènfblo qu’un
âppêndiêe du cerveau§ dans le thon il demeure
sur tôuté^sa longueur. Dans la perohe il se fdpûse ên- dèuix
dans son milieu, etr-sês filets sdmultiplient â#tvoi^înage' de
la nérine. Le turbot, la baudfôië, l’ont divisé’âè^stiin-origine
près du éèrveaU -en plusieurs’ filets. Le congre, l’angui,lle,
l’ont divisé presque dès l’origine en deux gros troncs,' qui
donnent chacun successivement un grand nombre^âê*b¥àn-
cbes, subdivisées en rameaux pour toutes les lamelles de
leur longue narine.
Dans plusieurs genres le nerf olfactif, comme nous l’avons
dit, au moment de toucher à la fosse nasale, se renfle en
un ganglion ; c’est ce que l’on voit dans la morue, dans la
carpe, et généralenient dans les cyprins. .--
On a observé que ce ; renflement a lieu pour l’ordinaire
S E 'ïfe E X T É R IE U R S ÆLÉS P O IS S O X S . 551
d a ^ J e s poâis^fùs pù. le nerf n’est pas renflé à sa base, et
Qjù par conséquent-il n’y a .pas upjj paire surnuméraire de
tubercules^ en^yant des lob,es antérieurs du Cerveau.
M-Cep^pdant il se renfle bietat manifestement dans la rajç,
quoiqu’elle manqfe^dfjces tubercules."
•»T- îLes.-- |ilete)'4ü -'uerf olfactif pénètrent régulièrement dans
tous les replis de .la membrane pituitaire, et se, terminent
à leurs tranchanSl^P
On ne vpi typas, du moins dans les poissons osseux, que
liépvel$ppe des narines*éit def;la mobilité^ efe que leurs orifices
.soient munis de piuspjos«, propres é les ouvrir ou à les
fermer,,.
11 est certain que les pois^ops. jouissent de .la faculté de
percevoir les, jodeur§$j que lès odeurs les attirent ou lesrirp-
poussent ,' et il n’y a: point de raisOpi pour douter que le
siégqplpïj^tte. faculté pgf^oit dans l’organe dont nous yèùofis
;(|é pérlèr. -lyèpëhdant il ne serait pas impossible que çottè
membrane ^j\dêMc4te ne servît aussi jà- .rpconnaître les1 substances,
mêlées ;à, l’eau-, ou dissoutes dans çqliquide, et qui
ne §er.aièn|; point1 sqd€|fénles par elles-mêmes, ftsà diriger
âifisï le poisson dans le. choix ;^es-eaux qui, lui sont plus ou
moins, favorables.
On peut .conjecturer sans invraisemblance que le degré
dès facultés dont cette m^embïane jouit, dépendjdn déyflop-
pement que lui donnent le nombre et l’étendues de ses plis.
; Dès) Organes du, Gouti
Lés poissons , à peu d’exceptions près, avalent leur nourriture
rapidement et .sans la mâcher ; ceux même dont les
mâchoires sont armées de manière à broyer et à couper les