raison à faire entre les muscles de qet appareil dans les deux
classes ? ;
Or^ si la nature a orée des muscles exprès' "pour les reptiles
et d’autres pour les poissons, pourquoine pourrait-éile pas
leur avoir créé des os |^ ,î
On a voulu trouver dans les pièces operculair.es des ouïes
des-poissons, les os. de l’oreille des mammifères ; mais blors
ils n’en seraient pas des germes, ils en seraient au.contraire
un énorme développement , et comment concilierait-on cette
idée aveg ce fait, que précisément ceux des reptiles qui'’semblent
lé plùs ^rapprocher- de la classe des poissons, qui,
dan$ leur premier âgé, sont presque-de vrais poissons, que
précisément è<|uxrlà, dis-je, les salamandres et même lés
grenouilles , sont précisément. ceux de tous les vertébrés bit
lé.s osselets d é l’oreille sont réduits à l’état leiplus1 faSflle et
le plus rudimentaire ?
. Concluons donc que, s’il y-ades ressemblâneesientre les
organes des poissons et ceux des autres ctâsses^ee n’est, qu’autant
qu’il y én a entre leurs fonctions; èoncluons qpé f i l ’on
peut dire que ces animaux sont des mollusques annoblis, des
mollusques élevés-d’un degré, ou feals^sont des fétus ;d ©reptiles
, des reptiles commeneans-, m n’est toufc a u plus que
dans un sens abstrait et métaphysique , et que même alors
il s’en faut beaucoup que cette- expression abstraite donne
des idées justes de leur organisation; concluons surtout qu’ils
ne sont ni des anneaux de eette chaîne imaginaire des formes
successives, dont mienne n’aurait pu servir de germe aux
autres, puisqu’aucune n’aurait pu subsister isolément, ni de
cette autre chaîne non moins imaginaire des formes simultanées
et nuancées, qui n ’a de réalité que dans l’imagination
de quelques naturalistes, plus poètes qu’observateurs, mais
qu^lf appartiennent ar cette chaîne réelle des êtres coexis-
tans, des êtres nécé^afc-es les uns aux autres et à l’ensemble,
et ‘iÿiÿY’^ a r leur- action mutuelle, maintiennent l’ordre et
l’harmonie & l’univers ; chaîne dont aucutae 'parcelle n’a pu
exister sans toutes les-autees, et dont tes replis, sans cessé
rapprochés ou écartés, embrassent le globe dans- leurs contours.