Des Os operculaires.*
Le préopercule (n.°50) 9 est un psordinairement en fourne
d’équerré^qui entoure le bord postérieur et -lWglëftde,.la
grande laine* palatp-temporale décrite, cirdes^sus,, % et qui appartient
ÜTcette lame plutôt qu’au* système, operculàire lui-
même. Sa forme, les dentehirés ou les épines dont spn bord
ou Son angle sont souvent armés, vaîient beaucoup ; et
comme cqs variations se voient à In térieu r, on en a tiré dé
bonscaractères pour la distinction des poissons.'
La pièce principale de Yopercule3, à laquelle j e«JufSse
exclusivement ce nom (n.° 28), est plaeée derrière le bord
montant de ce préopercule, et s’y meut comme un battant
de porte sur son chambranle; mais à son angle supérieur
antérieur, l’opercule a une fossette* qui s’articu|e' par diar^
throse à un tubercule convexe que lui offre le temporal g *-7*".. • . . ' Sons le bord postérieur et inférieur de l’opercule est une
autre pièce osseuse (m ï l i ) , que je nomme. sous-operCule\
et en ayant de, celle-là , sous le bord inférieur du préopereule
et derrière ^articulation de la mâchoire inférieure, il y en a
une troisième (n.° 35 ), que je nomme int,çroperGule„% Cet
1. Sur to«t ee qui concerne le squelette de l’appareilrespiratàire des poissons,
on peut consulter Avec fruit la Philosophie anatomique de M. Geoffroy Saint-Hilaire,
où les pièces‘de cet appareil Sont décrites avec'beaucoup de so in , et Représentées
fort exactement, quoique l’auteur en donne, selon- moi,, xuie'-théorre peu satisfaisante..
7 ' v. 'l'-; 'V ' J®* ’
Le iympanal dé M. Geoffroy, le marteau de M. Spix. -,
3 . Le stapéal de M. Geoffroy, Penclume de MT Spix, M opercule dp totis les autres.
4’. Le mallial de M. Geoffroy.
5. Uincéal de M. Géoÿioy P i ’iïtrier de M. Spix.
interopercule a une .importance particulière,, en ce qu’il
donne attache a la branche degFos' hyoïde, àt l’endroit où
elle s’attache elle-même^ l’os sfylôïde qui1 * 3 5 1 la suspend au
temporal ; cîrconstancqjdloh. il résulte que lest battans oper-
cujaires ne peuvent n i s’ouvrir njjkse« fermer «ans que les
branches hyoïdiennes n’exécutent un? mouvement correspondant.
Il est très-rare; parmi.Ies poifspus osseux ordinaires' que
cette ;espèpe" de vtifet mobile, qui_^tlyfp ijfeqsuif ferme leé
branchies;, ne soit, pas oomposéërdes trois p i|b |||q u e nous
venons de faire connaître.
?;NotiS avons vu que des anatomistes ingénieux ont cru y
trouver les rèprésentans des osselets de Forcée des mammifères;
mnisij outre les argumens que dans un autre ouvrage1
nous avons, déduits de la simplification successive de l’appa-
jpêil de oesfcd^selets, et dejeur réduction finale à jm seul dans
les $ derniers dès reptiles bafeaemnsf pbis on examinera« les
pièces npercûïâirçsi, pins on se convaincra que ni |eurs*'ton-
nexions*entre elles et avec les autres os, ni les mtfscles qui
les* mettent en mouvement, ne présentent le moindre »rapport
avec les osselets*dont i f s’agit.
De la Mâchoire inférieure.
La màchoire inférieure estLoj-mée *de ,deux hrançhes réunies
ensemble en avant ef articulées chacune en arrière par
creuse à la poulie qui termine«!® jugal -(n.° 26)
de son côté. Dans le très-grand nombre des poissons, du
moins lorsqu’ils ont atteint quelque grandeur, ehacurle de
1. Recherches sur les ossemens fissiles, t. Y, a.e part