on ne pourrait deviner'le sens 'd e beaucoup de noms
employés par les anciens. C’est là surtout que l’on apprend
combien les poissons étaient un objet important dans tontes
les habitudes de la vie. .
Glaude É lien * 1 à laissé un traité dès I propriétés -des
animaux en dix-sept livêësi Jamais il ùn’yeAfdlesprit plus
contraire à. toute méthode que celui qui présida §4.cette
compilation ', où tont-efet pêle-mêle; mais lès' faits ;p¥éçieux
et vrais qui s’y rencontrent sont extrêmement: nombreux.
Élien a eu surtout de bien meilleurs renseignemens quesstes
devanciers sur les animaux de -l’Afrique et des Indes^éè
qui jùouvè que le& avecees pays étaient devenues
plus faciles. Il nomme 'environ eent dix, poissons, dont
quarante à peu près ne sont point dans Aristote, mais
correspondent en partie à <æujc .;<1’Athénée* à ceux de Pline
et à ceux d’Oppien, qù’Aristote n’a point.3
Ausone^ est peut-être le seul des Catins; qui ont parlé des
,1. L’âge di Élien, auteur de l’Histoîre des animaux ,'e$t incertaià;;5 èneiïdant ôn
le place en général dans le secôndMècle ouau"coru^^Koenï@nt du'fr3ii^é,f5®7 parce
•qu’on a ’cru le retrouver dans un*--(31&ude'‘Elien , ' de-rreneste r ffiii&e®'^feigiîa|t la
■ rhétorique à Rome, apr-esfîS'règne d'Anton!« -, selon ’Suidas, ou dans un Elien
•sophiste, dont Philostrate a écrit la’vié/èttfue les uris<font’mourir après Gpna mode,
■ d’autres après Elagabalc. 11 île serait pas impossible que^eés dSÙX ÉlienV lussent fe
même', mais il h!èstdit hi de-l’un ni-de l’autre qu’il ait éeîit'Su-r #Mlf6'0£Çe,nïàt®*elIé.
2s On tfa eu d’abord qu’an .extrait d’Elien, traduit et ;fuis1 dans un or;dïe tout
diffèrent.paif Gillius ; Iÿ& n^^P^ ife4.0‘Go®radGesmer publia le-texte, et èOSpléta
la traduction en i 556. La plus belle édition «st celle d’AbrahamGrohfoVius; Londres ,
1744, 2 vol. iir4 '.° C’est ceile'qu’a suivie M.’Schneider; .mais-en-y faisant quelques
additions utiles, entre autres un catalogue méthodique des.animaux doat-rl est
parle dans l’ouvrage; Leipzig,, 1784,' in-8.°
• 3. Decius Magnus Aiisomusf ne k Bordeaux, précepteur de l’empereur- Gratien,
consul en mort en 0^4'/ a parmi ses poésies un petit poème dé la Moselle,
où il traité des. poissons de ce fleuve : on le trouve dans toutes les éditions de ses
OEuvres et dans les Poetoe laiini minâtes.
dont • on puisse dir%qp|i^;*)iia pas étérun compilateur
; c’est -d’après sa- propre, observation qu’il a décrit
;Gj§uxà4êe^la Moselle, æjtefc' il les ^décrit presque, autant en
naturaliste qu’en poète. Il eii nomme quatorze* tous reconnaissables
jpar- cè qü’il en dit,*ét la plupart* inconnus des
•QreCseét des Romains, ou du moins, autrement nommés
par euxqG’est là que l’on voit pour la première.fois la truite
saumonée, la truite^commune, le barbeau et quelques
autres poissons d’eaü douce:
. , Que l ’on joigne auxïouveâges, dopt nous venons de donner
une courte analyse, quelques passages de Strabon1, de Pau-
sanias2 ^de Plutarque3, d’Apulée 4 *,';|ce que Dioscpride et
Marcel do.Seide disent des poisspns employés comme, remèdes
3 ^f,ce que Galien6 a ^extrait, de Philotime sur leurs
1. Strabon, Pàiilcundwla? Gi ogr.iphiCAet.fît’iiéJà Amasée, en Capadoce, environ
’S^ans avant*JésiM^Brisf* et'mîrarmlolis’TibétêrLraroîSSme quelqacâr’pPisâons'da
iHilr dans von.XVII.' livre, .q^)arlg en d’autres..endroits.de.laipéche,des thons et des
K Pausanias, auteur, du^dyagèg;en^Tme„i/lpÿssaifc.^oils. Anlonm.v II. compare
dans ses Alesséniaques (lesyjpisspns^dp la Grèce et ceuXj,4e l’Egypte.
1 ; ;3. iPlutarque. „ de Chéron-ée-, en Béoi|pècqnsuï et intendant ^ïl^iasops.Trajan,
mort l’an-îÿ&de, JésosrChriSt. HyiayJfins ses Traités philosophiques quelques traits
.pris de l’Histoire,.des, poissons. ,
„4. Voyez sur Apulée la note 2,
(,s 5,. Pedacius Dioscoride, d’Anazarbe, vêtait spus
Néron,,.jÇrte" cinq^ou six, poissons. dans les II.'■ »liVre4,de sa Matières.jmediçale, mais
seulement par rapport*à leurs qualités1 nuisibles ou fleurs vertus médicales. On
gdæ de Marcellus, surnommé sidetes , contemporain,d’Antonin,,qu’un fragment de
pqëme,.mi il, ùoH)miP>nne soixantaine, de,„poissons;^, maia sans. autre indication.
- 6. Galien est ejaporemn dé, ces hommes, trppt connus .pour qun^nous en rappelions
autre\phjps$Jque des dates.isN* à Peigame vers,,i3i , ayant étudié ^ Alexandrie, il
se rendit à Rome eù- n^ïèfut médecin de Marc-Aurèle, et retourna après la mort
,4e;!ce,prince à.Pergarpe, Pùiilj mourut en apo. Ik,est le dernier des anatomistes
d e j’aptiquité. C’est dans son traité. De alimentorum facultate,Jt. lU , c. 24 — 3i ,
qu’il parle d’un assez grand nombrede .poissons relatif emen| aux qualités de leur
cnalri!|l§|