d’exercer une seconde mastication, souvent beaucoup plus
puissante que la première : a cet effet ils sont armes de
dents très-variablesjjf selon lès espèces; pour te nombre et
pour la forme.
II y en ^ordinairement
Les inferieurs ^ («ont attaches derrière les branchies
dans l’angle que font ensemble les deux derniers arceaux; le
plus souvent ce sont deux plaques triangulaires qui servent
de plancher au pharynxquelquefois, comme1 2 danstes&y-
prins, ils se recourbent pour entourer urie partie de l’oesophage
; d’autres fois, comme dans les labres et tes soàres**
ils se soudent eh une seule pièce, ou s unissent du moins 1 un
à l’autre par une'8 future immobile.
Lès supérieurs (n.° t»2)a consistent en trois quèoes de chaque
côte qui; s’attachent sous l’eXtrémitè interne des branches
supérieures des trois derniers areeauX.iies trokjdù<‘mêmé
cote s’unissent généralement en uhèplaquei qui forme âvëe
sa correspondante le plafond du. pharynx.
Les os phaiyngièh^impérieurs restent adhérens gcms la
base du crâne et ont peu de moüvement;wra>is les inférieurs
s’élèvent ou Rabaissent en même temps ;quei lés branches
inférieures Ses arceaux, et dilatent ou rétrécissent ainsi Rentrée
de l’oesophage, en même temps qu’ils compriment les
alimens qui y pénètrent t -y
Dans les cyprins, les pharyngiens supérieurs sont petits
et sans dents; une proéminence large et concave du basMqire,
garnie d’une plaque de, substance pierreuse, remplit une
1, M /d ëoW è j les les Considérant comme: les analogues^ du
eartilagé' cifcdïdèV !
2. Les pharjngéaux de M. Geoflroy. j
partie de l’espace qu’ils occupent ordinairement.* Quelque-
fojffir comme dans fos spàres, il n ^ <enia qu’uno fï^i^e*; inais
on voit qu’en général d’appare^! branchial et pharyngien
eéntient trente-six pièces ioss©h|^|ïÉlncipdes ; fjapjjl l’on vou-
laifes'Gompter lesvpièqesyqui arment intérieurement les arceaux,
le nombre en.irait à plus de cent.
' Des ^
LeS^yeî^Éèbres des poissons’ êëw a i reconnaître par la fossé
conique" dont leur ’fiords est 'céeu&Pà c h a în e d e ‘ses ïacès1.
& doubles ëibes creux qui oëcdpedf féiii otirs ainsi l’intér-
vahe èntre deux vertèbres, sont remplis par 'une substance
membraneuse et ‘gélatineuse molle, qui passe'd’un dé cès
i^iefes a l’autre p'àr; un trou dont chacune des vertèbres est
ipBa|tBP toujours p e ïl^ v(tehs soir Centre, en sOTte' que : c’éS
porfira^updlîes forment un cordon ou chapelet {pfatinêüx
qui enfile%oütes les vertèbres, et est alternativement mince
eit épais : et'même 11' fêsï bon de remarquéÿHci, que’, dates
ijèelques^sjre^s'de chondroptérygienS, comme la dàiSiproie^^
CT‘én partie dans l’esturgeon, la chîifiêre, le polyodorî, le
trbu dé ’ côbimuîaicatîèh est; *1# large, que les corps dëS/vér-
tèbres'^pèuveni? être considérés comme des anneaux que le
cordon qui'tes enfile n’a point d’inégalités dans son diamètre
et èèks;ëhibîë à une feriïïMe corde,ddil;ifpoi^é'^sd dejmis
long-temps le nom dâns' ïà lamproie.' C’p l èè çÿui a fait dire
que la lamproie n’aŸait point dé vertèbres; mais il est aisé
1. J’ai fait:coSknàître la nature d«;là corde de: la lamproie.dans le Itome I.er de»
Mémoires du Muséuin, p. 128.