ques endroits, et marquées d’un sillon courbe qui en parcourt
la surface; etc. 1 * < " \
Le nerf acottstique sort de l’encéphale à peu pxè;s vis-à-vis
la jonction du siie avec le vestibule ; il donne&tipérieure-
ment un filet à chacun des canaux semi-circulaires; ce filet
pénètre dans l’ampoule du canal auquel il appartient’, ët
SV épa^nviit:. Tine autre portion du nerf va au vestibule; mafe
la plus considérable se répand par une infinité de filets, qui
forment un très-bel appareil, sous la paroi du sac qui contient
la grande pierre. - D
Dans les raies et .les-squales les canaux semi-circulaires
sont un peu autrement disposés que dans les- poissons,ns'seux,
et ils aboutissent à un vestibule en fofihê de tube, dont
l’extrémité supérieure adhère à la fenêtre ovale-:qee?îvesti-
bule, après avoir reçu les'canaux semi-circulaires, »aboutit
à un grand sac ovale*/qui a lui-même deux appendices, un
antérieur et un postérieur. On ne peut guère uloufei? qiia cpt
appendice ^représente la petite cavité ^seuWeStig'edélima-
«m qui soit âemëiiré aux reptiles, dlautant que dans-des
reptiles elle contient,-aussi une-petite masse semblable à «fe
* Üamidon.
(Dette, conclusion doit probablement s’étendre^ au^sa®;Gtes
poissons osseux, malgré sa position en arrière; d’autant plus
qu’il est souvent, et peut-être toujours, divis4en deusuavités
par une cloison, membraneuse.
Les oreilles, telles que nous venons- de les décrire, sont,
comme on voit, beaucoup moins parfaites que celles des quadrupèdes,
des oiseaux et même de la plupart des reptiles.
1. On peut consulter le traité que Klein a fdoûné dè ces pierres, mais qui pôilUait
être fort augmenté;.
CHAP. V I . SENS EXTÉRIEURS DES POISSONS. 5 4 7
Dépourvues'tie tympan, d’osselets et de trompe d’Eustacbe,
elles ne pebvènt guère recevoir l’impression des vibrations
de l’élément ambiant qu’autant que*!çës. vibrations sé communiquent
au crâne ; encore, les oà ne serrant pas de près
le labyrinthe membraneux, le crâne ne peut transmettre ses
mouvemèns à$ëé labyrinthe que d’une manière fort affaiblie.
L’absence dîuu véritable limaçon et de sa lame fibreuse ne
perfeët pas de croire- que l’oreille des. poissons puisseetre
affectée par la différence' des tons. Tout ce qu’elle4 offre au
physiologiste;, c’est un appareil membraneux fort sensible,
où lès filets nerveux, qui se distribuent dans les ampoules
des canaux semi-circulaires, doivent partager toûsTes îriou-
vfemèns du fluide dans lequèl ils' plongent,; où ceux qui s’attachent
aux sacs* êt au vestibule ^dhivCnt être encore plus
vivement agités par lès-secousses que ees mouvemëns impriment^
aux-pierres contenues dans feçseâvités.; || ’
Il est- donc probable que lès poissons «entendent ; que le
bruit produit en eux une sensation.forte, mais- qu’ils ne
distinguent -ni1 cette infimé'VariétéDdé tons et dd Voix, ni
ces articulations dont mobs voyons tous les jours les quadrupèdes
et lès-oiseaux être ^itvivement frappés. Aussi, tout
tëfe’ que l’expérienee* nous apprend sur le degré auquel les
poissons jouissent de la faculté d’entendre, c’est qu’ils s’èL
fraient facilement dtes sons subits et*inconnus; c’est que les
pêcheurs sont obligés d’observér un silencfe profond pour
nèfpas les raîettel! en fuite;'C’ek qu’ils s’habituent à se laissé
appeler p#nr#eeVoi|| leur nourriture, et àîfëconnàitre les
sons que l’on emplow pour cela.
'ïNons àvons vu ailleurs qunfes ^Romains-ètt avaient accoutumé
-à'Connaître leurs propres noms ; mais nous>ne savons
pas silës lUodeXïïes ont pOUSÉIj leur éducation aussi loin.