naturalistes qui y ont inséré des observations originales,,
MM. Bosc> B o ry-S a in t - Fincent, Desmarest1 et Hippolyte
Cloqueti
Les membres de l’académie de Pétersbourg ont continué
à décrire les poissons de la mer du Kamtschatka, et
M. Tüesius surtout en a fait connaître de fort remarquables.
3
Le tome troisième de la Zoographie russe de Pallas 3,
imprimé par les soins de M. Tilesius, avec de nombreuses
additions de l’éditeur et des extraits importons des observations
de Steller, embrasse II la fois les poissons de la mer
Noire, de la Baltique, de la mer Glaciale et de la partie
septentrionale de l’Océan pacifique, ainsi que ceux des lacs
et des rivières de-tout ee vaste empire. On y trouve surtout
des toits intéressans sur les poissons de la mer Noire, que
Pallas put observer par lui-même lorsqu’il s^etablit en
Grimée. H s’en faut cependant beaucoup que toutes les
espèces de ces immenses parages s’y trouvent réunies. Le
nombre total n’y est que de deux eent quarante, distribuées
en trente-huit genres, tous pris de Lmnââisf a i’ex-
1. M. Desmârest à donné une partie 3e 1 ses articles .à part, ijsousf hs ntre' dé
Décades ichtyetegi-gues.
'2, „Daus Je ç H ^Jk8ft6-et iô o 7 }d e s Métnokes-il y a , p. 38&, un mémaiteide
Pal las sur son genre labrax, où il en décrit sis espèces. Mi Tüesius eb'décrit aussi
une, p. 335, et le gadus vachnia, p. 35o. Dans le t. 10 ( i-Sbg •ét 1810), p. 225 et
suivantes, M. Xilcsiu^ décrit un gastéroste, un blennie, une lamproie, ttn pleu-
ronecte, le cottus hemilepidotus, le sjnanceja cervus ; dans le t. IV (r8 1 î ), quatre
agonus, un cyprin, un épinéphélus e t un trachinus; dans le t. VU ( 18 14) , p. 3o6,
un baliste sans ventrales, qu’il nomme balistapus.
3. Zoographia rosso-asiatica; Pélersbourg, 1811, 3 vol. in-4-° Cet ouvrage n’a point
encore été publié; màis'j’eo dois un exemplaire aux bontés de M. le président de
l’académie de Pélersbourg. U parait que la perte des cuivres -est ce qui a empêché cc
livre de paraître.
eeption de trois, les elæorhous (càmepkore, Lacép.), les
phalangistes{ctganus, Schn.),ist les labrax. Ils sont divisés
seulement en deux ordres, les spiraculaia ou chondropté-
rygiei»,- ë£ .Ü»-- hraruMata,, qui comprennent tous les
autres, et ces deux ordres ne forment avec les reptiles
nommés pulm&mata, qu’une seule classe, appelée mono-
cavéia .ou animaux à sang froid.1
A mesure que la prospérité des Étots-ünis prend des
aeerwssemens et que l’amour , dés sciences yr faît des progrès,
on en étudie mieux les productions, et au lieu qufautrefois
c’étaient les Européens qui allaient ies recueillir, ce
sont maintenant des indigènes ou des Européens établis
dans le pays qui nonsles font connaître, et avec bien plus
d’étendue et d’exactitude que ne pouvaient le faire des naturalistes
voyageurs^ ' ■
AinsrFon n’àvhit 'guère: dans le dix-huitième siècle, sur
les poissons de l’Amérique septentrionale, que l’ouvrage
de Catesby* et ce quePennant en a inséré dans sa Zoologie
arctique. Mais en 481b, le docteur M itckill, Savant
nateralfete del Ifevr-Aork, a donné3 une histoire des poisb.
Gss' gefipes j sqat peu. multiplies, et distribués.,. sans.
ffiPI's éert^Ks analogies extérietoes, mais assez peu impoitantes", et comme H H i
ORD O I I . . SEiaicniAiA.
^
ü^Chméoera. ■
Petiromyzoïï.
OREK> IH . Braitcfïatà.
Mtivdna.
Üÿ&lopierifs.
-dth arhickäs. '
Silurus.
^dcip’ehSer.
Phalangiste# X éôtti
catap forant i ).
Syngnathus.
Eloeoj'hous ( callionyn
' baicalensis% Coiïus. ’ '
CallionÿmUs.'
Crèifius. 'Cètiéis.
Blennius.
OphuHum,
Gadus. A’"
Clupe a. | »f
Scom b e r. Mpgil
Mullus.
Ximpiodytes..
G'astëjratanthus ( gas •
- Pèr'vsteàs y
Triplai
Trathinus. -
Scorpeena.
Perça.
^ciçenà*
Qpmçzhiis.
Zabtfus S ’
ItHitfï ■
Pâlbrax.
Cfyprinus.
Ësovr. -
Sabha.
Pleuraneetes.
2. Dantf les* Transactions de la société littéraire et philosophique de New-York,