% LIVRE PREMIER.
procuraient s'qit leur position personnelle | soit ^^^ecours
de leurs ami^et de Feurs* protecteurs,' ou la Coopération de
leurs Jî|¥â^;'Ges. (détails. djspnsés dans l’ordre des temps et
dans l’enchaînemept $elon lequel, dl§ se lient ^constituent
l’histoire de la science,. hase, nécessaire de tout ouvrage
dans lequgl on voudra en présenter Fensembl<p§jbase 'sans
la q g i^ J il sfraif surtout^impossible de faire damprriidie'
lés discussions" sur -ce qüe l’on nomme la synonymie©u
la concordance pfes ’.noms des espaces, qui -élle-même est
iriStepEESÉblé pour fécnèillir sans confusion tt^§3ïis erreurs
ce .que l’on sait de leurs propriétés.
(l’est, Ifelqiii nous a déterminé ujaquameneer cèt ouvrage
par une histoire de Ficntynf^îe. ^
•Nous essayerons çl’y suivre Jçs jconnmssancesque l|s
hommes ont. eues dam l^diffé rens 'âgés, sur .lesnoissons ;
# y faire Connaître les auteurs'^uiillit traité dè ëêtte,partie
de rhistome-naturejlc,; les moyens dont ils ont dispose pour.
Chacun' d’eux lui a faitja%©;
l’înflnÉnce mutuelle de1 leurs travaüx,*et» Futilité quef^kffo
ouvrages conservent 'encore: 1
S Pin^ riecohnaiàsphe dafts les’ p ro g rè s^ Fieht^ulogie trois
èpëifüêsl principales. Elle ne lsfe comptisé .d’abord, pendant
bien 'TsiéÉel, comme toutes les brâÿichés^de Fhistoire
de la nature, que d’ohservatioh# partielles. Aristote, trois
eent cinquante ans avant notre ère, continence à en faire
un corps de doctrine, mais faible nnëeçrë ,H# ne reposant
que sur des aperçus et dés règles à peinervérifiée§,ÿ destitué
surtout de moÿèÉs sûrs de faire distinguer lêJfe&jÉCèk
PenÉIrft plus de dix-huit céÉt^ ans ceux qlii écrivënt sur
Fhîstoire nâturelle sè bornent prësqUe à copier Aristitéj
ou à> le commenter : mais, au milieu du seizième siècle,
. HISTfOTRE DE L51 0HTYOLO GIE. 3
Rondelet, Belon et:; Salvien, reviennent a la véritable
observation ; ■•et;, en rectifiant et étendant ce qu’Aristote
avait,idit, dls donnent àd ’ichtyologie une Base positive par
desdesgriptkms «t des figures d’un certain nombre d’espèces
bien -âétermihéés^ià la fin du dix-septième, Willughby et
son, ami JeandtÉyï essaient les premiers de distribuer ces
espèces d’apirèsuné méthode ‘fondée ? sur des caractères distinctifs
1iïés de le au milieu du
jpX-buitième^Àrtfedï'ét LlfonEèûk'côiàplétênt cetfe entreprise,
en établissant’ des genres bien définis , en , y î plaçant des
espèces oertahiesbet, caractérisées avec netteté. Depuis lors
l’ichtyologie marche sans obstacle vers la perfection, et
s’en approche d’autant plus rapidement, que chacun des
natui^distes qui s’un occupent sÿ met plus d’ardeur e t plus
de cette sagacité qui sait distinguer le vrai et; Je présenter
d’une manière sensiMe*poiurdes bons, espritsi^îhi
.. fiffibfrcV’s- progrès que "'nom allons exposer^ l’bi^toirey
autant que les momumens qui subsistent nous en laisseront
décou vrirfesiiraces.
■ Larkonmaissanee des poissons, née de l’habitude de :s’en
nourrir , a dû .être l’une des premières qu’acquirent ules
hommes ; car il n’est point d’aliment que la* nature leur
offre en plus grande abondance et dont ils puissent s’emparer
avepi moins de peine* >: aussi YbyoÉs-tanus que les peuples
les plus sauvages, et ceux qui sont reléguésssurdes plages
les plus, stériles, sont Ceux qui vivent le; plus entièrement
de poisson.
Ees Groëùlaïïdàis, les * JBÉpiimaux, ||es "Ramtschadales,
son^ichtyophjages, comme les habitons des ...rochers des
Maldives, et comme ceu^Mesïfeôtes arides et sablonneuses