Excrétions et Sécrétions particulières.
Les excrétions des poissons , comme oelles tfe antres animaux,
se font ou par la peau; ou par des organes^écrétoirCs
spéciaux.
- Les reins sont chez eux plus volumineux que dans aucune
autre classe, et s’étendent des deux côtés de l’épine tout du
long dé la cavité abdominale, remontant souvent jusque
sous la base du crâne et au-dessus des branchies et du cceur :
ils- Munissent souvent l’un-à l’autre par leur partie postérieure/
et même dairis presque tous les acanthoptérygiens ils
se réunissent à leur partie antérieure a u -d ^ s^ ld e l?0es©-
phage. Dans la' perche -cette partie antérieure est très-volumineuse.
Dans les cyprins , les réins sé renflent surtout visÿ
âivis rétranglement de la vessie natatoire.' Les uretères, plus
ou moins longs, selon les genres, aboutissent à une dilatation
commune, qui tient lieu de vessie, et dont l’orifice extérieur
est placé immédiatement derrière l’anus et derrière l’orifice
des organes -de la-génération, qui eux-mêmes' s’onvrertt tantôt;
en dedans, tantôt,au bordmême de l’anus, mais^toujours
à son airaierU|^#''%u4' êst l’inverse de ce que 4’-@n?*Vdit dans
les quadrupèdes.
Quelquefois, comme dans les ehondroptérygiens, leSr orifices
des uretères et ceux des vaisseaux déférons donnent dans
un cloaque commun OU au moins daus la même ouverture.
La peau des poissons est humectée par différentes humeurs
préparées par des vaisseaux particuliers qui's’oüvrerit à' l’extérieur
à des points différons, selon les genres; C?est généralement
un mucus difficile a délayer dans l’eau.
Dans la raie il y a d’abord à la face inférieure un grand
vâlsifeé i, qui entoure le museau, en y formant des angles et
des 'contours fort 'régwteëfcs^vèisejsa liqueur de chaque «côte
par trois ou quatre branches, eti^lrecourbe en dessus pour
se-terminer par divers orifices/,et l’on voit de plus de chaque
côté à l’angle, extérieur des branchié^fhnëiespèce de* bourse
ronde et blanche, dans laquelle pénètre une grosse branche
du nerf de la cinquièmes paire, et d’oie sortent une multitude
de longs vUïsIeaùx simples, qui marchent en faisceaux rayon-
nans dans quatre ohicinq directions, et;vont s’ouvrir à diffé-
rens pointsttrès-éloàgné& de la peau. 1
Presque toute l’épaisseur• du museau des squales-est occupée
par unélcellulosité.remplieide mucilage, d’où parlent
des fâfeeeaux de tubes qui excrètent ce mucilage par les pores
dé'la peau, et l’on ÿ’.voitîde plus.de gros vaïs'seaux réguliers,
dont un marche tout le long de ^chaque côté du corps.
Dansdes gades, il y a un grand vaièseau qui règne tout le
long diji corps, se bifurque derrière l’oeil, se rend par deux
branches'dcïïchaque côté.vers le bouts du museau, et donne
d’espace en espace des branches qui s’ouvrent à la peau : un
plus -petit rampe le long du préopercule?et de la mâchoire
i nférieure\|>gt
L’anguille/le congre, ont dé grossesîouvertures, à diffé-
rens-points»de-leur museau, par on.s’ouvrent de ces.longs
vaisseaux analogues, à! ceux qui formentijdans la raie des
contours si réguliers; mais chaque espèce offrira à cet égard
des différences qu’ih eonviendra d’énumérer à'son article, et
;nçus nous bornèroiMÉci àjjcesiindicationSî-
La ligne latérale des poissons a .généralement quelque appareil,
sécrétoire qui en suit la longueur. Cela.se voit surtout •
1. Monrp,.pl..6 et 7. — 2. tcfenij.pl..5.