extrait dés travaux d’Aristote sur les poissons', parce qu’il
èSt lSôn-seulement le premiëf, mais le seul des anciens qui
ait traité de lëür hisfoii’e naturelle sous* un point de vue
scientifique et avec quelque génié>'
A la vérité son école marcha pendant quelque temps
SüFlsêS draëëSi-*’
Théophraste son plus digne élevé , ajouta ■mêirié
quelques fâits intéressons à eetté partie de la sMêfficë.Dans
son traité' èesfPoissctris qui vivent <£Sec;nl parle
des poisson^ dés Indes,'^deCrits depuis peu sous le nom
d’opMëéphàles, ëfc du misgùm QëëMH'ê *0ssffî:s'f L .) , qui
demeure vivant dans la vase après le dessèchement deS
marai'S qu’il habitait.
Le fameux médecin et anatomiste Erctsîstratë,, petit-fils
d’Aristote , son élève e t ‘celui de T h ëô ^m ^ e , écrivit un
ouvrage intitulé ’Q^xflnux, ou. des alimens tirés des poissons.
Cléçtrque, un autre des disèiples d’Aristôtè^.,. avait fait
ùn traité général des animaux aquatiqu^, dont Athénée
rapporte des passages sur l’adonis ou exocet1, et sur lès
poissons qui font entendre une voix*3 .
Il y en avait un sur les poissons, conipO'sé par Doriorif*
f. Théophraste* lu 3’;o ans*7?vàiil 1’« te Ylirétu'hni , Him®Tile <1< T esbds^'ft’îrff
foulon nommé Mélanthe, s’appelait-'d’sBoia.Tfrtame- Atjstofële
à g»ma H*. son élognence divine, p avait été en J O “ 61 Ücu :CM
Leueippe et de Platog. Tendrement aipm^ristîtfe^hîdi succéjhr dàns^ ^ Eire
«3^324, et eut ‘plù's ^dedeux jnifie élevés 4 îr forma nn des ^fenîiers Jardin# de
botanique. Ses deux principaux ouvrages d’histoire'naturellement, Tes neuf livres d&
l’Histoire des plantes, eJt^.ix^deSjCau^ des plantes, espèce, de végétale :
il est Beaucoup plus conuir par ses Caractères, traduits .etsi Èteureusement i'mités
par Labruyère. -£>n dit qu’il vécut près de centans, et que de-peuple d Allieuês,
assista en cpipj â ses fnpéraillés., ' &.
;'^ i . Âtliéh:';-TrVÎI., t&Hi, 1'. Y ïïï, 4. Mètri, 1. vît,,
p. iè jj’i eTâaas plusieurs autres enatcSÊ de^éëplv##. •: “
qui doit avoin&été^à peu;près de qEette époque, si toutefois
élest le même dont o n r apporte dé nombreuses plaisanteries,
$t qui-était gité par Lynfcée, dfe^ple de Théop 11 raste*.1
; - Plusieurs-ou-vrageè-ejjhygiène peuvent aussi être rapportés
p??.effte époque* et,, à l’influence dé ;la philosophie péripatéticienne,
Je Ëangp|jdanssiGe nombre celui de Dioclès^ de
jCariste-, dédié. àfAntigonus; le traité des. choses salubres
$px gens en santé et: aux mâladesode Diphile de Siphne,
■aiontemporain d^r^éîgjéfiàus ■> fils d’Antigonus ; celui des
aUmensi^eiaPAz/o tirtie^ < disciple de Praàsagôras et contemporain,
d’Hérophilejj: et un autre sur le/rnème sujiëtj d’Ice&ius>
disciple d’Hérophile.@On voitv par le§ citations d’Athénée,
qî»vy étaitiso#vei|t parlé de^poi^®iis. Je rapporterais enpore
volontiers à .cette influence, si l’on avait quelque certitude
sur l’âgé, où- vécurent; leurs auteurs, le poème sur lis . tra-
vaux dei nier de, Paneratius, Arcadien ; les Halieutiques de
Nmnénim'% d’Héraclée ; >les poèmes sur lés • poissons de
émrJsusi. d’Argos. et rdg Posidonius, de Corinthe, trèsr
différent du grand, philosopha Posidonius d’Apamée,; les
traités en p-rpse, de ife/eim^à;4hfoTarse, et ào ,Léonidex
de Byzapee, et le, livré: suc les poissons salés;. iïP u th j-
deff$p, d’Athènes ; mais tous ces écriyainsne nous sont
plus connus que par quelques mois qu’en a dits Athénée.s
Toujours voit-on que les poissons étaient;„e|iez lgs Grecs
un objet général d!attention,, et il “est probable que, si l’on
avait continué de marcher suivies traces ^ ’Aristote , l’ichtyologie
aurait fait de grands progrès ; mais, pour qu’il reparût
des Aristotes , il aurait fallu ,qu’il renaquit de|> Alexandres.
L’histoire naturelle positive.exige des travaux et des dépenses
1. Athén., 1. VUI, i ]3. 3 3 , — 2, h. ltfÿ^fij.et alièipassimi