sons qui se pêchent aux environs1 de cette ville,.-où il. en
décrit cent quarante-neuf, distribués d’après lei système de
Linnæus, avec des figures fort bien faites;, quoique petites,
de soixante dés; plus intéressans. "M-ajant adopté que deux
des genres établis depuis Linnæus, les bodiaps et les cên-
tronotes, c’est quelquefois un peu au hasard qu’il a placé
ses espèces, et parmi sèsbésox, par exemple, il y en a
d’assez hétérogènes.iill n’a pas toujours non plus démêlé
la véritable nomenclature • dans' les ouvrages souvent si
confus des naturalistes européens; mais üïfiurnit luiT«iàaie
dans ses descriptions les moyens de rectifier les. erreurs qui
lui sont échappées, et kson mémoire est certainemenferce-
qui a paru de' mieux dans ce siècle sur les poissons du
Nouveau-Monde. Il a donné depuis quelques espèces nouvelles
dans des écrits périodiques.1
L’exemple du docteur Mitchill a r excité d’autres naturalistes
; Mt Lésueur surtout, peintre français, ^déj à bien
connu comme le fidèle compagnon de Péron, dans son
voyage aux terres australes, e tq u i rStest établi aux .Etats-
Unis , a publié les descriptions de plusieurs belles espèces,!
avec des figures très-exactes , dans le Journal de l’àeadétùie
des sciences naturelles de Philadelphie 2 et dans d’autres
ouvrages périodiques.
t. auparavant un'premier essai, in-.xa-., de
vingt-huit pàgés ; ».
1. Dans le Journal des scieâî^s' nàtftîfélléS' de"PWl^dèlphie, t. 1, -2;-'p a r t,
p. uüc'anguille, un gade, un saïinone; dans les Annales du. Lyoée d’histoire
naturelle de New-York, Mars 182.4, p. 8 2 , un nouveau genre, le saccopharynx,
le même qui est décrit par M. Harwood d’ans les Transactions philosophiques dé
1827, sous'le .nom à’bphiàgnaihüs.’
2. Dans d i s é 1 , 1 j»art. (*81 1 trois espèces de raiéSÿ ■ iân^d’anguillé» deux
de gades, »ne de cjpiinsr,\quatre d’bÿdrargires, le genre entier des catostOmtts,
M. Rafincsque, le mêmelgtont nous; avons cité les écrits
sur l’icblyologie de ,!§$cijleî#?s’étanh transporté aux États-,
LifiS-, - où if oeeupCiïMne ch|tire, à l’âÿadémie de Lexington
en Kentufey, s§’cst occupé raussitot des> poi«sons; de la contrée
qu’il habite. Il en a décrit trois genres- nouveaux dans le
Journal slfe^ ^liùjÿeS ' naturellès des? Philadelphie1 et il en
propose dix-sept dans un programme imprimé dans, le
Journal de physique2 de Paris, de 1819, auxquels; il.en
ajoute plusieurs dans un écrit intitulé Annales de la nature
pour 1820. Enfin, dans une. histoire de ceux de l’Ohio3 et
de -.«es - afïluens, qu’it apfait imprimer, en 1820 à Lexington,
fi^aj oute encore quelques genres, et décrit cent onze espèces,
dont un grand nombre sont nouvelles et avaient échappé
à M|L Mitchill et Lesueur.
) ü n^est pas douteux que ce vaste continent fie l'Amérique,
et; les fleuigggî; immensesà^; innombrables , qui l’apposent ,f
n’aient» encore fié riches» contributions.ù^fournir à l’ichtyodétaché
de^(M|ai ‘des tÿyprîns, éO'dent il*1 décrit dix-septë espèces ;‘*daùs-letiÜI.™,
a p a r t . (,i 8.j8.), deux squales, deux clupés, trois mégalopes, deux cprégpiies, un.
genre$qu!iL..Bomrne^platirostra, un -genre q u it ,nomme hiodon; quatre esgoesf»
oany le t.’D p t o ï i et 182 2! Jy troistoïphies^ trois'serenes1,' deux exocets, plusieurs
petits poissons voisins* d,e -la. poeoilie ; dans'“;le- tr. IV, d-P part; ( j » p q g fcw rates
ôu p'ofesqns'ulç genres, voisins fw dans le^t. deuxinopveaux
blennies : dans le t.’Vl,'1 .part . quâtre''rnufændphi£; deux sauras-; Sans les
Mémoires‘ dùl'Muàéiîm d’M'stoiW’natütëllë de^l’k'ris^ m V,‘ quelques* poissohsj du
^»t^i^|ttÿda,;.s&;ÿp2eIodeÿ,s un goeXrahggnjtt û n .b a lra c lfo ïd ^ i^ ib fo sm e , deux
lig u e s .
1. T. I , 2."ip*aEl?r^sp. 417 ;^îÈdisSÎînouveauft^^ffies, pomochis, sarcfiiriisÿ eado-
glossum.
üi2. T. LXXXVIII, p. 4 l 7, prodrome de soixante-dix nouveaux genres d’animaux,
découverts dans l’intérieur d’Amérique en 1818 par G,. S, Rafinesque.
3. Ichttologia Ohiensis, or natural history o f the fishes inhabiting the river Ohio and
its tributary streams, etc-; Lexington, Kentuckj, 1820, in-8.°