crâne ; qui n’est qu’un enfoncement latéral de la grande
cavité où 'est l’encéphale. Il rie, reste de, vertiges; du labyrinthe
ossOux que quelques brides osSëtfSes ou ^ëraibrh-
neuses,* autour desquelles tournent lès canaux .senti-circulaires
et une cavité plus ou moins ;p r o f o n d e ;, -èéeusce^dans
la base du crâne au-dessus de l’os basilaire, ou s enfonce le
sàc dont nous parlerons bientôt.
On doit remarquer cependant un principal ligament qui
suspënd les deux canaux semi-circulaires'verticaux a ba vOutè
du crâne, près du bord postérieur du pariétal, et qui est
fort analogue à Celui .qui èemmunique avec là fènetré Ovale
des raies.-' • '■ P Plp ■ ; .
La liqueur huileuse ou mucilagineuse qui enveloppe d’ordinaire
le cerveau, pénètre7aussi dans les cavité|>%ët entoure
le labyrinthe membraneux.
Les canaux serni-circulaires membraneux, au nombre de
trois, renflés ehacùn en une ampoule qui reçoitdes filetàtdü
nerf acoustique, ne diffèrent de ceux des classés -superie&res
•que par une plus grande etendue. Il y* eUt a un inferieur,
presque horizontal, qui se porte vers le cote duï’Wane, et
deux "presque verticaux, l’tin antérieur et Fautrè^pôstérïliir.
Cles^deuX derniers s’unissent pâr une -de'leurs extrémités g'en
sorte qu’à eux trois ils n’aboutissent que par cinq ôrifîisës*dans
la cavité commune qui représente le* vestibule membraneux.
La forme de cette cavité varie beaucoup : tantôt c’fest un
canal alongé, tantôt un sac ovale ou une pyramide triangulaire
, etc» Çe que l’on nomme lé sac, est un appëndicè
de ce vestibule, qui enTêst distingué par un étranglement.
ment par le milieu , et où l'on Toit aussi l es racines des différens nerfl prêtes a
traverser les trous de ce crâne..
ViSéS* VI* SEWS EXTÉRIEURS des POISSONS. 34S
On assure que l’étranglement est clos,, et que les injections
né passent pas d’uneyavité dans l’autre ; mais cela n’ëffc pas
exact, du moins pour les^chondroptérygiens. La membrane
qui fo-rmede vestibule et l e p a r a î t unifornfe,netie^ plns
minceî et plus, faible qjgièes celle des canauk» seuÿ^èirculaires.
Le^^^,|sb,en'général^auht^snus et 1e, plus souvent en arrière
dufv^ifib^lb'j il esMog^dahs, une. concavité du plancher du
c r â n a it qüelquéfoiséèefete concavité est recouverte par une
-lame r osseuse, au point deine laisser qfiè • l’orifice pour la
pàrtiÆ^anglée qu|m>înt le sàë’ au vestibule.
La liqueur, qui remplit? todh-le labyrinthe, est un peu
gélatin|uS.^|t parfaitement transparente, ;dèrs|«uet lenvfesti-
bule en sont'gonflés-' ils- contiennent de plus de#co^s dfune
nature particulière;, de cohsistanqë^d’amid'on dans,les cliori-
droptérygiën% de nature tout-àdait pierteùse/dans les pois-
îSOOTosseux.^
Dans ceux-ci il y-a généralement un de^ces ?corps dans lh
vestibuleÿet deux dans lersac, un grand et un petitjVcesder-
niersisônt séparés l’un de l’autre panùnecl oison! membraneuse.
H Ces- pieKres; et; ces masses „de consistance d’amidon sont
entièrement calcaires, et;sC dîs'Splvent dans les acides .avéb
une vive effervescence. On ne leun aperçoit rien- qui^ëgjsfem-
ble à l’organisation des\osé|les pierres tout-ù-fait dures des
poissons-osseux^ressemblent'plutôt'à des coquilles» '
Leur forme*est très-déterminée,: souvent *très-singulière* et
parfaitement constante, ^pour chaque espèce, au point que
Fou pourrait distinguer tes poissons osseux par les pierres
de leur oreille presque aussitaisément que^par aucuU autre
caractère : par exemple, celles des gades- sont elliptiques:*
crénelées;dans leur bord, relevées dans leur milieu; celles
des sciènes sont ovales, très-épaisses, tuberculeuses,,en quel-
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