communiqué ses notes et; ses dessins, dont nous avons tiré
p] usieurs renseignemens utiles.
Tout récemment M. Richardson & bien voulu nous faire
voir ceux qui ont été pris pendant le dernier voyage du capitaine
Franklin au nord de l’Amérique.1
L’Afrique est la partie du monde où il est le plus difficile
dé voyager avec l’appareil nécessaire pour faire de
grandes récoltes ; e t: cependant M. Roger, gouverneur des
établissernens français du Sénégal, nous y a fait rassembler
une suite de poissons de ce fleuve, qui a eu pour itous
un intérêt d’autant plus grand que nous avons pu la comparer
à celle que M. Geoffroy Saint-Hilaire avait recueillie
dans le Ail ; ce qui, en y ajouta ut les espèces des rivières
du Cap, rapportées par Belalande, et quelques poissons que
M. Marcèschauoc, consul de France à Tunis, vient de faire
pêcher pour nous dans le lac de Biserte, nous a permis de
prendre quelque idée de la population des eaux douces de
cette vaste contrée.
Pour les mers orientales, nous avons eu une petite collection
de poissons seeS, faite autrefois par feu SonnëraP, et
qu’il nous a donnée en 1814 ; mais surtout une trcs-grànde,
ramassée pendant plusieurs années h Pondichéry et aux îles
de France et de Bourbon, par M. Jjëschënaîiltj cè qui noué
a mis à même de bien connaître la plupart des poissons de,
Commerson et de Bùssel.
M. Mathieu, officier d’artillerie très-instruit, a envoyé dé
l’Isle-de-France plusieurs espèces rares ét bien conservées.
MM. Diard et Duvaucél, pendant nn séjour assez long à
Sumatra et à Java, y ont aussi recueilli un bon nombre
1. Us sont décrits dans l’appendice de ce voyage.
de poissons ; et les généreuses communications que le célèbre
AL Temminck nous a données de ceux qui avaient été
rassemblés dans les mêmes îles par MM. Kuhlet Van-Hasselt,
et des figures qu’ils en avaient prises, a complété ce que nous
pouvions désirer à eet égard.
vitGes deux jeunes et malheureux observateurs, avaient aussi
été aux Moluques,, et- leurs, collections,.jointes à celles de
Pérou, ont commencé à éclaircir pour nous les figures dé
Aalentyn et de Renard, et a nous convaincre que ces figures,
si grossières qu’elles soient, représentent cependant toutes
dés dbjets réels.
Reirvwardt, savant professeur d’bistoire. naturelle à
Leyde,-n’a pas été moins généreux que M. Temminck, et
nous a donné une pleine, communication de tout ce s qu’il a
recueilli dans le pénible voyage, qu’il a fait dans l’archipel
des Indes/*
■ • Nous mettons au nombre des envois les plus ricltosl^Ue
nous .ayons reçus, les poissons du -Gange^de ses affilions,
que M/iA lfred Duvaucél, mon beau-fils, a* rassemblés avec
le plus grand zèle, et dont il a même tiré quelques-uns des
rbipipé du Népaul. Ges envois, joints aux immenses collections
de quadrupèdes, d’oiseaux,* de reptiles.d’insectes, de
squelettes et de préparations anatomiques, qu’il a . adressés
au Cabinet'du Roi , y rendront à jamais son ^souvenir précieux.
Sans le malheur que j ’ai eu de perdre cet intéressant
jeune homme, non mOins spirituel et instruit qu’il était
ardent pour ce genre de'recherchés, malheur dû en partie
aux-tracasseries de. quelques misérables qui redoutaient le
yoisinage d’un homffife;‘capable de porter la lufnièrë sur
leur conduite, les sciences naturelles en auraient obtenu,
dans tous les genres | de& récoltes supérieures a ce qui - a