. , Des Muscles desiïMâchoires. ■
Elles n’en ont qu’une seule masse (n.° 20), qui est commune
aux. deux mâchoires, èt qui ferme la bouche en leé
rapprochant l’une de-l’autie.
Cette, masse adhère à toute la face externe de la partie
postérieure de l’arcade palato-temporale et à tous les^s qui
la te®mjpésent, y compris le bord antérieur du préopercule.
Elle est le plus souvent'divisée en trois ventres, quelquefois
même en quatre ; sa forme approche de la quâdrangulaire,
et elle donne de son bord antérieur deux tendons réunis par
une aponévrose. Gel ni qni part de l’angle supérieur, et qui
est le plus long , va dans le haut au maxillaire supérieur.
Celui de l’angle opposé, qui est beaucoup plus court ,t s*i.nsère
à la mâchoire inférieure, derrière son apophyse; corono'ide.
L’aponévrose s’épanouit sur la membrane qui joint les deux
mâchoires.
C’est, comme on voit, une organisation bien différente de
notre orotaphytû et de notre massétèr ; mais nous l’avons
trouvée in s ta n te dans tous les ipeissonsrosseux, - et dans
aucun d’eux nous n’avons rien vu qui ressemblât aux musclés
ptérygoïdiens. Q uant aux poissons cartilagineux ,:î|èurs
muscles des mâchoires offrent des différences importantes,
que nous décrirons dans leur temps.
Lne différence non moins remarquable, c’est;qu’il n’y a
point de digastrique, niffe muscle qui en tienne, lieu,-pour
abaisser la mâchoire inférieure; elle n’opère Stfemnùvement,
et la bouche ne s’ouvre, par conséquent, que par l’action
simultanée des muscles qui vont de l’épaule a'I’os hÿdïde et
dé celui-ci à la mâchoire inférieure.
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G® dernier musclél(nÿ’^ ) répond au génio-hyoïdien, et
nous’ en« reparlerons. >
Mais la naiâchoire inférieure des poissons, pouvant dans
beaucoup d’espèces rapprocher plus j o u moins ses, deux branches
, a reçu un muscle propre, destiné à cet usage (n.° 24)v
11 est placé en traders':dans Fangle que font ces branches, et
derrière deur symphyse,? au-dessus de la terminaison antérieure
du génio-hyoïdien» •
Dès Musèlês de l’Arccude pUlato-tympaniquek$ |
Il y en a toujours un (n'.?/ 22 ) qui occupe une portion
considérable deffa yoûte duqjélâisî^et' qui consiste en une
couche,.épaisse de fibres transversales, qui se rendent d’une
partie plus ou moins étendue du dessous du sphénoïde et
de la.»grande aile, transversalement au bord fupérièur de
cette ârcade ét à sa face interne ƒ'^insérant principalement
au temporal et à la partie voisine de la- caisse et du ptéry-
goïdien interne, jieinusjcie abaisse l’^cade^ et la rapproche
descelle du côté opposé $ ce qui resserre latéralement l’espace
occupé par l’appareil branchial.
^LrSautre abaisseur , plus gros et moins .étendu, est- quelquefois
plus en arrière, et vient dû dessous: de la partie latérale
dû crâne, en avant de l’abaisseur^de l’opercule; dans la
perche,® est tout aù plus une subdivisiqrr légère. gf
Le relèveur de cette même arcade (m°;M) naît deriière
l’orbite, sous le rebord du frontal postérieur et eïravant du
receveur de l’opercule, et s’insère au haut de la face externe
du temporal et à une portion du ptérygoïdien externe. Il est
l’antagoniste du précédent, écarté l’arcade palatine, et dilate
l’espacé consacré aux branchies.