branchiales prennent le tissu et les fonctions d’artères ; les
antérieures envoient déjà, avant d’avoir quitté la branchie,
plusieurs rameaux à diverses parties de la tête, et même il
faut remarquer que le coeur et plusieurs parties situées, sous
la poitrine reçoivent leur, sang dune veine branchiale* par
un rayon qu’elle leur envoie, presque dès sa naissance, et
par conséquent bien avant qu’elle soit sortie de la brancliie;
cependant ,««® n’est que de la réunion des troncs Venus des
quatre branchies que se forme la grande arteré $ qui porte
le sang aux viscères (#, #) et a toutes les parties dû tronc,
et qui est, par conséquent, le*.représentant de l aorte des
mammifères, mais d’une aorte qui n aurait a sa base ni- ventricule,
ni oreillette.
Ainsi lep. cavités gauches du coeur des mammifères
tent pas dans lès poissons^ et ëlles sont remplacées par un
simple appareil vasculaire, situé au-dessus des branchies,
eomme les cavités droites sont situées an-dessous.
Comme nous venons de le dire, les artères de la tête.(fÿ!<§
naissent des branches qui sortent des deux premières branchies
avant qu’elles SÔient réunies em un ttohc. tic troue lui-
même, qui est l’aorte principale, donne dès‘sa naissance une
grosse branche (ÿt, tp) pour les viscères,- qui se distribue divèr-
seinent,. selon les espèces 5 au foie, à l’estomac, aux intestinsf
à la rate, aux organes génitaux et k'èai vessie natatoire ; puis
ce tronc (a , a) suit la direction de l’épine-et s’enfonce dans
les anneaux qui sont sous Tes vertèbres de laque#* Dans ce
trajet il donne à droite et à gauche des rameaux aux reins-,
aux intervalles des côtes et en général aux muscles du tronc.
Le sang distribué à la tête, au trône, à l’appareil branchial,
aux organes génitaux et à la vessie natatoire, retourne
au coeur par le grand sinus veineux■($)5 mais, sauf quelques
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rameaux, celui de l’estomac, des intestins et de la rate se
rend aufoiépàr la veine porte (a), qui varie au moins autant
que l’artère viscérale* soit pour le nombre des rameaux
principaux qui en réunissent toutes les petites branchés, soit
pour le nombre dés téoncp par lesquels elle pénètre dans le
foie. Il y a même des espèces , comme les cyprins, dont le foie
entrelacersès lohès'avec les replis de l’intestin, et ou le sang
du canal intestinal abôutit directement au foie par beaucoup
de petites branches, saris que l’on puisse y reconnaître un
tronc particulier dë veine porté. 1
11 y a ici à faire une remarque essentielle et qui correspond
avec ce*que M.-Jaeobson a observé dans les oiseaux,
d’une^èspèce de veiné porte- rénale, mais qui est sujette à la
même objection : l'e sang d’une bonne partie des muscles du
tron® 111 fend dans une'grande veine qui règne dans le canal
vertébral au-dessus de la moelle pépinière, -et’ comme cette
veine if aboutit point antérieurement au* grand sinus, mais
qu’elle a beaucoup de branches latérales qui pénètrent dans
le reiriy on pourraitcfôire qu’elle' ne' porte pas au coeur le
sang qu’elle reçoit, mais quelle le distribué dans Te rein\
èomrtte lk veine porte distribue le sien dans Te foié-^ceperi-
dant, èbminfe la portion de cette veine située en arrière de
l’abdomen communiqué par des brancbes'datérales avec la
veine cave qui march(^^|aeSrsôuâ de l’épine,Jon peut bien
croire aussi quelle rentre dans la clàssë*des veines ordinaires.
1, Voyez, sur là. distribution^üe la feihè porté-des poissons, le"1 mémoire de
M. Rathke, dans les Archives physiologiques de Meckel, 1, p. 126.