de la vessie natatoire n’est pas|oeême en accord avec les autres
rapports de conformation des poissons^ et dans le genre
même des maquereaux, une. éspèce très- semblable -au maquereau
vulgaire (le scomb. pneumatophorus, de Laroche)
se trouve en être pourvue* 1 2 * 8. Il y a beaucoup d’exemples semblables;
le pofynemus paradisoeus en manque, tandis que
tout le reste du genre en est pourvu ; elle est très-vaste dans
les sébastes, et dans un genre voisin, les pélorès, elle est à
peine de la grandeur d’un poi-S. 1
Le pouvoir accordé à quelques poissons en petit nombre,
de produire des commotions électriques, peut aussi être tais
au rang de leurs plus grandes singularités (l’organisation,
d’autant plus que les organes par lesquels ils exercent ce
pouvoir, ne diffèrent pas moins entre eux qu’ils diffèrent
des autres genres d’organes.
Dans la torpille ce sont des tubes membraneux remplis
de mucosité; divisés par des cloisons transversales, -serrés
les uns contre les autres,:comme des rayons d’abeill'es', 'en
deux groupes placés de chaque côté de la tête, et qui reçoivent
d’énprmes branches de nerfs de la cinquième ' et de la
huitièmisli|>aire% dans le ^gymnote ie’est un appareil qni-ciçK
1. Voyez, sûr l'anatomie de la vessie natatoire des poissons ,*te*-inmioire de
M. d,e Xaroche’ÿ t mon rapport sur ce mémoire, Annales du Musénro >•'t;>XlV<
2. Le pouvoir engourdissant de la torpille était fort connu des anciens : Oppien
e t Glàudien l’ont chanté. Parmi les“ mo'BérneS j ’Bôrelli et Rëdi s’én soSt^ceupeS.
Lorenzini, en-1-678, dans un ouvrage particulier (Ossenaziom intorno alle torpedini%
Kæmpfer, en 1712 ( Amoen. exoi., p. $09,)^ Réaumur, en 17 0 i(M é rp y ded’ncad.
des sciences, p. 344f>î°nt décrit cettè action singulière ét les organes- qui en sont
‘te siège. Ces derniers ont: été anatomisés plus en détail’par J. IJunférf- dans les
Transactions de 1773, t. LXIH. Sa nature électrique a été déterminée en ÜS|2 par
les expériences faites-par Walsh à l’fle de Ré et à La Rochelle, et rapportées dans
le même y/olume des Transactions, ainsi que dans le tome IV-du Joum; de phys.
M. Geoffroy.-en a aussi décrit les organes ( Ann. du -Mus.-, t. I) j mais il' a cru mal
çupe tout le dessous de sort corps sur une grande épaisseur,
et se compose de lames parallèles entre elles, séparées par
des cqUjcHes minces de mucilage;«*’
Dans, le siforç, deux couches. ®e substances différentes sont
interposées entre la peau et les.mpscles; sur la plus grande
partie du corps.>La plus, extérieure.est celluleuse, aponévrô-
tique à: sa^face interne elle reçoit des nerfs de la cinquième
paire; la plus .'intérieure; est d’un tissu floconneux^ et tire
ses nerfs des intercostaux. *
Au moÿên de ces appareils, ou l’on a cru, à* cause des
lamés différentes qui y alternent, retrouver quelque chose
d’analogue.à; une pile galvanique, ces animaux peuvent à
volonté donner à. ctgKoqui les. touchent ou qui en approchent,
de véritables commotions électriquéâtijSe ipouvoir s’affaiblit
par l’exercice, et # besoin d’être renforcé par le repos ;
c’est poupées poissons qui le possèdent une: très-bonne arme
défensive!*;et il leur, sert probablement aussi à étourdir ou
même.à t,uer les animaux:(|ont ils veulent,faire leur proie.!'
-<Bpr,qpôs‘ qu’ils 'représentent les vaisseaux müquèhxécles raies^Ces'derifiers existent
dans- la torpille, indépendâipç^gqtj^ ^ r.''0rgane^ électriques^ ;-
1. La. puissance électrique du gymnote a étédéco.qjjerte 4par, Riçhen [Mém . de
l’Acam,'1 5 7^ 1 4 neraîfe pàjÿfetdondam^i.e', Bankroft et Feimmé Sa nature a été
reconnue, dès. 175.7 par SgpaveSande, gouverneur d’Essequibo , d’après les in d ic é
tionsjd’Allamand. En 1.775;, .Walsh coqipjéta ladémonstratinn j en obtenants des
étineeUés. L’organe a été décrit par J. Hunter d^HS' de,-sqixante-cinquième volume
dés Tràjfisacbd£f8l|§|
2, C’est Adanson qui a fait connaître en, Hpra r.ra force engQùxdissanletda silure,
ej; indiqué^a ressejrnbjanpp pe effets a^ep ceux de( la bouteille, dèitaÿae js'ppfemiere
analogie qpi a^t été saisie entre ee gèqfç de phéniimène et Félectricité'. L’organe
îélèctrique>du silure a, eïe décrit paé'-^ï-. GeofSfoy^, Ann. du Mils., t, ï , p -'S ,
et pl. 4 ; et plus exactement par M. Rudolphi, Mcm. de-l’acad.. 4e Rerlin,
i8a4Vp. 107 et sûivàntes, et pl.-uà 41 ?'
8. C’est ce.queprouvent surtout les expénonces:de Williamson, d^nsle-Rune LXV
des Transactions,- p. q4-