la plus parfaite conservation. Heureux , si l’état de sa santé
avait permis à cet observateur si- ingénieux de faire jouir
par lui-même -les naturalistes du fruit de^sesAfforts. Nous
nop®B empressöns du moins de leur signaler iekles titres
qu’il s’ést acquis à leur reconnaissance.
HjyP Biberonj fn n des employés dm Muséum.^ est allé ïen-
suile' eir Sicile,‘ efc^l a reeueilli- encore plusieurs especes qui
avaient échappé 'à Mv Savigny ; M. le docteur JLeaûh nous
èb à procuré -quelques-unes de- Malte ; M.- l’amiral, de B ignp,
pendant la noble expédition qu’il commande dans l’ Archipel,
»’est occupé de nous'faire pêcher le scare, skfameux chez
lés*'anciens, et qu’aucun moderne n’aVÂt vu^^^e^MæSt
Aldrova'nde.' En !cé moment même, nous attendons‘des produits
deS parages de l’Archipel, oii Mtk le docteur B ailli
nous a promis de soigner, pendant le|dejOur'äq*u?il fait', en
Gréée,-desc-intérêts, de l’ichtyologiei Joignant« -nom-
Mëüses%ëcôltes celle»-qUe; M. Geoffroy a faites .dans îlelpd
et sur la e0te--<â’Égypte, nous osions ï io u s fiatter.qiuenrieo ne
nous manquera pour éclaircir ce qui a été dit sur -les poisv
la Méditerfâsmé depuis les temps les plus» reculé» <$
M. Péiydoré Mmsmÿ
conservateur du Musée dé cette ville, un-léorrespondant
plein d’instruction e t de zèlCj qui veut bien nous donner
tôns lês renseignemens que nous lui demandons |g et qui se
propose même, lorsqu’il aura terminé son Ornithologie de
Provence* dq publier des figures coloriées des beaux poissons
de cette; côte* etteore si mal connus et surtout si -incorrectement
représentés?^ *
I æs ptissèns de nos* côtes de l’Océan n’ont pas été recherches
avec moins de zèle; M. d’Or^^f^éCorrespondant du
Muséum, à Ga Rochelle, nous a envoyé toutes les. espèces
du, »golfe de‘Gascogne, et nous a mis Arrêtât de commenter
le Traité quëilSfriaide a |l^ ^ |é déceûlxde la Galice. Il nous
a fourni les élémens de l’histoire du Germon, si intéressant
et- si oublié de la plupart des naturalisées.
;$f*A Brest, M, jGcamot, ingénieur de la marine, veut bien,
non-seulement:nous envoyer; des poissons, mais fixer'sur
le papier, dkprès la-feds^et sur dés dessins fort exacte, leurs
couleurs naturelles^ ,•
M. Bâillon, correspondant du Muséum à Abbeville, dont
nom est v|^*((|onnu des naturalistes par les découvertes que
son père et lui ont faites sur les oiseaux, ne met pas moins
d’ardeuk eft -de discernement à étudierles poissons dé la
Manche^f^t nous lui devons des espèces nouvelles |j§piemat-#
quables dans îdossgeiûiès tels que les pleuronéctes, où il est
presqu#inconcevable qu’il en reste àidppouvrir sur nos côtes,
FeU'Alstâ^'fîde la ' MoriÀiènej qui a péri eiyNorwége pendant
ùn, voyage qu’il y faisait pour étudier les pêches dest
metisrduiiNord, y avait rassemblé plusieurs' des qxoissons
interessans - deces parages.., et nous en aYdns dû: d’autres
aux boiMtés; de M. R einhardt, professeur A Gopenbague,
à«qui mon collègue* M, Brongniart, avait bien! voulu Tes
demander de notre part.
Nous nous* sdmlmes particulièrement a ttachés à nous - procurer
lesr poissons d’eau douée de l’Europe, d’ordinaire dt?
négligés dans Tes cabinets.
;'> Nt®us-. avons recherché par nous-même avec beaucoup de
suite ceux de la Seine et des rivières dés environs1 de Paris.'
Mon collaborateur, M. Valenciennes, est allé exprès à Anvers
et a Dordrecht , pour y trouver ce prétendu triptéronote on
hautinç si mal rendu par Rondelet, et qui n’est autre que 1e
lavarét. 1,1