et Duméril ayant bien voulu permettre que je me chargeasse
de ce travail, je compris dans mon arrangement les-anciera
poissons du Cabinet du Roi, ceux du Cabinet du Stadhouder,
ceux de Commerson, que M. Dumeril avait heureusement
recouvrés et mis en ordre ; ceux que feu'M. de Laroche avait
rapportés d’Iviça, et ceux que feu M. Delalande était allé
chercher à Toulon. NPtyP? *
G’est sur cette première revue que j ’ai rédigé, pendant les
années, si troublées de 1814 et de \ 815 , la partie des poissons
de mon Règne animal publié Cn 48171. Il aâûsêtre
évident pour tous mes lecteurs que, dans ce’ livre, la mé-1
thode,les caractères des genres, leur division en sous-genres*,
la critique des espèces, sont les résultats d’unê!1eLude laite
sur la nature même, et l’on a pu déjà y apercevoir de
combien de corrections les ouvrages précédens étaient Susceptibles.
*i Depuis lors je n’-ai pas cessé d’employer, de concert avec
mes collègues, les professeurs d’ichtyologie, tous les moyens
à notre disposition pour accroître cette partie du Cabinet du
Roi, et les ministres de la marine, les officiers a leurs ordres,
les chefs des colonie, avan t constam ment secondé mes efforts
ét ceux de l’administration du Muséum, la collection a été
portée, en peu d’années, a un nombre surprenant, puisqu’il
e s t aù moins quadruple de ceux que présentent les ouvrages
les pins nouveaux.
Ges grandes augmentations Sont dues principalement uùx
voyageurs qui, depuis 1816, d’après une institution propo-
1. Le Règne animal distribué d’après son organisation, pour servir de base à la
zoologie et ^introduction à l’anatomie comparée ; Paris , 1817, 4 y o l .m - 8 .0 Oh en
prépare en tse moment une deuxième édition-
§éè par le ministère de l’intérieur, et sanctionnée par le feu
Roi, ont parcouru, aux frais du gouvernement,les diverses
pai|Ssiodu globe. I.
.âfpSbtre premier fonds, dfianx efforts commun s. deMM, Pé-
ron et Lesueur, embrassait s^éjà rOcéan atlantique, la mer
duNCap, ies îfes1 de France -et de Bourbon, une partie des
MqIuques et les cotes;de la Nouvelle-Hollande.
. Toutes.les. .antres/merS; sont; gliocessivement fourni leurs
contingens. ; ■
Feu M»-Melédande.est allé au Brésil e n l 817, et au cap de
BonnedBspéranee en 1820 petce t infatigable préparateur y
arfaîl d^j collections également étonnantes pour le nombre
e%,pouivla conservation.
,! M-.Aug.usLe de Saint-Mildire/savant botaniste , dans un
loia^lvflydge au Brésil, m’a négligé aucune partie de rhistoire
naturelle, et pour les poissôns en particulier il a fourni de
beauxUuppléinens à la eollection de Dëlalande;
S. Àa le fiÿiat&uMaximiKem- dfoiïiiSæwfbiniI* a bîpâi voulu
nous à oommuniquer plusieurs poissons recueillis: dans la
meme contrée, et nous en avons vu beaucoup et de très-
intéressams. dessinés par feu .M,- Spiacyqaè ses héritiers ont
jugé ivpripOs de nous soumettre avant la publication très-
prochaine qu’ils/set proposent d’cit. faire.
Cayenne est un point où nous avons touj ours eu des collecteurs
en quelque Sorte a posté fixe. Outrdles ppissons qu’y
avaient recueillis autrefois MM. Michard et Leblond, nous
en ayons reçu récemment par les soins de M, Boileau, pendant
qu’il était chef des; cultures jdans cette colonie, et de
MM. Leschenciult et A d . Doumerc, qui y ont fait une course
en 1824.
Noms avons eu ainsi d’amples moyens d’éclaircir les pois