piration,les diver§Jiqujidos qui sentent de la peau, enfin
les reins et l’urine qu’ils préparent, produisent q%tietfet,;\
' «Nous aurons.donc à faire-connaître dans ce chapitre les
organes 'de la manducation y de la digestion, de là circulation.,
de la respiration et dé!s excrétions.
En générAl,hlesrpoissons montrent de la vopic^^l; on les
Voit . et ■;,§% dévôrer.f entre- ,çux , ou
ayaler tous;,les petits çanimaux qu’ils trouvent à le u a ^ r ^ iil
mais lu degré de leur pouvoir a cèt égard dépend j- Cf ^âme on
le comprend aisément ,ide l?ouvertpréftle leur,gueule et de la
fnrpodoieurs dents ; si les dentsjsojnt aig'UfSîet crochues ? elles
retiennent Jet animaux les pluvagiles; s>i- elle§|p»t .larges,- et
forjtesj elles broient les proies les pl«^ dures’;: quand^le ppis-
son. n’en a que faibles ou en est entièrement dépourvu,
il est réduit a des alimens sans régjstançé. :.
- Les poissons mettent peu de choix dans ;l"eürs- aliinens ?î#t
leurs forces digestives suffisent pour, dissaudr^ôut^ce îqui â
eu ;vie. Ils avalent d’autres poissons, malgré leur s ,épin (
leurs ar,êtçs; les e^uidages ne les e ^ ^ e n t poipt,
et on en,trouve souvent los débris dans' leurs intestins.,,Bs
rejettent ces ftiàtières indïgésteS', conjm'é'dés“' oiseSÙX de phsSé
rejettent les plumes ëï ïës"os ^es^petits pipeaux qu’ils Ont
avalés.
Lç^ ëspèëes ijui vivent principalement tde^iüatlère^ vé^eL
tales sont en petit nombre ; on en trouve surtout dans> Je
genre des smaris, et dans- quelques autrés démembremens
de celui des spares. r - t
La digestion paraît se faire»’assez?vite dans les poissons,
et leur accroissement dépend beaucoup de l’abondahcfê de
la nourriture ; ils grandissent: moins promptement dans de
petits viviers où ils sont trop nombreux, que dans les
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étangs vastes qui leur fournissent les alimens nécessaires.
Cet accroissement dans les poissons qui vivent long-teinps,
peut excéder de beaucoup^ les limités ordinaires ; mais si l’on
excepte quelques espècesfi,élevées par l’homme, on connaît
peu la durée|.naturelle de leur vie, et c’est parades conjectures
;à’S|.è# peu fondées que l’on a supposé qu’elle devait se
prolonger presque« sans limite. Là raison sur laquelle on
appuie cette opinion, celle que leurs os ne, durcissent pas
autant que dans les animaux?à sang chaud, n’est du moins
pas applicable à la plupart d’entre eux.
De la Manducation^ et surtout des Dents.
•Nous avons fait connaître, p. 243 et 235; la composition
dès mâchoires et la maniéré dont elles exécutent, dé concert
avefrrappàreil hÿbïde et branchial, les mouvemfetts nécessaires'pour'
saisir les alimens et les' avaler.
Il reste à parler des dents, au moyen desquelles ces ali-
mens sont généralement shjkts et portés dans le pharynx., et
plus rarement découpé^ou tritures* de diverses manières; '"
Les poissons peuvent avoir des dents adhérentes à tous
les os. qui enveloppent la cavité de la bouche et celle du
pharynx : aux intermaxillaires * aux maxillaires , aux palatins,
au vdtner, à la langue, aux arcs branchiaux et aux os
pharyngien^ et il y a'* 1res genres- qui ont effectivement dès
dents à tous Ifll os, soit de formes semBîàhles pour tous!,
soit'de formes différentes; niais qüelques-unS'dit plusieurs
dé cès os peuvent aussi manquer de dents, et il existe des
poissons qui en sont absolument dépourvus.
La perche, par exemple *, a des dents en velours serré à 1
1. Voyez les planches H et 111.