CHAPITRÉ V ÏI1
ORGANES :DE .EA '& E î#R A T ;i® N -'D È S P ^ i f e N S . ■
- Les. raies, ;les squales et des!; ch imli^ , qui produisent de's
oeufs très-grands et munis souvent de coquilles 'cornées très-
fortes , ou qui amènent meme au jour.des petits vivans , ont
des organes très-semblables à ceux des reptiles, pour la production
de l’oeuf et pour sa .fécondation à Fintérieur-,, ainsi
que pour le séjour plus ou moins prolongé que l’oeuf'ou le
fétus doit faire dans le corps d elà mère.
Mais dans les. autres poissons, même dans ceux qui sont
vivipares,.et qui doivent être fécondés avant de pondre, on
n’aperçoit pour les deux sexes que! des organes extrêmement
simples ; savoir : dans la femelle, deux sacs membraneux
dont les parois, plus ou mbins multipliées paç des »repli sr,
contiennent les oeufs dans leur épaisseur, jusqu’au -moment
où ils ont acquis le développement nécessaire j^et^^çhap-
pent en .déchirant la membrane quLles retenait, et dans le
mâle, deux sais: qui tiennent en réserve' une grande abom*-
dance de liquide féfcondant, sécrété par le fissü glanduleux
de leurs parois.
Les ovaires des poissons ordinaires; varient pour la grans
deur et pour les lobes dans lesquels ils se divisent. Quelquefois
l’un des deux s’oblitère et il ne s’en développe qu’un®
c’est ce qu’on voit dans la perche : le plus souvent il y en a
deux de forme ovale ou oblongue, et dont la lame interne
forme plus ou moins de replis, selon qu’il est nécessaire pour
les oeufs qu’elle a à contenir.
Dans la baudroie, ce sont deux sacs énormes, à parois
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minces, eV'qulaje portent lés'oeufs que Uans^ l’épaisseur d’un
de leurs côfés,^mais ces oeufs ÿüont en grand nombre, et
horS te temps de-Ja. ptmte, les petits grbüpes qui en Sont
formés ne rèssétoMenb à l’oeil nu qu’à, de petites papilles ,
comme fil y en a dans îles , intestins.
* 'Les poissôkspôsseux vivipares, blennies, silures, anableps,
^Éèj^Ue diffèrent poin^ des jydissbW ordinaîrei par la structure
de leliVéovaire^ s'ènf. deux rsÉlsàcdna^oels ‘de deux
tuniques, dans l?interva<He desquelles naissent Ies’joeqfsipen
grossissant ils font saillie e trgbnflènt la tunique interné, qui
semoule sur eux, en série (ju’ils ne tiennent à la poche que
par un pédicûfo €fest dans çetté situataon qu’ils grossissent,
et-'que le germé qu’ils contiennent se développe, comme celui
d’un poisson-oviparë séMéyélopperait dans l’eaüV
Les deux Slés deS^dvaifês^è réunissent ordinairement en un
canal commun ,v qui adoirâissue derrière, Fanüsétêï enlavant
de l’orifice urinaire. Il en. est de même dé. Ceux,>des‘testicules.
• Aiss^zèsou vent '‘‘cette issue n’est p$s un simpte tro u , mais a
une partie saillante en forme dé languette; laquelle al©rs;emsfce
dap&dèsdeux sêxèsÿet toutefois il sÜrait phssiffequ elle servit
à l’accôuplement; car on l’observe surtout dans des genres qui
ont beaucoup d’espèces vivipares, leS;blennies, les gobies, etc.
Dans certains pbisSoiïs*» comme l’anguille, là lamproie,des
ovaires se divisent extérieurement en un grand nombre de
ïobes-de figures diverses, tenant ensemble'par la membrane
commune, et recélantles oeufs dans lefij^ duplicatures. Ce
ne sont point des Sacs',‘ ’mais comme deSv aiiias5 dé feuillets
empilés.
On ne voit pas de canal, et les oeufs ne doivent s-échapper
qu’en tombant dans l’abdomen ét en sortant par l’un des
deux trous percés aux côtés de l’anus. C’est ce que l’on croit