A Latopoïis on honorait le latos.1?; à Eléphantine le
méote9 ; à Syène le phagre , ou pliagrorius 3. Ce dernier
était probablement aussi un objet W culte dans le Niine
phagroriopolitain, l’un de ceux Ile la liasse Egypte. ^
‘ . Ceux qui croient devétfcehercber des explications à ,®es
Suites bizarres,- les dérivent,; soit de quelque .propriété
naturelle, §<$it du- rôle que d’on avait lait jouer à voes
poissons dans la mythologie nationale.
Ainsi Ælien croit que les honneurs rendus au phagre
venaient- de ce que son arrivée annonçait le prochain ’débordement
du .iPÏË-; mais qu’on xé^aFaitd’oxyrinque, paree
qu’on le croyait né des plaies d’Osiris -€. Plutarque ,« au
contraire, prétend que le phagre, l’oxyrinque et Je lépidote
étaient en. horreur aux EgyptisÉisTparee q»’ils- avaient :dév«ré
les parties génitales d’Osiris lorsque lTyphon eut jeté|ses
membres dans le 1
_ Ces interprétations contradictoires, etp'eut-etre également
hasardées, .de pratiques pnéiilesyrh’importent guère à iiojf
recherches ; mais nous pouvons conclure dfesces pratique!
memes qu’ibiy avait déjà dans de" pays*,des;«obserVatioris
suivies sur les poissons et sur leurs-fespèees, ne fut-ce <ju|?
pour distinguer cç: qu’il était permis de mângër et «e que
l ’on devait rendre au fleuve incontinent ap®è$? l’avoir pris.
Nous devons croire, encore ,que l’habitude de »voir les espèces
sacrées, que sans doute l’on élevait dans les temples comme
les antres animaux dédiés aux dieux, et celle délies "duvïlï
après leur mort pour lès embaumer, faisaient prendre aux
ft Strate, 1. ,XYÎI,j ^ , p . m. ,ÆL, 1. Æl., 'îïïd.
fP ||K at d’Alexandrie répète la mêmechose. A im a , ad geni., p fw § itg !|ii
4? © t r â b . , - I f - p . un. aqgjfc— 6. Æl., l. X, c.; ïg v—• 6. Idt mÿL X ‘,
g, 4 0 . , , 0 ^ ïsükéet^Û.Uïrul'
tmmmps chargés de ces. ; fonctions.,! une connaissance plus
particulière de leur, conformation et de leurs moeurs.
.^dLa:pêche eut beaucoup môirîa d’importance pour les Juifs
qui n’habitaient point aux bord^de la mer,.et dont le pays
n’avait qu’un, fleuve médiocre et deux petits lacs d’eau douce,
la mer morte étant trop, salée, pour nourrir des poissons,
et tautefois r-Mpisé, au moins par précaution, leur avait
prescrit quelques règles dans l’usage de cette nourriture :
il leur défendait tous Jes poissons sans nageoires ou sans
écailles1, ce qjuifï^e rapportait sans doifte,, îd’mie p a rt, aux
sifarèsjïXet de Fautreÿ àinx différens reptiles aquatiques,
auxquels on attribuait apparemment quelque qualité mal-
fai.santei«p
.^C’étaient les Phéniciens, habitans de la côte, qui portaient
aiiy. Jiiifsv/des; poissons 3^ Cependant on ne trouve pas dans
les anciens7 de témoignage bien positif qui annonce que les
Phéniciens m e^Tâït là pêche engrana dâns la haute antiquité.
11 n’p0!| question ni de poissons ni de salaisons dans
la description poétique qu’Eæéchiel fait de leur commerce3;
ïïi'àis ;il est bien difficile qu’un peuple navigateur n’ait pas
été un peuple pêcheur si les grands établissemens de
pêche et"de salaison, qui fleurissffiept dans le temps des
Romains ,;sur -les cotes j d 'E sp a g n e n e devaient pas aux
Phéniciens leur première origine, a® moins furent-ils créés
par les. Carthaginois; car on voit souvent le thon et d’autres
poissons figurer sur les médailles puniques 4e Qadix et de
QÉgteia. Ee nom de la ville à&M4lagci vient même , selon
lfel3îa1ü(jiX&,i^cE'. *XF,> 2". "Ces Juifs“ appliquent asséb’jrnal à propos cette
nullement dégQiiryu» d’é^blteiS.-^
2! ‘Néhérn., ch. XHJ, v. lS,.— âVÉzécli., ch. XXVII.