d’en vrtir les parties annulaires, et leurs corps; même deviennent
sensibles, pour peu qii’on y ;fâ’sse attention. •
I Les vertèbres ont dans les poissons, comme ÉkîSdes autres
animaux à leur partie supérieure, pour le passage de-la
moelle épinière, une partie annulaire du sommet de laquelle
s’élève le plus souvent mse* apophyse épineuSeJfëy e ^ dV e t
en avant et en arrière de sa base s& f oient de petites apophyses
qui répondent aux apophyses articulaires dès autres
animaux vertébrés, mais qui, le plus souvent,'Séhbornent a
se toucher Ou à empiéter légèrement l’une sur l’autre, ;S|ihs
s’unir par des articulations à, facettes Lisse,s çt se prêtant au
mouvement. Quelquefois même il y a d e ,ces,apophyses- articulaires
d’un côté de la-vertèbre et.pas de l’autre, en.sorte
qu’elles ne trouvent pas à quoi, s’articuler» La partie annulaire
de la première vertèbre est fort souvent séparée .de son
corps pendant toute la vie du poisson. Les autres,, oli^u’en
sont point séparées, oti s’y- Soudent rie trèsrbpune heure. "
Dans quelques poissons,;comme les murènes,une partie
des vertèbres antérieures a. au-dessous:du corps ^ n e ,petite
crête ou apophyse.verticale. - Plusieurs ont aussi, les corps
d’une partie de leurs vertèbres Soudés‘‘ensemble ; on en voit
des exemples dans les cyprins, les^siiures et les .fxstulairesg et
de plus marqués encqre dans un grand nombre de ehondrop-
térygiens.
; Les yértèbres, placées au-dessus de la cavité abdominale
( q.?os 67, 67) opt des apophyses transverses. (a^ ^Xplus. qji
inpins marquées, qui demeurent quelquefois, dans les cyprins
par exemple, long-temps distinguées par des sutures et faciles
1. .Onr-a-représenté différentes Vertèbres par plnsienrs faces, pl. H l / ü g . X ,
de 67 à 6 9 . . , ,
26S
à séparer, du corps fipl la.féfi^brè.,JvDans certainsipoisspnÉy
entre autres dans lé merlus JgSes >âpopbhsesStransiverses sont
très-grandes", et^donnentrattaebe a la véssie natatoire. Tantôt
lesf côtes^sète&’spend'ent àiÉ^apophy’ses, tantôt ejles «’attachent:
dériièrG”’eIlëstîau corpsoraémblde la ^entèbre. Il y a à
cet égard beaucouptdr@Sivàriétés. E
Dans lesuvdrtebrèsvdc 1’a-rr.for#ie{jl; abdombm (m “ 6 8 6 8 ) ,
les apop’hysesvteàjàsvîêrses s’aldngent d’ordinaire et s© dirigent
vêts le foasfpfo^èntdes dernièreÉfinfsseht par*.s’unir l’une à
l’autre par une travépsé^ et forment >àâfùfeiéunî: anneau*: il ÿ a
de'ceskaû-neaux'inférieurs tout dù long? dur'dessoüSfedes ver-
Jfeébresfde la qùeùe (n.^hO, 69), où ils forment un canal qui
loge les trônes^ dessvaisseaux comiàede canal^Supérieur loge
lé* cordon médullaire, -.ce- qui n’empêebe pas i quey dan#plu-
sieu^poissoifs'ji il n’y ait encore d’autres apophyses trans-
^êrSes'^ux ?GÔté»ide la queue.
U naît délté^nneaux ihférieurs‘ide latqpMi^dbsapophÿsés
épineuse» (;%» è;} ; mais qu-L^mt dirigées vêtes? lenbas y-comme
celles, de.la partiefannulaire supérieui^hleisont vers le-baut-,
en sorte q-ue la vertèbre semble à peu près-pareille dans les
deux directions,-.-i
Les anneaux inférieurs" ont-souvent, comme les supérieurs,
des espèces*'d’apophyses articulaires qui, même, sont quel-
i^iiéfois* grandes" et branchnes1^"^ forment ainsi^'aUtour du
canal vasculaire, une espèce de réseàiï. On observé' surtout
cetteparticularité dàns certaines espèces du genre dëà* thons.
Les vertèbres qui approchent du- boutai®'la quéuê1 raccourcissent
graduellement leurs apopbÿseS^ leur-Jfeânal se
rétrécit ou s’obstrue : les de^miè^s unissent leuï^ipophyses
ensemble et avec les derniers osselets interépineu^p et forment
ainsi, avec l’extrémité dé la dernière de toutes, une
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