son Histoire naturelle étràngereyle\&.eTL joignait quelques
antres tirés d’auvrages manuscrits^
U arriva aussi vers cette époque une chose des plus favorables
à la science : c’est quelles maîtres des nouvelles
conquêtes voulurent' en connaître plus exactement les
richesses,' et -y envoyèrent: des hommes en état de les
étudier et*de| les^décrire.
Hernandes lit am Mexique, par lJrdre de Philippe; llly
un recueil de figures avec des explications qui auraitïeu
de l’intérê.t*'s’iLayait été .publié immédiatement ; mais qui
ne parut qu’en extrait, long-temps après sa <rédactionÿvjet
avec des commentaires qui l’obscurcirent beaucoup plus
qu’ils ne l’éclaircirenl1 ; il n’y ?est parlé que jdc très-peu de
peissorns 'etifort en abrégé'- |
in-folio. (l’est une compilation d’un style pédantesque, et qui n’annonce pas dins
9ôrl auteur de;connaissance des objets* fr. il .ysàîonne cependant quelques articles
dusâ/jleà'ésïivàins alors msBuseritei.telSsipBe Hernandès, etc. ; il traite des poissons
djuiidè ^1#. l||(j£MKgf
lï- ^Frajmofs HiEMANDis, .piemieF jirt^ieqiir deoRhilippeiill lawiMeiefequé « avait
composé5fine bistoirts natiæreLlo de et ptvs, ornée* de plus d<. douze < e nlvifigjuî-c s
peintes dea-plante* et des animaux. Comme il n’aairive' que trop.souvent^eâtevail^
qui avait coûté soixante mille ducats, est resté manuscrit, ét on .ne. sait jjekqip’il
est devenu. ■ JfttôfiKi-llmiKàs en donna un abrégé/sans figures^J i f e x i^ en i6 i5 ,
petit inif." ’fîn Italien ',-,'nothnié ' N-ardo Antonio R ecciii, premieri médecin -<du
*®faU*»é 4e Naples, en avaife/aât des extraits en dix^livçessf-q!®afufflepitiaequis. jiar
le gainü» e t;ptibliés à Rome* en
tilrè&eJ&emmmédicarum N-ome Hispànioe thésaurus,iseu plantarum, animalium,
irdn'erulium Mexicarcorum historiùy etc., avec beaucoup de figures en Lois, et de
longs commentaires de Jean TiaBEKnus, médecin de Coûstânce^c.de J&wîIùbeb,
médecin de Bambeægf tous deux établis à Rome, et du célèbre JPafoaj GorraüîÀ.
Oh y ajout» des commentaires bien plus longs eitpore;Sur certaines figures ; de
plantes, et d’animattx 'que; Recchi avait laissées sans description, et dont plusieurs
représentent des objets' étrangers au Mexique , e t même des animaux cd’AsJé et
d’Afrique*, que l’on donne comme s’ils étaieut américains. . JÈéï fond-idu texte, de
eette partie repose sur les assertions verbales d’un capucin, nommé. Grégoire ne
BouvAtt , recueillies 'par Faher. A la fin du volume sont six traités de François
te s IloEandaisî ayapt.achevé, enlfi37 et \ 638', sous la
(^nduitedu w$mt&rJ)éarvrMaurie£ ‘de Wïïassau, la conquête
du -Brésil septentrional, Guillaume P ison1, médecin de ce
general,* ■ chargé d’examiner leSHprüductions du pays^dans
leurs- rapports * avec la salubrité rpiibliqne, eut le bonheur
d^êtreàftdé’ dans ce travail-par un jeune : étudiant eh médecine
^5JSâkqnf.«#e©'d^0' «Margrave, certainement de tous
ceux qui ontedélrit i’biâtoîrè naturelle dès/ pays lointains
dans le-seizième’ et le dix - septième siècle, le plus habile,
le; plus eàicl,1et surtout «eliii qui à fe plus enrichi l’histoire
dhs’phissons. Il en fait connaître cent, tous nouveaux à eette
époque pour la science., Jtt en donne des descriptions bien
supérieures à celtes de-tens te§ auteurs qui l’avaient précédé,
lies figures qui les représentent sont très-reconnaissabtes,
Fem*xoè% q W j j O i C ' f l g JîtpnpnJ?s/pt qui me paraissentses propres
çrigjâiaïïK'ieipcf qui cowSsmo le règoc. »njjbpal et,le. règne mjné$l ; originaux d’où
Recchi a oxtrajt *&on»i I&,® tcfeIsoU.| jiÿiR. fait tçsage de céjtte bizarre
compilation, il est- npc^Sajrp^d&f|$en}, examiner dp ï,<5ai^eft'*%^i4lfe que l’on
consulte: au surplus pi ^ vst peu questipn^ 4f,jpqissgnsj,,jfef seulement dans le
Vv'twft&'.ifesS'P.ehts :.traitép.<fifcdliiÿ^t;î^d^Æ,.>i H
•^;%iV^ùtfeïg^sJtewlilttt.’ jeoy<^:îa3i5Briéril: par. t% &)#I^gnift cJfcit
Indes^ ocoidefttales,:; dirigeaipar Jp colite
JeaniMcimire:âPrWàss^vSiEÇXi(,, qui,gçHiverpft,{}gvg |p ?dé à i^ 4 ,.ç tp n mèpse
temps p|ffir 1 ecueiliir les productions jnatu^ejjps de la contrée.»Dclaei lpj d9nPft.à
oét eflfet prùiricoito^Bratenrs deuxjjçjmJcs méd.ecàns aljeinands, -(ieerge Mahgbavjb ,.né
à Meissen en- 116-r.o, et Henri !OMtr.ita.^é^ddlPÎi?mjiîmV|.prpmptenienii Margras*
« résista an <dèmat, e t1dépriiqt^v^.%in,bT$attftjî*^o,plantgs §t,(%niïnaux» en
même-temps qu’i l fit5 dçsiobsnrvatipn# aslronqmiq«# et jdiysiques-de-tout genre :
d ûtourut,, dans un .vgfagesen. iQsnioée eurié^Pàson obtint ,^irjÿApi.fe Maurice de
filtré ïométiifé sés papiers, » .;DpteëtS î<ot ©ss <gt’il drvatt. fait sur natqseUie
fut publié à beyde, j;:in*Êblio , à la st4tf d-uu traité de Pispn-,: sur 1» médecine
du Bjsésijtj.snusïJe titre d’Hisioria naturalis Bra'sfficefie travail 4 c Margrave
y est divisé «1 -huit livrés, dont lç(- ly .e, est celui ;qpi traita des poissons, bes des-
criptioBS sont entièrement de lui, et ©efiiift j>a senlqtrient »jouté qucîqnes notes,
lies figures sont prises de. deux collections peintes par $$gpigl^es du cpù),te .de
Nassau, et.^qsifil' prêta à cet'effet 4 Delaejt. Maurice, i®eve,®i| duyÇrésil en- i 644>