que parut l’ouvrage destiné à donner enfin à l’histoire natu*
relie des poissons une forme vraiment scientifique* en èumi
plétant ce que Willughby et llay avaient commencé ; nous
voulons parler de l’ichtyologie du Suédois Pierre? Artedi. 1
Passionné dès son enfance pour l’étude des poissètiîs, et
né- avec un vrai génie pour la méthode,’ êë naturaliste
s’aperçut promptement que Willughby seul avait bien décrit
cette classe d’anijtnaux ; mais il remarqua en mêmé} temps
que l’iehtyoïogiste anglais n’avait pas entièrement atteint
son but, faute ‘d’avoir bien déterminéI7sCs;igénre%rdënlfes
avoir désignés par des noms fixes et convenables, et d’avoir
assigné à ses espèces des caractères abrégés et> comparables,
pris dans leur conformation.
11 travailla dès-lors” sâris relâche à>î remplir CCtte lacüne
de la sciënCe. Après avoir donné; «dans sa* lBiMiothëca
icktjologîcay une liste des auteurs qui avaient traité avant
lui des poissons, il analysa, dans sa Phiïos&pMa, toutes
les parties intérieures et extériehres de cës animaux?;’ eiéâ
une terminologie précise pour les différentes formes doii l&es
parties sont susceptibles, se traça des règles pour la nomenclature
dés genres et dés éspèces, elT subdivisa enfin la Italie
plus exactement que Willughby. 'Sçs; ordres sont fondes
uniquement sùr la consfetanèe du squelette/ lès61, opercules
" Vl: Pierre À b t e d i naquît dans la paroisse d’Anunds, en Angermanie, ‘ên
d’un'•pasteur. Destiné à l’église, on le mit ettWfi 6'aunWirége'd’Hernoesand, ef'eft
à l’rfniyersité d’Upsal, où le"joât de l’alchimie le -détermina à embrasser laid^de-
cine. C’est là que Linnæusfit sa connaissance en 1 7 2 8 , et. sé lia à lui de i’a n ï ï t i é l a
plustéiflte. Artedi partit pour IiO&drës en 1734, et vintpa. iy‘35 retrouver‘à
son ami Linnæus, qui le présenta à Seba comme l%®i?niùé le plus capa-bA'dù
rédiger la partie des poissons dans la grandeDéseriptibli dé son'cabmet;Artedi
sb iiQja. dans un des canaux d’Amslerdam, le 5 Septembre de cette année, à l ’âge
de trente ans.
des branchies eb.Ja nature*descrayons des nageoires, sans
égard au ^our-fni à rien d’étranger à la conformation ; il
l#.nomm§ àcanth^téiygiens, malacqptérygiens, branchios-
teges et cfiondroptérygiçps. Nous, ne parlons* pas ici de. ses
plagiures, qui senti le||e^|aeés.‘ L’ordre des branchiostègës,
mal defini çttmal compo&év taespeutisubsister ; mais lès trois
autrespsont naturels,et rien ide éÿ|qu’on a essayé* ?d e ! faire
depuis: n’a p u« les -remplacer. - •
Dansisjess, Q:ëne^a^: fixa-pour chaque genre un
liqip. substantif invariable, .et des caiiadsères positifs et tranches
», .■fondes en général «sur le nombre des. rayons de la
membrane des oUies, » dont il remarqua-de premier l’importance;
sur la position relative de^înilgêôiÿeS^fsur leur nbmbre,
sur les- parties' de la bouche où ihbe trouve des dents,
sur «la.. conformation âles,* écailles, et même - sur. des -parties
internes telles que Pestomaopëtdes* appendices du céecum.
..ii&tpfc^g-emres, au nombre de' quarante-cinq 1,ïséint si bien
Constitués”, qu’ils font presque tous dAêtee Consprvés, et que
les subdivisions que le nombre toujours croissant des espèeds
a obligé d’y introduiréy *ônt très -rarement été‘ telles- »qu’il
ait fallu lès? éloigner les unes; des autres.' ^
> i ÿ “..ïQ e n i |^ t ^ l JAE ted i :
!• pt^ ^ ' Ë ns. . j 4mmodytes. '** ■ ;j ■ ,v IIX- B ^À chiost^ègeSi
P f e ü î ôhè W ê g W ^ ^
' EôbiîiZ&C I •- ■ ; * iS t r oma ^ e¥ s' r . « ; ■ ; 'Eaiftpiéifo ■ • i\> 'fö s ïra c ïg n . • - ..
Cyprinus. '■ ’ Qadusi * é- ;• V' C y d o p t er us.
| Cliipea. | Anarhirchasï 1K •- 0 $fèp p hiu s . - '
A r g e n t in a . | | Muroena. ; , P e rç a ,,. IY . ©ÀOîfDROPTERYGI
_, E x o coe lu s . ' Ophictium. t , ; ,t. r Tracliinus. P e trôm y zo n . .
Coregonus. j Sï, : A n a b lep s . , Acif^èriset'i
,\Q sm 'e rus. ; Gymnotus. j ^ .SAo rp xna. . Çqüalus. .. .
S a lm o .1 II. AganthoptÉrygie^ j3V 1 R a ia i
É iô x . 1 J '■ ^V'ÊlenMÜs. j Y ^ Z e u s . V' \ '
E c h en ë is .' \ 'A iâ & o i iù s ;
Gorypheena. f n ■ i){ XipJtias.