donner ce nom à une >petite cavité, quelquefois un peu contournée
en spirale, qui est' au-devant de Ifêsplfee de fenêtre
ovale < qu’a la raie-; - cavité entièrement-' caeHéei-^&iH'S, la peau.
Les poissons josseux n’ont ni cettel cavité, ni même aucune,
fenêtre ovale : quelques-uns d’entre ~eux^comme~les> lepidoejprins;
lè fc.^ mai?dlors'îiê lèhrqraSitiôn^ ét-ldéMeur liaisjîn' atéfe-Te-' labyrintHe.*
En 1753-, Étienne-Louis Geoffroy, médecin de Earis % présentaià->d?^adémie uns
mémoire ex ^professa sur l’oreille- des poissrins, vgui n’a été i mprimé'^u’emMs 8. Il
T décrit ■géTiérafemenfi’ïMeïi' l’oreille de Pâilguille, ' du. rnerl’a n,j * dnr^fcTretfFap J a
carpe, dufglïCdoïSpf'de la Jimânldè^etide'fl'afpërchè';
un méat auditif, externe dans quelques trous dujGrfee |^®a».ne ^a;rààssent point
cettrè cfëstînation. t e s figuré-'ànneljé i s lia ns «in^intjd WMnjmoilh avant'etc
perdues*, il n ÿ em ’u pdinfi dans. l’imprimé. Ce^qiS^Sfî^ne'la ‘ raie*étàit>'ë,ômpris'
dansrun mémoire sur-, lîqjne des/rfepliles, jpsésenté* .en^i^/êpeB^pglme*dèS^^5S .
JSffrre Camper avait,fait ses Reohçrch esii^ é y6i-JfoeMfe
Memo*resVle ^ w P Sw ^ a^ rS gB s ^â^eropp^^^Pwâd’eiiûie aes,
s&ienceé en4 ^fi.j,-'qhii «parurent dans- leUSme VET desïSavaiïs iéftSMgërsÇ eti 1*774- fj
y décrit surtout ,1’qcejJUe d&la raigî, dp ,1a motive, ,d&ËA>J|^t^t^3|la bajrdroie^
. avec des figures! sa mànigreTc'est-à-direaûn peu vagues, il ajouta n( 11 a ( 11b
dît Geo'ffroy, sruffurésVtpauF dénia trop âu^fcapa^extérieur,
efcgufil parla-d’un organe-qu’il nommail^e7!Æor-p»w|te^et'vq'U'p-iî'elpæÿaa'fr;qu,un
appeudiçA.oujplutôtjm.lgaïnpjit plus prononcé dans le%ï^pdtmV,qu^dap^eau-
’■^Bpiiâ’^Ütsçs;^â^gns|_ .fl
F.n 1 y 7 3 , dans le dix-sqgtième volamè^^^mg^^Cbmn^niarii de
Koelreuterra^donné, une description et des figures }très/éxactes et strès-délailléej^de^
l’oreille de deux espèces d’es turgpons} ^ordinaire etAfy^uçp.j ^ _
Von/« dit'nè, s^ètïe^oiTupé'.de.l’ou dit des jujiispiis jpu~siim i'p'qin dj^ qjiEiiJ^rujt
dçs observations de Camper; mais cette _nouveilletfut4arflivjç',n^fpl%3^q^taîa^va
qU’ei^ M®9fl;§es observations ont paru dans son dp^ ^ ^ gp l^ p q^ ssqU s^ am i^ ^ «
avec delKaies figurésf II a mieux décrit, qup ses prédécesseurs fi*l (|ue ‘»wm.su^epyeuis
l’oceille . extérieure, des chondroptérygiens ,^et l’a surtout bien représentée jdans^Son
recueil de-;2fow traités sur.le cerveau, Fa it et l’oreille, imprimé-à-Edimbourg çjv
j John Humeur assure avoir découvert l’oreille interne destrâgûggonsrdès-.avknt,
m ais riljUi^î jpublié ses g repiurques.'qu’en ét par extrai t, ,seulCm eu td an s-se s
Observations on certain parts o f the animal oeconomy. Il y, ^qpopnaîf a^oirjété devancé
pàr i.i)
Jdais la descariptiotfila plus nette et les plus belles figures de l’oreille des. pqissô.ns
sont: dues à M»Scarpa ,i,daas ees-Disquisitionps de eeuditu et elfactu, imprimées à
leppusi-vOU| mRcroùrfe^teëE^ins moimyres, ont seulement àu
crâne dés ouvertures «bouckées par la peau, par lesquelles
l:eâ“trémou®siKniens du liquide ambiant peuvent être média-,
tement conduits jusqirau labyrinthe. Dans d’autres, tels que
les myripristis, le crâne est ouvert en dessous^ et son? orifice
P-avie ei»lï?f8ïpÏPÿ rèj^séMëld’après nature l’oreille de la-raie, de là roussette,1
defM^bâudjpij^lduj brocbéf;,,Il{nie: mal à-propos la communication avec le dehors,
déccmii^fâpaf,, Monro -dansiW rai».', '
L^fflfe'a'tmée r a sg , M/ Compccfetti a fait paraître a Padoue ses Observations sûr
Rdeer§e interne, >op jip,déent«avec -soin et lep'césçntë/avec exactitudepbiéri que sans1
élégance, celles de la raie, de l’ange, cled’a^guiiJat, de l’émissole, de l’esturgeon,
âuîw®d>j3e l’amie, qe l ’anguille, 'du flet, du b/ochet, de la donzelle, de la carpe
et-! d î î'j^ u | ornuTO
iîl®l6S<fce^aPr^s''les rêcjierçhfis de ces auteurs, et celles que j’^i»faites moi-même;
quei^^^eCTit l’fiieillè, desl poissons» dans mon ■ajeitfip,
q'uelqües 'faits relàtivfemeïi't à resttçrgeon,' àu poSso'n,rune-", à la distribution des
ri'èe^ j^^Sîp.efcrfé'necroiWpa's qUe««ÇtéfcfeScriptfen';*’en tant què générale, ait eu
dés m oÆfii|àfions , à subir; -• ••, ■>
Mais dàns un ouvrage latm, imprimé à Leipzig wi 1 SacK; sur l ’oreille de 1’bomme
ef-,desPfmnipm'>,' M. Em. Henri Weber à d o n n é ’beaucoup de détails interessans'
s'fiplSé^fèvpartie'dans les-lpoisions') avec des descriptions fort/*claires, d'odes figures
très-bejles et'très-exaptes et-j a proposé, upe hypothèse toute.nouvclle sur; des osse-
lm^acffidpnt aux premières vertèBres de l’épiiie des cyprins, des ’silures et* des
fô>|ês> que Jîôni ^amregarcl'é§ jusqu’à présenw comme* exclusivement affèctéâ à la'
vessie natatoira,,;maistldopt M- Weber a montré qu’ilsf sont- aussi,en. rapport avec
le'sac-.de l’oreille'des,ppiskons; ce qui lui fait penser qiÿils représentent-les osselets
'dd fympàm''!cy''Fbhm^^çB del'lmmaüx^ supérieurs / é f qüe nôpùÿéfeuleinent -ce#
osselets, mais la vessie natatoire ellé-rnême; sont au n,ombre des organes qui ser-
vent à l’ouïe. '4;
/Cett^dmmpn a été. soutenue par M. Bojanus dans l’Isîs d e '1818.
M. Gëôffrby^'â'ïcombattuedu moiris en cé sens-qu’il a fait’voir que ces cwse-
lets. Sont* plutôt des déaiemBi^i^.ens. des premières vertèbres, quedes vrais osselets
de l’ouïe, qu’iVcqntmue toujours à croire, représentés par les pièces operculaires.
Plus •nôuvellemeïit j’ai’ recomiuf des ràjpports entré l’orèille et la vessie natàtoire-
dans des poissons où l’on n’en avait pas soupçonné,-et notamment dans le myri-
$3gÜî;^ÿ, j:
; Il y a enfin, des observations curieusp ae’;MM. Otto etHeusinger Sur des ouvertures
du crâne dans i ï ^ Içpîdtdéprus et dafe'leà'mWïiSj^es', qui peuveût* transmettre à
J’oreille interne quelque chose des vibràitions' de l ’élément ambiant; ' ; :